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Ézéchiel 7:26

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26 Il arrive malheur sur malheur, Un bruit succède à un bruit; Ils demandent des visions aux prophètes; Les sacrificateurs ne connaissent plus la loi, Les anciens n'ont plus de conseils.

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Arcanes Célestes #9166

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9166. Serment de Jéhovah il y aura entre eux deux, signifie la recherche par les vrais tirés de la Parole sur ces vrais et ces biens en général et en particulier : on le voit par la signification du serment, en ce que c'est la confirmation par les vrais, numéros 2842, 3037, 3375 ; de là le serment de Jéhovah, c'est par les vrais tirés de la Parole, car dans la Parole sont les vrais de Jéhovah, ou les vrais Divins ; et par la signification d'eux deux, en ce que c'est dans toutes choses en général et en particulier, car entre les deux dans le sens interne signifie non pas entre deux personnes, mais dans toutes choses en général et en particulier, puisque deux est la conjonction en un, numéros 1686, 3519, 5194, 8423, ainsi c'est tout ce qui est en un, ou toutes et chacune des choses qui y sont : que ce soit, là ce qui est perçu dans le ciel par deux, c'est parce que quand les Anges s'entretiennent de deux vrais qui ne s'accordent pas entre eux, au-dessous se présentent deux esprits qui discutent, lesquels sont les sujets de plusieurs sociétés ; toutes et chacune des choses qui appartiennent à l'un de ces vrais sont vues chez l'un de ces esprits, et toutes et chacune des choses qui appartiennent à l'autre vrai sont vues chez l'autre esprit, de là il est perçu comment ces vrais peuvent être conjoints ; que cela soit ainsi, c'est ce qu'il m'a été donné de savoir par expérience ; de là vient que deux signifie aussi le plein, numéro 9103. S'il a été permis à la Nation Israélite et Juive de jurer par Jéhovah, c'est parce qu'ils étaient non pas hommes internes mais hommes externes, et que dans le culte Divin ils étaient dans l'externe sans l'interne ; qu'ils aient été tels, on le voit, numéros 4281, 4293, 4429, 4433, 4680, 4844, 4847, 4865, 4903, 6304, 8588, 8788, 8806 ; la confirmation du vrai, quand elle tombe dans l'homme externe séparé de l'homme interne, se fait par le serment ; il en est autrement quand elle tombe dans l'externe par l'interne ; en effet, dans l'interne le vrai apparaît dans sa lumière, mais dans l'externe sans l'interne le vrai apparaît dans les ténèbres : de là vient que les Anges célestes, qui sont dans le ciel intime ou troisième ciel, étant dans la plus grande lumière ne confirment pas même les vrais par des raisons, encore moins discutent-ils ou raisonnent-ils sur les vrais, mais ils disent seulement oui ou non, et cela parce qu'ils les perçoivent et les voient par le Seigneur ; c'est de là que le Seigneur a dit en parlant des serments :

« Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments : mais Moi, je vous dis : Tu ne jureras en aucune sorte, ni par le Ciel, parce qu'il est le trône de Dieu ; ni par la Terre, parce quelle est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce qu'elle est la ville du grand Roi ; tu ne jureras point non plus par ta Tête, parce que tu ne peux faire un seul cheveu blanc ou noir. Mais que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du mal. “ - ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, c'est que les vrais Divins doivent être confirmés d'après le Seigneur et non d'après l'homme, ce qui a lieu quand les hommes sont internes et non externes ; car les hommes externes les confirment par des serments ; mais les hommes internes les confirment par des raisons ; les hommes qui sont encore plus intérieurs ne les confirment pas, mais ils disent seulement que telle chose est ainsi ou n'est pas ainsi ; les hommes externes sont ceux qui sont appelés hommes naturels ; les hommes internes, ceux qui sont appelés hommes spirituels ; et les hommes encore plus intérieurs ceux qui sont appelés hommes célestes ; que ceux-ci, savoir, les célestes, perçoivent d'a-près le Seigneur si telle chose est un vrai ou n'est pas un vrai, on le voit, numéros 2708, 2715, 2718, 3246, 4448, 7877 ; d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppent ces paroles du Seigneur :

« Tu ne jureras en aucune sorte, » puis celles-ci :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non,

« mais il faut expliquer pourquoi il est dit aussi qu'on ne doit jurer ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem, ni par la tête ; et que tout discours en sus de oui, oui ; non, non, vient du mal : Jurer par le Ciel, c'est par le Divin Vrai, ainsi par le Seigneur qui est là, car le Ciel est Ciel non d'après les anges considérés en eux-mêmes, mais d'après le Divin Vrai procédant du Seigneur, ainsi d'après le Seigneur, dans les Anges ; car le Divin en eux fait qu'ils sont Anges et appelés Anges du ciel ; c'est de là que ceux qui sont dans le ciel sont dits être dans le Seigneur ; c'est aussi de là que le Seigneur est tout dans toutes et dans chacune des choses du ciel, et que les anges sont les Vrais Divins, parce qu'ils sont les récipients du Vrai Divin procédant du Seigneur ; que le ciel soit ciel et appelé ciel d'après le Divin du Seigneur dans le ciel, on le voit, numéros 552, 3038, 3700 ; on voit aussi que les anges sont les vrais Divins, numéros 4295, 4402, 7268, 7873, 8301 ; et que par l'Ange dans la Parole il est entendu quelque chose du Seigneur, numéros 1925, 2821, 3039, 4085, 4295, 6280 : comme le Ciel est le Seigneur quant au Divin Vrai, c'est pour cela qu'il est dit,

« Tu ne jureras point par le ciel, parce qu'il est le trône de Dieu, car le Trône de Dieu est le Divin Vrai qui procède du Seigneur, numéros 5313, 6397, 9039. Jurer par la terre, c'est, par l'Église, ainsi par le Divin Vrai dans l'Église ; car de même que le ciel est le Seigneur d'après le Divin Vrai qui procède du Seigneur, de même l'Église l'est aussi, puisque l'Église est le Ciel du Seigneur ou le Royaume du Seigneur dans les terres ; que la Terre dans la Parole soit l'Église, on le voit, numéros 662, 1066, 1262, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; et comme la terre est l'Église, où le Divin du Sei-gneur est au-dessous du ciel, voilà pourquoi il est dit :

« Tu ne jureras point par la terre, parce qu'elle est le marchepied des pieds de Dieu ; » le marchepied des pieds est le Vrai Divin au-dessous du Ciel, tel qu'est la Parole dans le sens littéral, car sur ce sens est appuyé et comme établi le Vrai Divin dans le Ciel, c'est-à-dire, la Parole dans le sens interne ; ce vrai est signifié par le marchepied des pieds, dans David, Psaumes 132:7 ; dans Ésaïe 60:13 ; et dans Jérémie, Lamentations 2:1.

Jurer par Jérusalem, c'est par la doctrine du vrai d'après la Parole, car Jérusalem dans le sens large est l'Église, numéros 2117, 3654 ; mais lorsqu'il est dit la terre, qui est l'Église, et ensuite Jérusalem, Jérusalem est la doctrine de l'Église, par conséquent la doctrine du Vrai Divin d'après la Parole ; c'est de là qu'elle est dite là Ville du grand Dieu ; car par la ville dans la Parole, dans le sens interne, est signifiée la doctrine du vrai, voir numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4478, 4492, 4493. Jurer par sa tête, c'est par le vrai que l'homme lui-même croit être le vrai et en fait une chose de sa foi, car ce vrai chez l'homme fait la tête, et est aussi signifié par la tête, dans ; dans ; dans Matthieu 6:17, et ailleurs ; voilà pourquoi il est dit aussi :

« Parce que tu ne peux faire un seul cheveu blanc ou noir, car le cheveu est le vrai de l'homme externe ou naturel, numéro 3301, tel qu'il est pour ceux qui sont dans la foi du vrai, non d'après ce qu'ils perçoivent être vrai, mais d'après ce que la doctrine de l'Église enseigne être vrai ; et comme ils ne savent pas le vrai d'autre part, il est dit qu'il ne faut pas jurer par ce vrai, parce qu'ils ne peuvent faire un seul cheveu blanc ou noir ; faire un cheveu blanc, c'est dire que le vrai est vrai d'après soi ; et faire un cheveu noir, c'est dire que le faux est faux d'après soi ; car le blanc se dit du vrai, numéros 3301, 3993, 4007, 5319 ; et par suite le noir se dit du faux. Maintenant, d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par il ne faut jurer en aucune sorte, ni par le Ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem, ni par sa Tête, c'est-à-dire que le Vrai Divin ne doit point être confirmé d'après l'homme, mais qu'il doit l'être d'après le Seigneur chez l'homme : c'est pour cela qu'il est dit en dernier lieu :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du mal ; en effet, ceux qui d'après le Seigneur perçoivent et voient le vrai, ne le confirment pas autrement ; ainsi font les Anges du ciel intime ou troisième ciel, qui sont appelés Anges Célestes, et dont il a été parlé ci-dessus : si le discours en sus vient du mal, c'est parce que ce qui est en sus vient non pas du Seigneur, mais du propre de l'homme, ainsi du mal, car le propre de l'homme n'est absolument que mal, voir numéros 210, 215, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 3812 (fin), 4328, 5660, 8941, 8944. D'après cela, on voit clairement encore comment le Seigneur a parlé, c'est-à-dire que dans toutes et dans chacune de ses paroles il y a un sens interne, parce qu'il a parlé d'après le Divin, ainsi pour les Anges en même temps que pour les hommes, car les Anges perçoivent la Parole selon son sens interne.

  
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Arcanes Célestes #3301

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3301. Que la tunique poilue signifie le vrai du naturel, on le voit par la signification de la tunique, en ce que c'est ce qui enveloppe une autre chose ; ici par conséquent c'est le vrai, parce que le vrai enveloppe le bien, car le vrai est comme un vêtement, numéros 1073, 2576, ou, ce qui est presque la même chose, le vrai est le vase récipient du bien, numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269 ; on le voit aussi par la signification de poilue, en ce que c'est le naturel quant au vrai : le Poil, ou le cheveu, est quelquefois mentionné dans la Parole, et il y signifie le naturel ; cela vient de ce que les poils sont des excroissances dans les derniers de l'homme, comme est aussi le naturel relativement à son rationnel et à ses intérieurs ; il semble à l'homme, quand il vit dans le corps, que le naturel soit en lui le tout, mais cela est si éloigné du vrai, que le naturel est plutôt une excroissance de ses internes, comme les poils le sont des choses qui appartiennent au corps ; ils procèdent aussi presque pareillement des internes ; c'est même pour cela que les hommes qui, dans la vie du corps, ont été purement naturels, quand dans l'autre vie ils se présentent à la vue selon cet état, paraissent couverts de poils sur presque toute la face ; et en outre, le naturel de l'homme est représenté par des cheveux ; quand il procède du bien, par des cheveux beaux et élégamment arrangés ; mais quand il ne procède pas du bien, par des cheveux sales et en désordre ; c'est d'après ce représentatif que les poils ou les cheveux, dans la Parole, signifient le Naturel principalement quant au vrai ; comme dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là les prophètes seront couverts de honte, l'homme à cause de sa vision, quand il aura prophétisé, et ils ne revêtiront point la tunique de poil pour mentir. » - Zacharie 13:4.

Les prophètes, ce sont ceux qui enseignent les vrais ; ici, ceux qui enseignent les faux, numéro 2534 ; la vision, ce sont les vrais ; ici, les faux : la tunique de poil, c'est le naturel quant au vrai ; et comme le faux était en eux et non le vrai, il est dit pour mentir ; les prophètes étaient vêtus de tuniques de poil, afin de représenter ce vrai, parce qu'il est externe ; c'est donc aussi à cause d'un tel vêtement qu'Elie le Thesbite est appelé « homme poilu. » - 2 Rois 1:8.

Et Jean qui fut le dernier des Prophètes, avait un vêtement de Poils de chameau, dans Matthieu 3:4.

Que les chameaux signifient les scientifiques dans l'homme naturel, on le voit numéros 3048, 3071, 3143, 3145, et que les scientifiques soient les vrais de l'homme naturel, on le voit numéro 3293. Que la chevelure ait signifié le naturel quant au vrai, cela est bien évident d'après les Naziréens, auxquels il avait été ordonné que, pendant tous les jours de leur Naziréat, le rasoir ne passât point sur leur tête, jusqu'à ce que les jours qu'ils devaient être en abstinence pour Jéhovah fussent accomplis, pendant lesquels ils laisseraient croître la chevelure de leur tête ; et qu'alors ils raseraient la tête de leur Naziréat à la porte de la Tente de la convention, et mettraient leurs cheveux sur le feu qui était sous le sacrifice eucharistique, dans Nombres 6:5, 18-19.

Les Naziréens représentaient le Seigneur quant au Divin Humain, et par suite l'homme de l'Eglise Céleste, qui est la ressemblance du Seigneur, numéro 51, et le naturel de cet homme par la chevelure ; c'est pourquoi, quand ils étaient sanctifiés, ils devaient dépouiller leur homme naturel ancien ou précédent, dans lequel ils étaient nés, et revêtir l'homme nouveau, ce qui était signifié en ce qu'après l'accomplissement des jours qu'ils devaient être en abstinence pour Jéhovah, ils raseraient leur tête et déposeraient leurs cheveux sur le feu qui était sous le sacrifice ; en effet, l'état de l'homme céleste consiste en ce qu'il soit dans le bien, et que d'après le bien il sache tous les vrais, et nullement en ce qu'il pense et parle au sujet du bien d'après les vrais, ni, à plus forte raison, d'après les scientifiques, Voir numéros 202, 337, 2715, 2718, 3246 ; en outre les hommes célestes sont tels, qu'avant de se dépouiller de cet état, ils sont quant au vrai dans un naturel si puissant, qu'ils peuvent combattre contre les enfers, car c'est le vrai qui combat et jamais le bien ; les enfers ne peuvent approcher du bien, pas même de loin ; que tel soit le vrai et que tel soit le bien , on le voit numéros 1950, 1951. Par là on peut voir pourquoi Simson tirait sa force de sa chevelure ; il en est ainsi parlé :

« L'Ange de Jéhovah apparut à la mère de Simson, en disant : Voici, tu concevras et tu enfanteras un fils ; et le rasoir ne montera point sur sa tête, l'enfant sera Naziréen de Dieu dès l'utérus, » - Juges 13:3, 5.

Ensuite il déclara à Délila, que s'il était rasé, sa force se retirerait de lui, et qu'il deviendrait faible ; et quand il eut été rasé, sa force se retira, et les Philistins s'emparèrent de lui ; et plus tard, quand les cheveux de sa tête eurent commencé à croître, sa force revint au point qu'il renversa les colonnes de la maison, - .

qui ne voit pas qu'il y a dans ces faits un arcane céleste, et que cet arcane ne peut être connu, si on n'est pas instruit des représentatifs, c'est-à-dire si on ne sait pas que le Naziréen représentait l'homme Céleste, et que, tant qu'il avait ses cheveux, il représentait le naturel de cet homme qui est, comme il vient d'être dit, dans un vrai si puissant et si fort ; et comme, à cette époque, tous les représentatifs qui avaient été commandés par le Seigneur avaient une telle puissance et un tel effet, de là venait la force de Simson ; mais celui-ci n'avait pas été un Naziréen sanctifié comme ceux dont il vient d'être parlé, c'est-à-dire qu'il n'avait pas revêtu l'état du bien à la place de l'état du vrai ; l'effet de sa force par rapport à ses cheveux venait principalement de ce qu'il représentait le Seigneur, qui devait, par l'homme naturel quant au vrai, combattre contre les enfers et les subjuguer, et cela, avant de revêtir le Divin Bien et le Divin Vrai, même quant à l'homme naturel. Par là aussi on peut voir pourquoi il fut ordonné que le grand Prêtre, sur la tête duquel l'huile de l'onction avait été répandue, et dont la main avait été remplie pour se revêtir des vêtements, ne raserait point sa tête, et ne déchirerait point ses vêtements, » - Lévitique 21:10.

Et pareillement que les Prêtres Lévites, lorsqu'il s'agit du nouveau Temple, ne raseraient point leur tête et ne laisseraient point croître leur chevelure. » - Ézéchiel 44:20.

C'était afin qu'ils représentassent le Divin Naturel du Seigneur quant au vrai qui procède du bien, et est nommé le vrai du bien. Que le poil ou le cheveu signifie le Naturel quant au vrai, on le voit encore d'après les prophétiques de la Parole, par exemple dans Ézéchiel :

« Je t'ai rendue comme le germe du champ, de là tu as crû, et tu as grandi, et tu es devenue l'ornement des ornements, tes mamelles se sont affermies, et les cheveux se sont accrus. » - Ézéchiel 16:7.

Il s'agit de Jérusalem, qui est là l'Église Ancienne, laquelle s'est pervertie par laps de temps ; les mamelles affermies sont le bien naturel, les cheveux accrus sont le vrai naturel.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent placés, et que l'ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige, et la chevelure de sa tête comme de la laine propre ; son trône (était) comme une flamme de feu. » - Daniel 7:9 :

Et dans Jean :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au fils de l'homme, revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or, sa tête et ses cheveux blancs comme une laine blanche, comme de la neige, et ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 1:13-14.

Les cheveux blancs comme de la laine nette sont le Divin Naturel quant au vrai ; le vrai lui-même dans la Parole et dans les rites de l'Église Juive a été représenté par le blanc, et comme il provient du bien, il est appelé laine propre ; si la représentation du vrai se faisait par le blanc, et celle du bien par le rouge, c'était parce que le vrai appartient à la Lumière et le bien au Feu d'où procède la lumière. Les cheveux, comme toutes les autres choses dans la Parole, ont aussi un sens opposé, et signifient le Naturel quant au vrai perverti ; comme dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans la traversée du fleuve par le roi d'Aschur, la tête et les poils de pied, et même il consumera la barbe. » - Ésaïe 7:20, - Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi une épée tranchante, un rasoir de barbier, prends-le-toi, et fais-le passer sur ta tête et sur ta barbe ; ensuite prends-toi des balances à peser, et fais-en le partage ; tu (en) brûleras un tiers au feu dans le milieu de la ville, tu (en) frapperas un tiers de l'épée autour de la (ville) et tu (en) disperseras un tiers au vent ; tu en prendras un petit nombre, et tu les serreras dans tes pans (de robe) ; enfin tu en prendras de nouveau de ceux-ci, et tu les jetteras dans le milieu du feu, et tu les brûleras au feu ; d'où il sortira un feu contre toute la maison d'Israël. » - Ézéchiel 5:1-2, 3, 4, - il est ainsi décrit d'une manière représentative qu'il n'y avait plus aucun vrai naturel intérieur ni extérieur, ce qui est le cheveu et la barbe ; la destruction de ce vrai par les concupiscences est signifiée en ce qu'un tiers était brûlé au feu ; par les raisonnements, en ce qu'un tiers était frappé par l'épée autour de la ville ; et par les faux principes, en ce qu'un tiers était dispersé au vent ; ceci renferme la même chose que ce qui est enseigné par le Seigneur dans Matthieu, quand il dit de la semence, qui est le vrai, qu'une partie tomba entre les épines, une autre sur le rocher, et une autre sur le chemin, » - , .

Que les Cheveux signifient les vrais impurs et les faux qui appartiennent à l'homme naturel, c'est aussi ce qui a été représenté en ce que la femme d'entre les captifs des ennemis, qui allait se marier, était conduite dans la maison, après que les cheveux de sa tête avaient été rasés, ses ongles coupés, et les vêtements de sa captivité rejetés. » - Deutéronome 21:12-13.

Et en ce que, dans la consécration des Lévites on répandait sur eux l'eau de l'expiation, ils faisaient passer le rasoir sur toute leur chair, ils lavaient leurs vêtements, et ainsi étaient purs. » - Nombres 8:7.

Et aussi en ce que Nébuchadnézar fut chassé d'avec l'homme, afin qu'il mangeât l'herbe comme les bœufs, et que son corps fût arrosé de la rosée des cieux, jusqu'à ce que son poil crût comme les (plumes) des aigles, et ses ongles comme (ceux) des oiseaux. » - Daniel 4:30.

Dans la lèpre on observait les couleurs du poil et de la barbe, comme le blanc, le rougeâtre, le jaune et le noir ; on faisait de même pour les vêtements ; et l'homme guéri de la lèpre rasait tout le poil de sa tête, de sa barbe et de ses paupières, » - ; Lévitique 14:8-9, - cela signifiait les faux impurs provenant de la profanation, qui est la lèpre dans le sens interne. La calvitie, au contraire, signifiait le Naturel, dans lequel il n'y avait rien du vrai, comme dans Ésaïe :

« Il est monté à Bajith et à Dibon, aux hauts lieux pour pleurer sur Nébo, et sur Medba Moab hurlera ; sur toutes ses têtes la calvitie, toute barbe rasée. » - Ésaïe 15:2 :

Dans le Même :

« Il y aura au lieu d'un ouvrage de frisure la calvitie, le haie au lieu de la beauté. » - Ésaïe 3:24.

Les enfants qui crièrent à Elisée, monte Chauve, monte Chauve, et qui furent déchir@©s par des ours de la forêt, - Ésaïe 2 Rois 2:23-24, - représentaient ceux qui blasphèment la Parole, par exemple, en disant qu'elle ne renferme pas le vrai ; car Elisée représentait le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; par là aussi on voit clairement combien, à celle époque, les représentatifs avaient de puissance.

  
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