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Genèse 28:1

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1 Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.

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Arcanes Célestes #3732

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3732. Jacob voua un vœu, signifie l'état de la Providence : on le voit par la signification de vouer un vœu, en ce que dans le sens interne c'est vouloir que le Seigneur pourvoie ; de là, dans le sens suprême dans lequel il s'agit du Seigneur, c'est l'état de la Providence. Si vouer un vœu est, dans le sens interne, vouloir que le Seigneur pourvoie, c'est parce que dans les vœux il y a le désir et l'affection que ce qu'on veut arriver, et par conséquent que le Seigneur y pourvoie : c'est une sorte de stipulation, et en même temps de la part de l'homme une sorte de dette dont il s'est chargé, s'il obtient ce qu'il a désiré, par exemple ici, de la part de Jacob, promesse que Jéhovah lui serait Dieu et que la pierre qu'il a posée en statue serait la maison de Dieu, et qu'il dîmerait tout ce qui lui serait donné, si Jéhovah le garde dans le chemin, lui donne pain pour manger et habit pour revêtir, et s'il retourne en paix vers la maison de son père : il est donc évident que dans ce temps-là les vœux étaient des pactes singuliers, surtout pour reconnaître un Dieu pour son Dieu, s'il pourvoyait aux choses qu'on désirait, et qu'en outre on acquittait par quelque présent la dette contractée envers ce Dieu, s'il pourvoyait à la demande D'après cela on voit clairement quels furent les Pères de la Nation Juive, comme ici Jacob, en ce qu'il ne reconnaissait pas encore Jéhovah, et qu'il était jusqu'alors incertain s'il le reconnaîtrait ou tout autre pour son Dieu ; il y a eu cela de particulier dans cette nation, à partir même de leurs Pères, c'est que chacun voulait avoir son Dieu, et celui qui adorait Jéhovah, l'adorait seulement parce que c'était un Dieu qui était appelé Jéhovah, et qui par ce nom était distingué des Dieux des autres nations, qu'ainsi leur culte, même en cela, fut idolâtre, car le culte d'un nom seul, fût-ce même celui de Jéhovah, n'est qu'un culte idolâtre, numéro 1094 : de même ceux qui s'appellent Chrétiens, et disent qu'ils adorent le Christ, quoiqu'ils ne vivent pas selon ses préceptes, Lui rendent un culte idolâtre, parce que c'est à son nom seul qu'ils le rendent, car celui qu'ils adorent est le faux Christ dont il est parlé dans Matthieu, - Chapitre , , numéro 3010.

  
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