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Genèse 15:18

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18 En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #1799

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1799. Voici, le fils de ma maison sera mon héritier, signifie que l'Externe seulement était dans le Royaume du Seigneur : cela est évident d'après la signification l'héritier et d'hériter, dans le sens interne ; Devenir héritier ou hériter signifie la vie éternelle dans le Royaume du Seigneur. Tous ceux qui sont dans le Royaume du Seigneur sont héritiers, car ils vivent de la vie du Seigneur, qui est la vie de l'amour mutuel, et de la ils sont appelés fils ; les fils ou les héritiers du Seigneur sont tous ceux qui sont dans sa vie, parce que leur vie précède de Lui, et qu'ils sont nés de Lui, c'est-à-dire, qu'ils ont été régénérés par Lui ; Ceux qui naissent de quelqu'un sont ses héritiers, ainsi en est-il de tous ceux qui sont régénérés par le Seigneur, car alors ils reçoivent la vie du Seigneur. Dans le Royaume du Seigneur il y a des Externes, des Intérieurs et des Internes ; les bons Esprits, qui sont dans le Premier Ciel, sont les Externes ; les Esprits Angéliques, qui sont dans le Second Ciel, sont les Intérieurs : les Anges, qui sont dans le Troisième Ciel, sont les Internes : Ceux qui sont Externes ne sont pas aussi proches ou aussi près du Seigneur que ceux qui sont les Intérieurs, ni ceux-ci aussi proches ou aussi près de ceux qui sont Internes : Le Seigneur par son Amour Divin, ou sa Miséricorde, veut les avoir tous près de Lui ; il ne veut pas qu'ils se tiennent en dehors, c'est-à-dire dans le Premier Ciel, mais il veut qu'ils soient tous dans le Troisième, et s'il se pouvait, non seulement chez Lui, mais même en Lui ; tel est l'Amour Divin ou l'Amour du Seigneur. Or, comme l'Eglise alors était seulement dans les Externes, le Seigneur s'en plaignait ici, en disant : Voici, le fils de ma maison sera mon héritier, ce qui signifie qu'il n'y avait par conséquent que l'Externe dans son Royaume ; mais il reçoit aussitôt après une consolation et une promesse au sujet des Internes, comme on le verra dans les Versets suivants. J'ai déjà expliqué ce que c'est que l'Externe de l'Eglise, numéros 1083, 1098, 1100, 1151, 1153 ; le Doctrinal lui-même ne fait pas l'Externe et fait encore moins l'Interne, comme je l'ai dit ci-dessus ; ce n'est pas lui qui distingue les Eglises chez le Seigneur, mais ce qui les distingue, c'est la Vie selon les Doctrinaux, qui tous, quand ils sont vrais, regardent la Charité comme leur fondement ; à quoi sert le Doctrinal, sinon à enseigner comment l'homme doit être ? Dans la Chrétienté, ce sont les Doctrinaux qui distinguent les Eglises, et de là on se qualifie de Catholiques-Romains, de Luthériens, de Calvinistes ou de Reformes et d'Evangéliques, sans parler des autres qualifications. Si on se qualifie ainsi, c'est d'après le Doctrinal seul, ce qui n'arriverait certainement pas, si l'on prenait, pour le principal de la foi, l'Amour dans le Seigneur et la Charité envers le prochain ; alors il y aurait seulement des variétés d'opinion sur les mystères de la foi, et les vrais Chrétiens les laisseraient à chacun selon sa conscience, et diraient dans leur cœur qu'on est vraiment Chrétien, quand on vit comme un Chrétien, ou comme le Seigneur l'enseigne. De toutes ces diverses Eglises il s'en formerait ainsi une seule, et tous les débats, qui n'existent que par le Doctrinal seul, s'évanouiraient ; les haines même des uns contre les autres se dissiperaient à l'instant, et le Royaume du Seigneur s'établirait sur la terre. L'Eglise Ancienne, qui exista immédiatement après le déluge, quoique répandue dans plusieurs Royaumes, fut cependant telle, c'est-à-dire que ses membres différaient beaucoup entre eux quant aux Doctrinaux, mais que néanmoins ils faisaient de la Charité le principal, et considéraient le culte, non d'après les Doctrinaux qui appartiennent à la foi, mais d'après la Charité qui appartient à la vie ; c'est ce qu'on entend par ces mots : Il y eut pour tous une seule lèvre et les mêmes paroles, - Genèse 40:1. Voir numéro 1285.

  
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