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Daniel 8:5

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5 Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux.

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Arcanes Célestes #10132

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10132. Des agneaux fils d'un an, deux par jour, signifie le bien de l'innocence dans tout état : on le voit par la signification des agneaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de fils d'un an, en ce que c'est la qualité de l'enfance, dans laquelle cependant les vrais ont été implantés, ainsi qu'il sera aussi montré ; et par la signification de par jour, en ce que c'est dans tout état, car le jour signifie l'état ; et par le matin et le soir du jour, temps où se faisaient les holocaustes d'agneaux, il est signifié tout état ; que le jour soit l'état, on le voit, numéros 893, 2788, 3462, 3785, 4850, 7680 ; et qu'il en soit des alternatives des états comme de celles du jour quant au matin, au midi, au soir, à la nuit, et de nouveau au matin, on le voit, numéros 5672, 5962, 6110, 8426. Que les agneaux soient le bien de l'innocence, cela est évident dans la Parole par les passages où les agneaux sont nommés, comme dans Ésaïe :

« Le loup demeurera avec l'agneau, et le léopard avec le chevreau couchera, et le veau et le jeune lion et le bétail gras ensemble ; et un petit garçon les conduira ; l'enfant qui tette jouera sur le trou de la vipère, et sur la caverne du basilic l'enfant sevré sa main mettra. Ils ne se corrompront point dans toute la montagne de ma sainteté. Et il arrivera en ce jour-là que la racine de Jischaï, dressée pour enseigne des peuples, les nations (la) chercheront ; et sera son repos gloire. » - Ésaïe 40:6, 8, 9, 10.

Là, est décrit l'état de paix et d'innocence dans les Cieux et dans l'Église, après que le Seigneur fut venu dans le monde ; et parce que l'état de paix et d'innocence est décrit, il est parlé de l'agneau, du chevreau et du veau, puis du petit garçon, de l'enfant qui tette, et de l'enfant sevré, et par eux tous il est signifié le bien de l'innocence ; le bien intime de l'innocence par l'agneau, le bien intérieur de l'innocence par le chevreau, et le bien extérieur de l'innocence par le veau ; pareillement par le petit garçon, l'enfant qui tette et l'enfant sevré ; la montagne de la sainteté est le Ciel et l'Église où est le bien de l'innocence ; les nations sont ceux qui sont dans ce bien ; la racine de Jischaï est le Seigneur de qui procède ce bien ; le bien de l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur, qu'on nomme aussi bien céleste, est le bien de l'innocence : que l'Agneau soit le bien de l'innocence en général, et spécialement le bien intime de l'innocence, cela est évident en ce qu'il est nommé en premier lieu, et aussi en ce que le Seigneur Lui-Même est appelé Agneau, comme on le verra dans ce qui suit. Que le chevreau soit le bien intérieur de l'innocence, on le voit, numéros 3519, 4871 ; on voit aussi que le veau ou le taureau est le bien extérieur de l'innocence, numéros 430, 9398 ; que le petit garçon est l'innocence, numéro 5236 ; pareillement celui qui tette, celui qui est sevré, ou le petit enfant, numéros 430, 2280, 3183, 3494, 5608 ; que la montagne de la sainteté, c'est où il y a le bien de l'amour envers 15 Seigneur, numéros 6435, 8758 ; que les nations sont ceux qui sont dans ce bien, numéros 1416, 6005 : que le bien de l'amour envers le Seigneur, qu'on appelle bien céleste, soit le bien de l'innocence, on le voit d'après ceux qui sont dans le ciel intime, lesquels, parce qu'ils sont dans ce bien, apparaissent nus et comme de petits enfants, par la raison que la nudité est l'innocence, et que l'enfance l'est pareillement, voir les articles cités, numéro 9277, les numéros 3887, 9680. Il est dit que le loup demeurera avec l'agneau, parce que le loup signifie ceux qui sont contre l'innocence, comme aussi dans le Même Prophète :

« Le Loup et l'Agneau paîtront ensemble ; ils ne feront point de mal et ne ravageront point dans toute la montagne de ma sainteté. » - Ésaïe 65:25 :

Et dans Luc :

« Jésus dit aux disciples qu'il envoyait : Voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups " - Luc 10:3. -Comme le Seigneur, pendant qu'il a été dans le monde, était quant à son Humain l'Innocence Même, et comme par suite te tout de l'Innocence procède de Lui, c'est pour cela qu'il est appelé Agneau, et Agneau de Dieu ; par exemple, dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du rocher vers le désert à la montagne de la fille de Sion. » - Ésaïe 16:1.

Dans le Même :

« L'exaction il a supporté, et il a été affligé, il n'a pas cependant ouvert sa bouche, comme un Agneau à la tuerie il est mené. » - Ésaïe 53:7.

Dans Jean :

« Jean-Baptiste vit Jésus qui venait, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » - Jean 1:29, 36.

Dans Apocalypse :

« L'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra, et les conduira aux vives fontaines des eaux. " - Apocalypse 7:17 : -et ailleurs :

« Ce sont ceux qui avec les femmes ne se sont point souillés ; ce sont ceux qui suivent l'Agneau où il va ; eux ont été achetés d'entre les hommes, pour prémices à Dieu et à » l'Agneau. » - ; , Apocalypse , , Apocalypse 6:1, ,Apocalypse 21:9, 14, 22-23, Apocalypse 22:1, 3.

Comme les Agneaux sont ceux qui sont dans l'innocence, c'est pour cela que le Seigneur a dit à Pierre, d'abord :

« Pais mes agneaux ; et ensuite :

« Pais mes brebis ; et encore :

« Pais mes brebis. » - Jean 21:15-16, 17.

Là, les agneaux sont ceux qui sont dans le bien de l'amour envers le Seigneur, car ceux-là sont plus que tous les autres dans le bien de l'innocence ; les brebis sont ceux qui sont dans le bien de la charité à l'égard du prochain, et ceux qui sont dans le bien de la foi. Les Agneaux signifient la même chose dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jëhovih en fort vient, et son bras domine pour Lui ; comme berger il paîtra son troupeau, sur son bras il recueillera les Agneaux, dans son sein il (les) portera ; ceux qui tettent il conduira doucement. » - Ésaïe 40:10-11.

Que ces paroles aient été dites du Seigneur, cela est évident ; puisque par les agneaux sont entendus ceux qui sont dans l'amour envers Lui, ainsi dans le bien de l'innocence, c'est pour cela qu'il est dit qu'il les recueillera sur son bras et les portera dans son sein ; en effet, ils sont conjoints au Seigneur par l'amour, et l'amour est la conjonction spirituelle ; et c'est aussi pour cela qu'il est ajouté qu'il conduira doucement ceux qui tettent, car ceux qui tettent et les petits enfants sont ceux qui sont dans le bien de l'innocence, numéros 430, 2280, 3183, 3494. Maintenant, on peut voir ce que signifient les holocaustes et les sacrifices d'agneaux, et pourquoi il en était fait chaque jour, chaque sabbath, chaque nouvelle lune, et chaque fête, dans la fête de Pâques chaque jour ; et pourquoi à la fête de Pâques on mangeait un agneau, qui était appelé l'Agneau Pascal ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Ce mois-ci (sera) pour vous la tête des mois ; » le premier, lui, pour vous des mois de l'année, vous prendrez une bête, un mâle d'entre les agneato ou d'entre les chevreaux ; et ils prendront de son sang, et ils en mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau, et sur les maisons dans lesquelles ils la mangeront ; ils n'en mangeront rien de cru, ou de cuit dans l'eau, » mais rôti au feu. » - Exode 12:2-3, 5, 7, 9.

La fête de Pâques signifiait la délivrance de ceux qui reçoivent le Seigneur par l'amour et par la foi, délivrance de la damnation, numéros 9286, 9287 à ^£92, ainsi la délivrance de ceux qui sont dans le bien de l'innocence, car le bien de l'innocence est l'intime de l'amour et de la foi, et en est l'âme ; voilà pourquoi il est dit qu'ils mettront de son sang sur les deux poteaux, sur le linteau et sur les maisons, car où est le bien de l'innocence, là l'enfer ne peut pas entrer ; s'ils la mangeaient rôtie au feu, c'est parce que par là était signifié le bien de l'amour céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur d'après le Seigneur. Comme l'agneau signifiait l'innocence, c'est pour cela que, quand les jours après l'enfantement étaient remplis, on offrait

« un Agneau fils d'un an en holocauste, et un fils de colombe ou une tourterelle en sacrifice. >* - Lévitique 12:6 ;

L'innocence était signifiée par le fils de la colombe et par la tourterelle, de même que par l'agneau ; par l'enfantement, dans le sens spirituel, il est signifié l'enfantement de l'Église, qui est celui du bien de l'amour, car dans le ciel il n'est pas entendu d'autre enfantement ; et par l'holocauste et le sacrifice de ces bêtes il est signifié la purification des maux par le bien de l'innocence, car c'est dans ce bien que le Divin influe, et c'est par lui qu'il purifie. S'il est dit que :

« celui qui aura péché par erreur, offrira un agneau ou une chevrette de chèvres, ou deux tourterelles, ou deux fils de colombes, pour le délit, » - ,

C'est parce que le péché par erreur est le péché par suite d'ignorance, et que si dans l'ignorance il y a l'inndCence, la purification se fait.

Il est aussi dit du Naziréen que :

« quand il aurait rempli son Naziréat, il offrirail un Agneau fils d'un an en holocauste, et une agnelle fille d'un an en sacrifice du péché, et un bélier en sacrifice eueharistitique ; puis une corbeille d'azymes, des gâteaux pétris à l'huile, et des beignets d'azymes oints d'huile. " - Nombres 6:13-14, 15 ;

Toutes ces offrandes, savoir, l'agneau, l'agnelle, le bélier, les pains azymes, les gâteaux, les beignets et l'huile, signifient des célestes, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à l'amour envers le Seigneur d'après le Seigneur ; si le Naziréen les sacrifiait après l'accomplissement des jours du Naziréat, c'est parce que le Naziréen représentait l'homme céleste, ou le Seigneur quant au Divin céleste ; le Divin céleste est le Divin du Seigneur dans le ciel intime ; et ce Divin est l'innocence. D'après cela, on peut voir que l'agneau signifie le bien de l'innocence, car toutes les bêtes, qui étaient sacrifiées, signifiaient quelque chose de l'Église ; on peut le voir surtout en ce que le Seigneur Lui-Même est appelé l'Agneau, comme le montrent clairement les passages ci-dessus cités ; et aussi en ce que sont appelés Agneaux ceux qui aiment le Seigneur, comme dans Esaïe , ; et dans Jean 21:15 ; et même en-ce que les hommes probes sont appelés brebis, comme dans Matthieu 25:31 à al. Matthieu 26:31. , Jean 21:16-17, et ailleurs ; et les hommes méchants, boucs, Matthieu 25:31-32, 25 :

Que toutes les bêtes utiles et douces signifient les affections et les inclinations bonnes, et les bêtes inutiles et non-douces les affections et les inclinations mauvaises, on le voit dans les articles cités, numéro 9280. Le bien de l'innocence est signifié non-seulement par l'agneau, mais aussi par le bélier et par le taureau, néanmoins avec cette différence que par l'agneau est signifié le bien intime de l'innocence, par le bélier le bien intérieur ou moyen de l'innocence, et par le taureau le bien externe de l'innocence ; il faut qu'en toute chose il y ait le bien externe, interne et intime de l'innocence, pour que l'homme ait été régénéré, car le bien de l'innocence est l'essence même de tout bien : comme ces trois degrés de l'innocence sont signifiés par le taureau, le bélier et l'agneau, voilà pourquoi ces trois animaux étaient offerts en sacrifice et en holocauste, quand était représentée la purification par ce bien, ce qui se pratiquait à chaque nouvelle Lune, dans les Fêtes, le Jour des prémices, quand l'Autel était inauguré, comme on le voit clairement dans les Nombres 7:15, 21, 27, 39, et suivants. 28 et XXIX :

Que le Taureau soit le bien externe de l'innocence, on le voit, numéros 9391, 9990 ; et

Le Bélier le bien interné de l'innocence, numéro 10042. Ce que c'est que l'Innocence, et quelle elle est chez les petits enfants, quelle chez les simples qui sont dans l'ignorance, et quelle chez les sages, on le voit dans les articles cités, numéro 10021 (fin).

Quand il est dit que l'agneau, qui serait offert en holocauste, devait être fils d'un an, cela signifiait que c'était alors un agneau, car lorsqu'il avait plus d'un an, c'était un mouton ; et parce que l'agneau était comme le petit enfant d'une brebis, il signifiait ce bien qui appartient à l'enfance, c'est-à-dire, le bien de l'innocence ; de là venait aussi que des agneaux étaient offerts en holocauste au Premier mois de l'année, quand on célébrait la Pâque, Exode 12:2, Nombres 28:16, 19 ; au jour des prémices, Nombres 28:26-27 ; au jour qu'on agitait la poignée (de blé), Lévitique 23:11-12 ; car le premier mois de l'année, le jour des prémices, et le jour de l'agitation de la poignée, signifiaient aussi l'état de l'enfance, ainsi l'état de l'innocence.

  
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Arcanes Célestes #5044

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5044. Et donna le prince de la maison de prison, signifie le vrai qui gouverne dans l'état de tentation : on le voit par la signification du prince, en ce qu'il est le vrai principal, ainsi le vrai qui gouverne, comme il va être montré ; et par la signification de la maison de prison, en ce qu'elle est la vastation du faux, par conséquent la tentation, numéros 5038, 5043. Il convient de dire d'abord ce que c'est que le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : Chez tous ceux qui sont dans les tentations, il influe du Seigneur un vrai qui dirige et gouverne les pensées ; ce vrai ; ce vrai les lève toutes les fois qu'ils tombent dans des doutes, et aussi dans des désespoirs : c'est ce vrai-là qui gouverne, et c'est un vrai qu'ils ont appris par la Parole ou par la doctrine, et qu'ils ont eux-mêmes confirmé en eux ; à la vérité, il y a aussi d'autres vrais qui sont aussi rappelés, mais ils ne gouvernent pas leurs intérieurs ; parfois ce vrai qui gouverne ne se présente pas visiblement devant l'entendement, mais il est caché dans l'obscur, et néanmoins il gouverne ; en effet, le Divin du Seigneur influe dans ce vrai et il tient ainsi les intérieurs du mental ;c'est pourquoi quand ce vrai vient dans la lumière, celui qui est dans la tentation reçoit de la consolation et est soulagé ; ce n'est pas par ce vrai lui-même, mais c'est par l'affection de ce vrai, que le Seigneur gouverne ceux qui sont dans les tentations ; car le Divin n'influe que dans les choses qui appartiennent à l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection, et il n'y a absolument rien qui l'ait été sans l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection reste attaché, et il est rappelé par l'affection, et quand ce vrai est ainsi rappelé, il présente l'affection conjointe avec lui, laquelle est réciproque de l'homme. Comme il en est ainsi de l'homme qui est dans les tentations, c'est pour cela que nul n'est admis dans quelque tentation spirituelle avant d'être dans l'âge adulte, et de s'être en conséquence imbu de quelque vrai, par lequel il puisse être gouverné ; s'il n'en était ainsi, il succombe, et alors son état postérieur devient pire que son état antérieur. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est entendu par le vrai qui gouverne dans l'état des tentations, vrai qui est signifié par le prince de la maison de prison. Si le prince est le principal vrai, c'est parce que le Roi, dans e sens intime, signifie le vrai même, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966 ; de là, les princes, parce qu'ils tiennent au Roi, signifient les choses principales de ce vrai ; que les princes aient cette signification, on le voit, numéros 1482, 2089 ; mais comme cela n'y a pas été suffisamment expliqué d'après d'autres passages dans la Parole, il va en être rapporté ici quelques-uns.

Dans Ésaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté : multipliant principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin ; il sera appelé prince de paix. » - Ésaïe 1:5-6.

Là, il s'agit du Seigneur ; la principauté sur son épaule, c'est tout Divin vrai dans les cieux procédant de Lui ; en effet, les cieux ont été distingués en principautés selon les vrais provenant du bien ; de là aussi les Anges sont appelés principautés ; la paix est l'état de béatitude dans les cieux, affectant le bien et le vrai par les intimes, numéro 6780 ; de là le Seigneur est appelé prince de paix, et il est dit qu'il multiplie principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin.

Dans le Même :

« Insensés ils sont, les princes de Zoan, les sages conseillers de Pharaon ! Comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi (je suis), fils des rois de l'antiquité ; ils ont perdu le sens, les princes de Zoan ; ils se sont abusés, les princes de Noph ; et ils ont séduit l'Egypte, la pierre angulaire des tribus. » - Ésaïe 19:11, 13.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle est signifié le scientifique de l'Eglise, numéro 4749, par conséquent le vrai naturel qui est le dernier de l'ordre ; c'est pour cela même que l'Egypte est appelée ici la pierre angulaire des tribus, car les tribus sont toutes les choses du vrai dans un seul complexe, numéro 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 ; mais ici l'Egypte est le scientifique qui pervertit les vrais de l'Eglise, par conséquent les vrais falsifiés dans le dernier de l'ordre, lesquels sont les princes de Zoan et les princes de Noph : s'il se dit le fils des rois de l'antiquité, c'est parce que là, les scientifiques provenaient de l'Ancienne Eglise ; les vrais mêmes sont signifiés par les rois, comme il vient d'être montré, et les vrais de l'Eglise Ancienne par les rois de l'antiquité.

Dans le Même :

« Aschur pense ce qui n'est point droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, car il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations, non en petit nombre, car il dit : Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » - Ésaïe 10:7-8.

Aschur, c'est le raisonnement sur les vrais Divins, duquel résultent les faussetés, ainsi c'est la raison pervertie, numéro 1186 ; par suite les vrais falsifiés ou les faux, qui par le raisonnement deviennent et paraissent comme des vrais mêmes, sont signifiés en ce qu'il dit :

« Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » qu'Aschur soit le raisonnement, et que les princes qui sont des rois soient les principaux faux que l'on croit être les vrais mêmes, c'est ce qu'on ne peut voir ni par suite croire, tant que le mental est tenu dans le sens historique de la lettre, et à plus forte raison si l'on nie qu'il y ait dans la Divine parole quelque chose de plus saint et de plus universel que ce qui se présente dans la lettre, lorsque cependant dans le sens interne il n'est pas entendu dans la Parole par Aschur rien autre chose que la raison et le raisonnement, et par les rois rien autre chose que les vrais mêmes, et par les princes, que les choses principales du vrai ; on ignore même dans le ciel ce que c'est qu'Aschur, et les anges rejettent loin d'eux aussi l'idée de roi et de prince, et quand ils l'aperçoivent chez l'homme, ils la transportent sur le Seigneur, et ils perçoivent ce qui procède du Seigneur et appartient au Seigneur dans le ciel, à savoir, le Divin Vrai procédant de son Divin Bien.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme (viri), et l'épée non de L'homme (hominis) le dévorera ; même son rocher à cause de la frayeur passera, et seront consternés à cause de l'étendard ses princes. » - Ésaïe 31:8-9.

Là aussi il s'agit de l'Egypte, qui est le scientifique perverti de l'Église ; le raisonnement par les scientifiques sur les vrais Divins, d'où résultent la perversion et la falsification, est Aschur ; ces vrais pervertis et falsifiés sont les princes ; l'épée, par laquelle Aschur tombera, est le faux qui combat et dévaste le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Même :

« Pour vous sera la force de Pharaon en honte, et la confiance en l'ombre de l'Egypte en ignominie ; parce qu'ont été dans Zoan ses princes. » - Ésaïe 30:3-4.

Dans Zoan ses princes, ce sont les vrais falsifiés, ainsi ses faux, comme ci-dessus.

Dans le Même :

« Le pélican et le canard la posséderont, et la chouette et le corbeau y habiteront ; et il étendra sur elle la ligne du vide et le niveau du vague ; ses nobles n'y seront point, royaume on l'appellera, et tous ses princes ne seront rien. » - Ésaïe 34:11-12.

Le pélican, le canard, la chouette et le corbeau, sont les genres du faux, qui existent quand les vrais Divins qui sont dans la Parole sont réduits à rien ; la désolation et la vastation du vrai sont signifiées par la ligne du vide et le niveau du vague, et les faux, qui sont pour eux les principaux vrais, sont signifiés par les princes.

Dans le Même :

« Profanes je rendrai les princes de sainteté, et je mettrai en anathème Jacob, et Israël en opprobre. » - Ésaïe 43:28.

rendre profanes les princes de sainteté, ce sont les saints vrais ; l'extirpation du vrai de l'Église externe et de l'Église interne est signifiée par mettre en anathème Jacob, et Israël en opprobre ; que Jacob soit l'Église externe, et Israël l'Eglise interne, on le voit numéro 4286.

Dans Jérémie :

« Alors entreront par les portes de cette ville Rois et Princes, s'asseyant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes. » - Jérémie 17:25.

Celui qui entend ici la Parole dans le sens historique ne peut savoir que, dans ce passage, se trouve caché quelque chose de plus élevé et de plus saint que l'entrée des rois et des princes par les portes de la ville dans un char et sur des chevaux, et il en infère que cela signifie la durée du royaume ; mais celui qui connaît ce qui est signifié dans le sens interne par la ville, par les rois, les princes, le trône de David, et par monter dans un char et sur des chevaux, y voit des choses plus élevées et plus saintes ; car la ville de Jérusalem signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéros 2117, 3654 ; les rois, les Divins vrais, comme ci-dessus ; les princes, les principales choses du vrai ; le trône de David, le Ciel du Seigneur, numéro 1888 ; monter dans un char et sur des chevaux, l'intellectuel spirituel de l'Église, numéros 2760, 2761, 3217.

Dans le Même :

« Épée ! Contre les Chaldéens, et contre les habitants de Babel, et contre ses princes, et contre ses sages. Épée ! Contre les menteurs. Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars. » - Jérémie 50:35, 36, 37.

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux, et c'est le faux qui combat contre le vrai et qui le dévaste, numéros 2799, 4499 ; les Chaldéens, ce sont ceux qui profanent les vrais, et les habitants de Babel ceux qui profanent le bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin).; les princes, ce sont les faux qui sont pour eux les principaux vrais ; les chevaux sont l'intellectuel de l'Église, et les chars ses doctrinaux, dont la dévastation est signifiée par l'épée contre les chevaux et contre les chars.

Dans le Même :

« Comment le Seigneur couvre-t-il d'une nuée dans sa colère la fille de Sion ? Le Seigneur a englouti, il n'a point épargné tous les habitacles de Jacob ; il a détruit dans son emportement les remparts de la fille de Jehudah, il les a abattus à terre, il a profané le royaume et ses princes ; enfoncées en terre ont été ses portes, et il a brisé ses barres, son Roi et ses Princes (sont) parmi les nations. » - Lamentations 2:1-2, 9.

La fille de Sion et de Jehudah, c'est l'Église céleste ; ici, c'est cette Église détruite ; le royaume, ce sont les vrais de la doctrine dans cette Église, Numéro 2547, 4691 ; le roi, c'est le vrai même, les princes sont les principales choses du vrai.

Dans le Même :

« nos peaux comme un four ont été noircies à cause des tempêtes de la famine ; les femmes dans Sion ils ont forcé ; les vierges dans les villes de Jehudah ; les princes par leur main ont été pendus. » - Lamentations 5:10, 11, 12.

Les princes pendus par leur main, ce sont les vrais profanés ; car l'action de pendre représentait la damnation de la profanation ; et parce qu'elle représentait cette damnation, c'est pour cela que, quand le peuple eut commis scortation après Baalpéor, et qu'il eut adoré leurs Dieux, il fut ordonné, que les princes seraient pendus devant le soleil. » - Nombres 25:1-2, 3, 4 ;

Car commettre scortation après Baalpéor et adorer leurs Dieux, c'était profaner le culte.

Dans Ézéchiel :

« Le Roi sera dans le deuil, et le Prince sera revêtu de stupeur, et les mains du peuple de la terre seront troublées ; d'après leur chemin j'agirai avec eux. “ - Ézéchiel 7:27.

Le Roi, c'est pareillement le vrai en général ; et le prince, ce sont les choses principales du vrai.

Dans le Même :

« Le prince qui (sera) au milieu d'eux sur l'épaule sera porté durant les ténèbres, et il sortira ; la paroi on percera pour le faire sortir par là, ses faces il voilera afin qu'il ne voie point de l'œil, lui, la terre. » - Ézéchiel 12:12 ;

-il est bien évident qu'ici le prince n'est pas le prince, mais qu'il est le vrai de l'Église ; et quand il est dit de lui qu'il sera porté sur l'épaule durant les ténèbres, c'est que ce vrai est porté de toute puissance parmi les faux, car les ténèbres sont les faux ; voiler les faces, c'est pour que le vrai ne soit nullement vu ; afin qu'il ne voie point de l'œil la terre, c'est que rien de l'Église ne sera vu ; que la terre soit l'Église, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118f., 2928, 3355, 4447, 4535.

Dans Osée :

« Pendant des jours nombreux s'assiéront les fils d'Israël, sans roi et sans prince, et sans sacrifice, et sans statue, et sans éphod, et sans théraphim. » - Osée 3:4 :

Et dans David :

« La fille de Roi est toute glorieuse au dedans, et de tissus d'or (est) son vêtement ; en broderies elle sera amenée au Roi ; en la place de tes pères seront tes fils, tu les établiras pour princes dans toute la terre. » - Psaumes 45:14-15, 17.

La fille de roi est le Royaume spirituel du Seigneur ; ce Royaume est appelé spirituel a cause du Vrai Divin du Seigneur, qui est décrit dans ce passage par le vêtement tissu d'or et composé de broderies ; les fils sont les vrais de ce Royaume, qui procèdent du Divin du Seigneur ; ils seront princes, c'est-à-dire, principaux vrais. Le Prince, dont il est parlé dans Ézéchiel, au sujet de la possession qu'il aura dans la Nouvelle Jérusalem et dans la Nouvelle Terre, Chapitre , 8, 17, 46:8, 10, [Il manque du texte ici], signifie en général le Vrai qui procède du Divin du Seigneur ; car là par la nouvelle Jérusalem, et par le nouveau Temple, et par la nouvelle Terre, il est entendu le Royaume du Seigneur dans les cieux et dans les terres ; il est décrit là par des représentatifs tels que ceux qui sont ailleurs dans la Parole.

  
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