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Ézéchiel 18:11

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11 si ce fils n'imite en rien la conduite de son père, s'il mange sur les montagnes, s'il déshonore la femme de son prochain,

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Arcanes Célestes #9965

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9965. En sorte qu'ils ne portent point iniquité, et ne meurent, signifie l'annihilation de tout le culte : on le voit par la signification de porter iniquité, quand il s'agit du sacerdoce d'Aharon et de ses fils, en ce que c'est l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur, numéro 9937 ;mais quand il est dit d'Aharon et de ses fils porter iniquité et mourir, cela signifie l'annihilation de tout le culte, voir numéro 9928, car le culte représentatif mourait, puisque dans les deux il n'apparaissait plus rien de ce culte. D'après ce qui a été dit et montré ci-dessus, numéros 9959, 9960, 9961, on peut voir ce qu'il en est ; qu'ils fussent même frappés de mort quand ils n'agissaient point selon les statuts, cela est évident d'après ce qui est arrivé aux fils d'Aharon, Nadab et Abihu, qui furent consumés par le feu du ciel, parce qu'ils avaient brûlé les parfums avec un feu étranger et non avec le feu de l'autel, - Lévitique 10:1-2, [Il manque du texte ici], 5215, 6832, 7324, 7575, 7852. Dans la Parole, il est dit dans plusieurs passages qu'on portait l'iniquité, quand on n'agissait pas selon les statuts, et par là était signifiée la damnation parce que les péchés n'avaient point été éloignés, non pas que pour cela on fût damné, mais par là on annihilait le culte représentatif, et ainsi on représentait les damnés qui restent dans leurs péchés ; car personne n'est damné pour omission de rites externes, mais on l'est pour les maux du cœur, ainsi pour omission de rites par perversité du cœur ; cela est signifié par porter l'iniquité dans les passages suivants ; dans Moïse :

« Si une âme a péché, et a fait un des préceptes de Jéhovah, qui ne doivent point être faits, quoique sans le savoir, coupable cependant elle sera, et elle portera son iniquité. “ - Lévitique 5:17 ;

Ici, par porter l'iniquité, il n'est pas entendu la rétention des maux et ainsi la damnation, mais elle est signifiée, puisque le coupable n'a pas agi par perversité du cœur, car il est dit, quoique sans le savoir.

Dans le Même :

« Si mangeant on mange de la chair du sacrifice de ses pacifiques au troisième jour, non point agréé sera celui qui l'offre, c'est une abomination, et l'âme qui aura mangé portera son iniquité, et elle sera retranchée d'entre ses peuples. » - , 8.

Ici, porter l'iniquité signifie aussi rester dans ses péchés, et ainsi être dans la damnation, non pas parce qu'il a mangé de son sacrifice le troisième jour, mais parce que manger de ce sacrifice le troisième jour représentait une chose abominable méritant la damnation ; ainsi porter l'iniquité et être retranché d'entre ses peuples, représentait la damnation de ceux qui commettent l'abomination signifiée par ce fait ; mais néanmoins il n'y avait pas damnation, parce qu'il en avait mangé, car ce qui damne, ce sont les maux intérieurs qui étaient représentés, et non les extérieurs sans ces maux.

Dans le Même :

« Toute âme qui aura » mangé d'un cadavre et d'un déchiré, et n'aura pas lavé ses habits, et n'aura pas nettoyé sa chair, portera son iniquité. » - Lévitique 17:15-16 ;

Comme manger d'un cadavre et d'un déchiré représentait l'appropriation du mal et du faux, c'est pour cela qu'il est dit aussi d'une manière représentative porter l'iniquité.

Dans le Même :

« Si un homme, qui est net, a omis de faire la Pâque, retranchée sera cette âme d'entre ses peuples, parce que le présent de Jéhovah il n'a point offert en son temps fixé ; son péché il portera. » - Nombres 9:13 ;

La pâque représentait la délivrance de la damnation, par le Seigneur, numéros 7093 (fin), 7867, 7995, 9286, ; et le souper pascal représentait la conjonction avec le Seigneur par le bien de l'amour, numéros 7836, 7997, 8001 ; et comme c'est-là ce qui était représenté, il avait été statué que celui qui ne ferait pas la pâque serait retranché d'entre ses peuples, et qu'il porterait son péché ; cependant cette omission n'était pas un crime, mais seulement elle représentait ceux qui de cœur nient le Seigneur, et par suite la délivrance des péchés, et qui par conséquent ne veulent pas être conjoints à Lui par l'amour, ainsi la damnation de ceux-là.

Dans le Même :

« Les fils d'Israël n'approcheront point de la Tente de convention, pour porter l'iniquité, en mourant ; le Lévite fera l'ouvrage de la Tente de convention, et eux porteront l'iniquité. " - Nombres 18:22-23.

si le peuple devait porter l'iniquité en mourant, lorsqu'ils approcheraient de la Tente de convention pour y faire l'ouvrage, c'est parce qu'ils annihileraient ainsi le culte représentatif enjoint au ministère des prêtres ; le ministère des prêtres ou" le sacerdoce représentait toute œuvre de salvation du Seigneur, numéro 9809 ; c'est pour cela qu'il est dit que les Lévites, qui aussi étaient prêtres, porteraient leur iniquité, ce qui signifiait l'expiation, c'est-à-dire, l'éloignement des maux et des faux chez ceux qui sont dans le bien par le Seigneur Seul, numéro 9937. Porter l'iniquité signifie la véritable damnation, quand cela est dit de ceux qui d'un cœur mauvais font les maux, comme ceux dont il est parlé, - Lévitique 20:17, 19, Lévitique 24:15, , et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes #9286

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9286. Trois fois tu Me fêteras dans l'année, signifie le culte permanent du Seigneur et l'action de grâces permanente à cause de la délivrance de la damnation : on le voit par la signification de fêter ou de faire la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur avec un esprit joyeux à cause de la délivrance de la damnation, numéro 7093 ; et par la signification de trois fois dans l'année, en ce que c'est l'état plein jusqu'à la fin, car trois signifie le plein depuis le commencement jusqu'à la fin, numéros 2788, 4495, 7715, 9198 ; et l'année signifie une période entière, numéros 2906, 7839, 8070 ; ici donc la délivrance pleine et entière ; en effet, la fête des azymes signifie la purification des faux ; la fête de la moisson, l'implantation du vrai dans le bien ; et la fête de la récolte l'implantation du bien par suite ; ainsi la complète délivrance de la damnation ; car lorsque l'homme a été purifié des faux, et ensuite introduit par les vrais dans le bien, et qu'enfin il est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur, par conséquent il est alors pleinement délivré. Il en est des degrés successifs de la délivrance de la damnation, comme des degrés successifs de la Régénération, car la Régénération est la délivrance de l'enfer et l'introduction dans le ciel par le Seigneur ; en effet, l'homme qui est régénéré est d'abord purifié des faux, ensuite chez lui les vrais de la foi sont implantés dans le bien de la charité, et enfin ce bien est lui-même implanté ; cela étant fait, l'homme a été régénéré, et est alors dans le ciel chez le Seigneur ; c'est pour cela que ces trois fêtes dans l'année signifiaient aussi le culte du Seigneur et l'action de grâces à cause de la régénération. Comme ces fêtes ont été instituées pour être un ressouvenir perpétuel, c'est pour cela qu'il est dit

« le culte permanent et l'action de grâces permanente, car les choses qui sont les principales du culte doivent demeurer continuellement ; celles qui demeurent continuellement sont celles qui ont été inscrites non-seulement dans la mémoire, mais aussi dans la vie elle-même ; et alors elles sont dites régner universellement chez l'homme, voir numéros 5949, 6159, 6571, , 8865.

  
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