The Bible

 

Ézéchiel 24:1

Study

       

1 La neuvième année, le dixième jour du dixième mois, la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #10105

Study this Passage

  
/ 10837  
  

10105. Et tu cuiras sa chair en lieu saint, signifie la préparation du bien pour les usages de la vie par les vrais de la Doctrine dans l'illustration procédant du Seigneur : on le voit

Par la signification de cuire, en ce que c'est préparer pour l'usage de la vie par les vrais de la doctrine ; par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; et par la signification de en lieu saint, en ce que c'est d'après l'illustration Divine ; car le lieu saint, c'est où le Divin du Seigneur est présent, ainsi par application aux vrais de la doctrine, c'est où il y a illustration Divine, car là où le Divin du Seigneur est présent, il y a illustration,

Si cuire la chair du sacrifice, c'est préparer le bien pour l'usage de la vie par les vrais de la doctrine, c'est parce que la chair, par laquelle est signifié le bien, est ainsi préparée pour l'usage du corps ; de là, dans le sens spirituel, pour l'usage de la vie : que cette préparation se fasse par les vrais de la doctrine, cela est évident, puisque ces vrais enseignent l'usage ; les eaux aussi dans lesquelles sa cuisson se fait signifient les vrais, voir numéros 2702, 3058, 3424, 5668, 8568, 9323. Il est dit

« par les vrais de la doctrine dans l'illustration procédant du Seigneur, » parce que les vrais tirés de la Parole doivent être arrangés en doctrine, pour qu'ils servent à l'usage, ce qui doit être fait par ceux qui sont dans l'illustration procédant du Seigneur ; et dans l'illustration sont ceux qui, lorsqu'ils lisent la Parole, sont dans l'affection du vrai pour le vrai, et pour le bien de la vie, et non ceux qui sont dans cette affection pour la gloire d'eux-mêmes, pour la réputation ou le gain, comme foi. Que la Doctrine doive être entièrement tirée de la Parole, pour que la Parole soit comprise, on le voit, numéros 9025, 9409, 9410, 9424, 9430 ; et que ceux qui recueilleront la doctrine dans la Parole doivent être dans l'illustration procédant du Seigneur, ou le voit, numéros 9382, 9424. Que cuire dans les eaux, ce soit rédiger les vrais en doctrine, et ainsi préparer pour l'usage de la vie, cela au premier aspect paraît non conforme et éloigné ; mais que cependant il en soit ainsi, c'est ce qu'on peut voir d'après les passages de la Parole, où il est dit cuire dans les eaux, et aussi où il est parlé de la marmite dans laquelle se fait la cuisson, comme dans 2 Rois :

« Elisée revint à Gilgal, et la famine (était) dans la terre ; comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Dispose la marmite grande, et cuis un potage pour les fils des prophètes. Et l'un (d'eux) sortit dans le champ pour recueillir des légumes, et il trouva un cep sauvage, et il recueillit sur lui des coloquintes, et il les coupa dans la marmite du potage. Quand ils mangèrent du potage, ils crièrent : La mort dans la marmite ! homme de Dieu ! Il dit donc que l'on prît de la farine, qu'il jeta dans la marmite, et il dit : Verse au peuple pour qu'on mange ; alors il n'y eut rien de mauvais dans la marmite. » - .

Ce miracle, comme tous les autres dans la Parole, enveloppe des saints de l'Église, qui sont clairement manifestés par le sens interne' ; d'après ce sens, on sait qu'Elisée, de même qu'Élie, a représenté le Seigneur quant à la Parole ; que les fils des prophètes sont ceux qui enseignent les vrais d'après la Parole ; que la marmite qui fut placée par ordre d'Elisée, est la doctrine qui provient de la Parole ; que le cep sauvage et les coloquintes sont les faux ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mort d'ans la marmite ; la farine, qu'il jeta dans la marmite, est le vrai d'après le bien, et comme la doctrine est corrigée d'après ce vrai, il arriva qu'il n'y eut rien de mauvais dans la marmite ; de là, il est encore évident que cuire dans la marmite, c'est assembler en corps de doctrine, et ainsi préparer pour l'usage : que tous les miracles dans la Parole enveloppent des saints de l'Église, on le voit, numéros 7337, 8364, 9086 ; on voit aussi qu'Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; que les prophètes sont ceux qui enseignent les vrais ; et, en faisant abstraction des personnes, les vrais de la doctrine, numéro ' 2524, 7269 ; que le cep est le vrai de l'Église, et les raisins le bien de ce vrai, numéros 5113, 5117, 9277, ainsi le cep sauvage et les coloquintes sont les faux et les maux ; que la farine est le vrai réel de la foi d'après le bien, N0-*995 ; que le potage qu'ils faisaient cuire est la collection des doctrinaux, telle qu'était celle des Juifs, numéro 3316 : de là on peut conclure ce que c'est que cuire, et ce que c'est que la marmite.

Dans Ézéchiel :

« Parabolise contre la maison de rébellion une parabole : Dispose la marmite, dispose ; et même verse des eaux dedans ; en y rassemblant ses morceaux, tout morceau bon, cuisse et épaule, d'un choix d'os remplis-la ; que ses os soient cuits au milieu d'elle ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs, à la marmite dont l'écume est en elle, et dont l'écume ne sort pas d'elle. » - .

Là, est décrite la Parole telle qu'elle est quant à la doctrine, à savoir, qu'eu elle sont les Divins Vrais procédant du Divin Bien ; et ensuite est décrite la doctrine d'après la Parole telle qu'elle était chez la nation Juive, à savoir, pleine de corruptions et de faux ; la marmite est la doctrine ; la cuisse, l'épaule et le choix d'os sont les Divins Vrais procédant du Divin Bien en ordre successif ; la ville de sangs est la nation Juive respectivement au vrai de la doctrine chez elle, ainsi, abstraction faite de la nation ou de la personne, c'est la doctrine qui détruit le bien ; l'écume en elle est l'externe favorisant les amours corrompus, lequel externe n'étant point écarté le vrai est souillé ; par là aussi il est évident que la marmite est la doctrine, et que cuire, c'est préparer pour l'usage.

Dans le Même :

« L'Esprit me dit : Fils de l'homme, ceux-ci sont les hommes, qui pensent l'iniquité, et qui forment un conseil de malice dans la ville, qui di- » sent : On n'est pas près de bâtir des maisons ; elle, la marmite ; nous, la chair. » - Ézéchiel 40:2-3, 7.

Ici aussi, la marmite est la doctrine du faux d'après le mal, car ainsi est appelée la ville où Ton pense l'iniquité, et où l'on forme un conseil de malice ; que la ville soit aussi la doctrine, on le voit, numéros 402, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; ici, une telle doctrine.

Dans Jérëmie-.

« Jéhovah dit : » Que vois-tu ? Je dis : Une marmite bouillonnante moi je vois, dont la face (est) vers le septentrion. Et Jéhovah dit : Du côté du septentrion sera ouvert le mal sur tous les habitants de la terre. » - Ézéchiel 1:13-14 ;

La marmite bouillonnante est encore ici la doctrine du faux d'après le mal ; le septentrion est l'état obscur quant au vrai de la foi, et aussi l'obscurité provenant des faux, numéro 3708 ; de là, on voit clairement ce que cette vision prophétique enveloppe.

Dans Zacharie :

« En ce jour-là sera toute marmite dans Jérusalem et dans Jehudah une sainteté à Jéhovah Sébaoth ; et viendront tous ceux qui sacrifient, et ils en prendront, et ils y cuiront. “ - Zacharie 14:21 ;

Ici, la marmite signifie la doctrine de la charité et de la foi, ainsi la doctrine du vrai d'après le bien ; Jérusalem est l'Église du Seigneur ; ceux qui sacrifient sont ceux qui sont dans le culte Divin ; il est donc évident que cuire dans la marmite, c'est préparer pour l'usage de la vie spirituelle.

Dans Moïse :

« Tout vase de terre, dans lequel cuit la chair du sacrifice du délit et du péché, sera brisé ; mais si dans un vase d'airain elle a été cuite, il sera récuré et plongé dans les eaux. » - Lévitique 6:21.

Le vase de terre dans lequel la chair cuit est le faux qui n'est point cohérent avec le bien ; le vase d'airain est le doctrinal dans lequel est le bien ; la cuisson de la chair du sacrifice du délit et du péché dans ces vases, est la préparation pour la purification des maux et des faux provenant des maux ; de là, on voit clairement ce qui a été représenté par cela que le vase de terre devait être brisé, et que le vase d'airain devait être récuré et plongé dans les eaux.

  
/ 10837