The Bible

 

Genèse 24:52

Study

       

52 Lorsque le serviteur d'Abraham eut entendu leurs paroles, il se prosterna en terre devant l'Eternel.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #3187

Study this Passage

  
/ 10837  
  

3187. Et que ta semence hérite la porte de ceux qui te haïssent ! Signifie le Royaume Spirituel du Seigneur d'après le mariage du bien et du vrai dans le Divin Humain, Royaume où la charité et la foi prendront la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux : on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et expliqué, numéro 2851, où sont presque les mêmes paroles. Que la Semence signifie ceux qui sont appelés Spirituels, par conséquent, dans le sens universel, tous ceux qui constituent le Royaume spirituel du Seigneur ou, ce qui est la même chose, ce Royaume lui-même, on le voit par la signification de la semence, en ce qu'elle est la charité et la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, par conséquent ceux qui sont dans la charité par la foi ; que ceux-là soient les Spirituels, on le voit numéros 2088, 2184, 2507, 2708, 2715, 2954 ; qu'ils aient la charité et la foi par le mariage du bien et du vrai dans le Divin Humain du Seigneur, et par conséquent le salut qui en procède, on le voit numéros 2661, 2716, 2833, 2834. Dans l'Église Ancienne c'était une coutume de former ce vœu pour une vierge fiancée quand elle allait être mariée, savoir : sois en milliers de myriade, et que ta semence hérite la porte de tes ennemis ou de ceux qui te haïssent ; mais là, par ces paroles, les sages entendaient des spirituels, savoir, que lorsqu'on entrait dans le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire lorsqu'on était régénéré, les biens et les vrais fructifiaient en milliers de myriade, c'est-à-dire immensément, et que la charité et la foi prenaient la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux ; toutefois lorsque la sagesse de l'Ancienne Église expira, on ne comprenait plus le sens spirituel de ces paroles, mais on les entendait dans an sens absolument mondain, c'est-à-dire qu'on souhaitait que la postérité devînt innombrable, et qu'elle occupât et héritât la terre des nations : les descendants de Jacob, plus que tous les autres, les ont entendues ainsi ; et ils se confirmaient dans cette croyance, parce que non-seulement ils s'étaient accrus immensément, mais parce qu'ils avaient aussi hérité la terre qui pour eux était la porte de leurs ennemis, ne sachant pas que toutes ces choses étaient des représentatifs, savoir, des représentatifs du Royaume céleste et du Royaume spirituel du Seigneur, et que les maux et les faux en étant chassés, le bien et le vrai prenaient leur place ; c'est ce qu'on verra clairement quand, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, ces représentatifs seront dévoilés. Il en est aussi de même dans le particulier, c'est-à-dire chez chaque homme qui devient le Royaume du Seigneur ; l'homme, avant de devenir ce Royaume, ou avant d'être régénéré, n'est à l'intérieur que mal et que faux ; les esprits infernaux et diaboliques occupent même cet intérieur, qui est appelé porte, ainsi qu'il a été dit numéro 2851 ; mais quand il devient le Royaume du Seigneur, c'est-à-dire quand il est régénéré, les maux et les faux, ou, ce qui est la même chose, les esprits infernaux et diaboliques, en sont chassés, et le bien et le vrai entrent et héritent de cette place ; alors là est la conscience du bien et du vrai ; ce qui se passe dans le particulier, se passe aussi de la même manière dans le commun. Par là on voit maintenant ce qui est entendu par ces paroles dans le sens interne.

  
/ 10837  
  

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #2776

Study this Passage

  
/ 10837  
  

2776. Offre-le en holocauste, signifie de le sanctifier par le Divin : cela est évident par la représentation de l' holocauste chez la nation des Hébreux et dans l'Église des Juifs, en ce qu'il était la chose la plus sainte de leur culte ; il y avait des holocaustes, et il y avait des sacrifices, l'on voit numéros 922, 923, 1823, 2180, ce que les uns et les autres représentaient ; c'est par eux que se faisaient leurs sanctifications ; de là vient qu'ici offrir en holocauste signifie être sanctifié par le Divin, car le Seigneur Lui-Même S'est sanctifié par le Divin, c'est-à-dire qu'il a uni l'Humain au Divin par les combats et les victoires des tentations, Voir numéros 1663, 1690, 1691 f, 1692, 1737, 1787, 1812, 1813, 1820. Aujourd'hui la croyance commune est que les Holocaustes et les Sacrifices ont signifié la Passion du Seigneur, et que le Seigneur par cette passion a expié les iniquités de tous, qu'il les a même attirées sur Lui, et s'en est par conséquent chargé ; ainsi ceux qui ont cette opinion croient être justifiés et sauvés, pourvu qu'ils pensent, quand ce ne serait qu'à la dernière heure de la mort, que le Seigneur a souffert pour eux, de quelque manière qu'ils se soient conduits pendant tout le cours de leur vie ; mais il n'en est pas ainsi, la Passion de la croix a été le dernier (degré) de la tentation du Seigneur ; par elle il a pleinement uni l'Humain au Divin et le Divin à l'Humain, et s'est par conséquent glorifié ; c'est par cette union elle-même que peuvent être ceux qui ont la foi de la charité en Lui ; en effet, le Suprême Divin lui-même ne pouvait plus parvenir jusqu'au genre humain, qui s'était tellement éloigné des célestes de l'amour et des spirituels de la foi, qu'il ne les reconnaissait même plus et les percevait encore moins ; c'est pourquoi, afin que le Suprême Divin pût descendre jusqu'à l'homme devenu tel ; le Seigneur est venu dans le monde, et a uni en Soi l'Humain au Divin : cette union n'a pu se faire autrement que par les plus graves combats des tentations et par des victoires, et enfin par la dernière, qui était celle de la croix : de là vient que le Seigneur peut éclairer par son Divin Humain les mentals même les plus éloignés des célestes de l'amour, pourvu qu'ils soient dans la foi de la charité : le Seigneur, en effet, dans l'autre vie apparaît aux Anges Célestes comme Soleil, et aux Anges Spirituels comme Lune, numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 2441, 2495, toute lumière du ciel vient de là ; la Lumière du ciel est telle, que, quand elle éclaire la vue des Esprits et des Anges, elle éclaire en même temps leur entendement ; cette lumière a cela de particulier, qu'autant quelqu'un dans le ciel a de lumière externe, autant il a de lumière interne, c'est-à-dire autant d'entendement, d'où l'on voit en quoi la lumière du ciel diffère de la lumière du monde ; le Divin Humain du Seigneur est ce qui éclaire et la vue et l'entendement des Spirituels, ce qui n'aurait pas lieu si le Seigneur n'avait pas uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; et s'il ne les avait pas unies, il n'y aurait plus eu aucun intellectuel ni aucun perceptif du bien et du vrai pour l'homme dans le monde, ni même pour l'Ange spirituel dans le ciel ; ainsi il n'y aurait eu pour eux rien de ce qui constitue la béatitude et la félicité, ni par conséquent rien de ce qui constitue le salut ; d'où il devient évident que le Genre humain n'aurait pu être sauvé, si le Seigneur n'eût pris l'Humain et ne l'eût glorifié. De là chacun peut maintenant voir ce qu'il en est de la croyance de ceux qui se flattent d'être sauvés, pourvu qu'ils pensent, d'après une sorte de mouvement intérieur, que le Seigneur a souffert pour eux et s'est chargé de leurs péchés, de quelque manière qu'ils aient vécu, lorsque cependant la lumière du ciel procédant du Divin Humain du Seigneur ne peut parvenir à d'autres qu'à ceux qui vivent dans le bien de la foi, c'est-à-dire dans la charité, ou, ce qui est la même chose, qui ont la conscience ; le plan même sur lequel cette lumière peut opérer, ou le réceptacle de cette lumière, est le bien de la foi, ou la charité, par conséquent la conscience : que les Spirituels aient le salut par le Divin Humain du Seigneur, on le voit numéros 1043, 2661, 2716, 2718.

  
/ 10837