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Genèse 17:21

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21 J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #2063

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2063. Tu ne t'appelleras pas de son nom, Saraï, parce que Sarah sera son nom, signifie qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin : on en trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus sur Abraham, vers. 5, où sont ces paroles : on ne l'appellera plus de ton nom Abram, et ton nom sera Abraham paroles qui signifient pareillement qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin ; Voir numéro 209 ; car la lettre (H), qui a été ajoutée au nom Sarah, a été tirée du nom de Jéhovah, afin que Sarah représentât, comme Abraham, le Divin du Seigneur, savoir le Divin mariage du Bien avec le Vrai dans le Seigneur, Abraham le Divin Bien, et Sarah le Divin Vrai, dont devait naître le Divin Rationnel qui est Isaac. Le Divin Bien, qui est l'amour, et respectivement à tout le genre humain, la Miséricorde, fut l'Interne du Seigneur, c'est-à-dire Jéhovah, qui est le Bien même ; c'est ce Bien qui est représenté par Abraham ; le Vrai qui devait être conjoint au Divin Bien a été représenté par Sarah, et quand ce Vrai est aussi devenu Divin, il est représenté par Saraï, car le Seigneur, comme il a déjà été dit très-souvent, s'est avancé par une progression successive vers l'union avec Jéhovah ; le Vrai représenté par Saraï n'était pas encore Divin, quand il n'avait pas encore été uni au Bien au point que le vrai procédât du Bien ; mais quand il eut été uni au Bien, tellement qu'il procédait du Bien, il fut Divin, et alors le Vrai lui-même fut aussi le Bien, parce qu'il était le vrai du Bien ; autre est le vrai qui tend au Bien pour être uni au Bien, et autre est le vrai qui a été tellement uni au Bien, qu'il précède tout-à-fait du Bien ; le vrai qui tend au Bien tire encore quelque chose de l'humain, tandis que le vrai qui a été tout-à-fait uni au Bien se dépouille de tout ce qui est humain et se revêt du Divin. Cela peut être illustré, comme ci-dessus, par quelque chose de semblable chez l'homme : quand l'homme est régénéré, c'est-à-dire, quand il doit être conjoint au Seigneur, il s'avance vers la conjonction par le Vrai, c'est-à-dire, par les vrais de la foi, car personne ne peut être régénéré que par les connaissances de la foi, qui sont les vrais par lesquels on s'avance vers la conjonction ; le Seigneur va au-devant de ces vrais par le bien, c'est-à-dire par la charité, et il adapte la charité aux connaissances de la foi, ou ce qui est la même chose, au vrais qui sont chez l'homme ; en effet, tous les vrais sont des vases récipients du bien ; c'est pourquoi plus les vrais sont réels et sont multipliés, plus le bien à la faculté de les recevoir comme vases, de les disposer en ordre, et enfin de se manifester au point que les vrais n'apparaissent pas, si ce n'est qu'autant que le bien est transparent par eux ; ainsi le vrai devient céleste spirituel : comme le Seigneur est seulement présent dans le bien qui appartient à la charité seule, l'homme est ainsi conjoint au Seigneur ; et par le bien, c'est-à-dire, par la charité, il est gratifié d'une conscience, d'après laquelle ensuite il pense le vrai et fait ce qui est droit, mais selon les vrais et les principes de droiture auxquels est adapté le bien ou la charité.

  
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