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Ézéchiel 9

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1 Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main!

2 Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.

3 La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.

4 L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.

5 Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde!

6 Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.

7 Il leur dit: Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis!... Sortez!... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.

8 Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah! Seigneur Eternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem?

9 Il me répondit: L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Eternel a abandonné le pays, L'Eternel ne voit rien.

10 Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête.

11 Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse: J'ai fait ce que tu m'as ordonné.

   

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Arcanes Célestes #7601

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7601. Et le lin, signifie le vrai du naturel extérieur : cela est évident par la signification du lin, en ce que c'est le vrai, mais le vrai du naturel extérieur, ainsi qu'il va être exposé ; qu'il y ait un naturel extérieur et un naturel intérieur, on le voit numéro 4570, 5118, 5497, 5649 ; et qu'il y ait en conséquence dans le naturel un vrai et un bien intérieurs et un vrai et un bien extérieurs , on le voit numéros 3293, 3294 ; le vrai et le bien du naturel extérieur sont signifiés par le lin et par l'orge, et le bien et le vrai du naturel intérieur, par le froment et par l'épeautre. Dans ce Verset et dans le suivant, il s'agit des vrais et des biens qui ont été détruits et dévastés, et des biens et des vrais qui n'ont point été détruits ni dévastés ; ainsi des vrais et des biens qui ont été cachés et mis en réserve pour l'usage, et de ceux qui n'ont été ni cachés ni mis en réserve ; car chez les méchants, quand ils sont dévastés, c'est-à-dire, séparés d'avec les vrais et les biens, et abandonnés à leurs maux et à leurs faux , ils sont alors dévastés quant à ces vrais et à ces biens qui sont dans le naturel extérieur et y ont été adjoints aux faux et aux maux ; que ces vrais et ces biens regardent en bas, et ne peuvent par cette raison être mis en réserve, on le verra ci-dessous numéros 7604, 7607 : au contraire les vrais et les biens du naturel intérieur ne sont point dévastés, mais sont portés davantage en dedans et y sont mis en réserve pour l'usage ; et alors la communication entre le naturel intérieur et le naturel extérieur est tellement fermée, que rien du bien et du vrai ne peut influer du naturel intérieur dans le naturel extérieur, si ce n'est seulement une sorte de commun, par lequel les méchants peuvent raisonner et enchaîner des arguments pour confirmer les faux et les maux. Ces biens et ces vrais qui sont mis en réserve, sont signifiés dans la Parole par les restes, voir numéros 468, 530, 560, 561, 576, 661, 798, 1738, 1906, 2284, 5135, 5342, 5344, 5897, 5898, 5899, 6156, 7556. Maintenant, dans ces deux Versets, il s'agit de ces deux sortes de vrais et de biens, et elles sont signifiées par le lin et par l'orge qui furent frappés, parce que l'orge était en épi mûrissant et le lin en tuyau, et par le froment et l'épeautre qui ne furent point frappés, parce qu'ils étaient cachés. Si le lin signifie le Vrai, c'est d'après les représentatifs dans le ciel ; dans le ciel, ceux qui sont dans le Vrai du naturel apparaissent vêtus de blanc, et ce blanc apparaît comme de lin ; le vrai même du naturel y est aussi représenté comme un tissu de fils très-purs de lin ; ces fils à l'instar des fils de soie apparaissent brillants, d'une belle transparence et doux, et le vêtement qui en est composé est semblable, si le vrai qui est ainsi représenté provient du bien ; au contraire, ces fils qui sont comme des fils de lin n'apparaissent ni transparents, ni brillants, ni doux, mais ils sont comme durs et fragiles, et cependant blancs, si le vrai qui est ainsi représenté ne provient pas du bien. D'après cela, on peut voir maintenant ce que signifient les Anges qui apparurent vêtus de lin blanc devant des hommes, par exemple ceux dont il est parlé dans Jean :

« Et il sortit du temple sept Anges, ayant les sept plaies, vêtus d'un lin blanc et éclatant, et la poitrine ceinte de ceintures d'or. » - Apocalypse 15:6 :

Dans Daniel :

« J'élevai mes yeux et je vis, et voici, un homme vêtu de lin, dont les reins (étaient) ceints d'or d'Uphaz. » - Daniel 10:5.

Dans Ézéchiel :

« Voici, six hommes venaient par le chemin de la porte supérieure, et chacun avait son instrument de dispersion dans sa main, mais (il y avait) un homme au milieu d'eux, vêtu de lin, et un encrier d'écrivain sur ses reins. » - Ézéchiel 9:2.

Il est parlé de cet Ange plus loin dans ce même Chapitre, Vers. 3, 4, et Chapitre 10 : Vers. 2 à 7 : et dans le Même Prophète, il est dit de l'Ange, qui mesura le nouveau Temple, qu'il avait

« un cordeau de lin, et une canne à mesurer, dans sa main. “ - Ézéchiel 40:3, , Marc 16:5Jean 20:11-12.

Comme le Lin signifiait le vrai du naturel extérieur, et que le naturel extérieur enveloppe les intérieurs, c'est en conséquence ce vrai qui a été représenté par les habits de lin dont les Anges étaient vêtus, et aussi par les vêtements de lin dont était habillé Aharon , quand il faisait le service dans le Saint ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Quand Aharon entrera dans le Saint, il se revêtira d'une tunique de Lin de Sainteté, et il se ceindra d'une ceinture de lin, et il mettra sur lui une tiare de lin, voilà les vêtements de sainteté. " - Lévitique 16:3-4.

Pareillement dans Ézéchiel :

« Les prêtres Lévites, fils de Sadoch, quand ils entreront par les portes du parvis intérieur, se vêtiront d'habits de lin, et sur eux il ne montera point de laine ; quand ils feront le service aux portes du parvis intérieur et au-dedans, des tiares de lin seront sur leur tête, des caleçons de lin seront sur leurs reins. » - Ézéchiel 44:17-18.

Là, il s'agit du nouveau Temple et de la nouvelle Jérusalem, par lesquels le Royaume du Seigneur est entendu. C'est pour cela aussi que les Prêtres portaient des

« Ephods de lin. “ - 1 Samuel 22:18v : -et que Samuel

« faisait le service devant Jéhovah, étant jeune garçon, ceint d'un Éphod de lin. » - 1 Samuel 1 Samuel 2:18 :

Et que David, quand on transportait l'Arche dans sa ville,

« était ceint d'un Éphod de lin. » - 2 Samuel 6:14.

D'après cela, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur, quand il lava les pieds des disciples

« se ceignit d'un linge de lin, et essuya leurs pieds avec le linge dont il était ceint. » - Jean 13:4-5.

En effet, l'action de laver les pieds signifiait la purification des péchés, qui se fait par les vrais de la foi, car par eux l'homme apprend comment il doit vivre. Le Lin signifie aussi le Vrai dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit au Prophète : En t'en allant achète-toi une Ceinture de lin, et mets-la sur tes reins, mais par l'eau ne la passe point. Prends la ceinture, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et cache-la dans le trou d'un rocher. Au bout de plusieurs jours, quand il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée, voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien. » - .

Par la ceinture de lin sur les reins était représenté le vrai d'après le bien, tel qu'il est dans le commencement quand l'Église est instaurée par le Seigneur, et tel qu'il devient ensuite, en ce que vers la fin il a été corrompu et n'est plus bon à rien. Dans Ésaïe :

« Ils rougiront de honte les ouvriers en lin de soie, et les tisserands d'étoffes percées à jour. » - Ésaïe 19:9.

Là, il s'agit de l'Egypte, travailler en lin de soie, c'est forger des vrais.

Dans Moïse :

« Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne ensemble ; tu ne te vêtiras point d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble. » - Deutéronome 22:10-11.

Par le bœuf est signifié le bien du naturel, par l'âne le vrai du naturel, pareillement par la laine et par le lin ; ne pas labourer avec un bœuf et un âne ensemble, et ne pas se vêtir d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble, signifiait qu'on ne devait pas être dans un double état, savoir, dans le bien et de là regarder le vrai, et en même temps dans le vrai et de là regarder le bien ; ceci renferme la même chose que ce qui est renfermé dans les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) clans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêtement. » - Matthieu 24:17-18.

voir ce qui a été dit sur ce passage numéro 3652 (fin). : en effet, ceux qui d'après le bien regardent le vrai sont dans le ciel intérieur, et ceux qui d'après le vrai regardent le bien sont dans le ciel extérieur ; ceux-ci d'après le monde regardent le ciel, ceux-là d'après le ciel regardent le monde, ainsi ils sont dans une sorte de rapport opposé, et en conséquence si les deux étaient ensemble, l'un détruirait l'autre.

  
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Arcanes Célestes #5342

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5342. Et il déposa la nourriture dans les villes, signifie qu'il replaça dans les intérieurs, à savoir, les vrais adjoints au bien : on le voit par la signification de déposer ici, en ce que c'est replacer ; par la signification de la nourriture, en ce que c'est le vrai adjoint au bien, numéro 5340 ; et par la signification des villes, en ce qu'elles sont les intérieurs du mental naturel, numéro 5297. Que les vrais adjoints au bien soient replacés dans les inférieurs du mental naturel, et y soient conservés pour l'usage de la vie suivante, surtout pour l'usage dans les tentations quand l'homme est régénéré, c'est là un arcane que peu d'hommes connaissent aujourd'hui ; il faut donc dire ce qu'il en est, car par les sept années d'abondance sont signifiés les vrais d'abord multipliés, et par le blé placé dans les villes et au milieu, il est signifié que ces vrais adjoints au bien ont été renfermés dans les intérieurs de l'homme ; et par les sept années de famine, et l'entretien procuré alors par les amas, il est signifié l'état de la régénération par les vrais adjoints au bien renfermés dans les intérieurs ; voici cet arcane : Depuis le premier âge de l'enfance jusqu'au commencement du second âge de l'enfance, l'homme est introduit par le Seigneur dans le ciel, et même parmi les anges célestes, par lesquels il est tenu dans l'état de l'innocence ; que ce soit là l'état des petits enfants jusqu'au commencement du second âge de l'enfance, cela est connu : quand l'âge de la seconde enfance commence, l'homme dépouille par degrés l'état de l'innocence, mais néanmoins il est tenu dans l'état de la charité par l'affection de la charité mutuelle envers ceux qui sont semblables à lui ; cet état chez un grand nombre continue jusqu'à l'adolescence, l'homme est alors parmi les anges spirituels ; comme il commence alors à penser par lui-même, et à agir selon ce qu'il pense, il ne peut plus être tenu dans la charité, comme précédemment, car il évoque alors les maux héréditaires par lesquels il se laisse conduire ; quand arrive cet état, les biens de la charité et de l'innocence, qu'il avait reçus précédemment, sont exterminés selon les degrés d'après lesquels il pense les maux et les confirme par l'acte, néanmoins ils ne sont pas exterminés, mais ils sont conduits par le Seigneur vers les intérieurs et y sont renfermés ; mais comme il n'a pas encore connu les vrais, il en résulte que les biens de l'innocence et de la charité, qu'il avait reçus dans ces deux états, n'ont pas encore été qualifiés, car les vrais donnent la qualité au bien et le bien donne l'essence aux vrais ; c'est pour cela qu'à partir de cet âge il est imbu de vrais par les instructions, et surtout par ses propres pensées et par les confirmations qui en proviennent ; autant donc il est alors dans l'affection du bien, autant par le Seigneur les vrais sont conjoints au bien chez lui, numéro 5340, et sont serrés pour les usages ; c'est cet état qui est signifié par les sept années d'abondance de vivres ; ces vrais adjoints au bien sont les choses qui dans le sens propre sont appelées Restes : autant donc l'homme se laisse régénérer, autant les restes servent à l'usage, car autant le Seigneur en retire et en replace dans le naturel, afin que la correspondance des extérieurs avec les intérieurs, ou des naturels avec les spirituels, soit produite, cela s'opère dans l'état qui est signifié par les sept années de famine ; voilà quel est l'arcane. L'homme de l'Eglise croit aujourd'hui que, quelle que soit la vie d'une personne, elle peut toujours par Miséricorde être reçue dans le ciel, et y jouir de la béatitude éternelle, car il s'imagine que c'est seulement une admission ; mais il se trompe grossièrement ; personne, en effet, ne peut être ni admis ni reçu dans le ciel sans avoir reçu la vie spirituelle, or personne ne peut recevoir la vie spirituelle sans être régénéré, et personne ne peut être régénéré que par le bien de la vie conjoint au vrai de la doctrine, c'est par là qu'on a la vie spirituelle ; que personne ne puisse venir dans le ciel, sans avoir reçu la vie spirituelle par la régénération, le Seigneur le dit clairement dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. » Jean 3:3 ; et ensuite :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Ibid. Vers. 5 ; l'eau est le vrai de la doctrine, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, et l'esprit est le bien de la vie : personne n'entre par le baptême, mais le baptême est le significatif de la régénération, duquel l'homme de l'Église doit se ressouvenir.

  
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