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Jérémie 51:16

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16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

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Arcanes Célestes #10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes #4763

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4763. Et il déchira ses vêtements, signifie le deuil : on le voit par la signification de déchirer ses vêtements, en ce que c'est le deuil, à savoir, à cause du vrai entièrement perdu, ou parce qu'il n'y avait aucune foi.

Dans la Parole, et surtout dans la Parole historique, on lit très-souvent que les Juifs déchiraient leurs vêtements , mais aujourd'hui on ignore d'où cela venait, et l'on ignore aussi que cela était le représentatif de la douleur pour la perte du vrai ; cela en était devenu le représentatif, parce que les vêtements signifiaient les Vrais, comme on le voit prouvé, numéro 4545.

Dans la suite de ce Chapitre il est dit aussi que

« Jacob déchira ses vêtements, quand il reconnut la tunique de son fils, » - Vers. 34, - ce qui signifie le deuil pour le vrai perdu : il en est de même ailleurs dans la Parole ; par exemple, quand Rabschaké, envoyé par Sanchérib Roi d'Aschur, prononça contre Jérusalem des paroles insultantes, alors

« Éliakim intendant de la maison du Roi, et Schibna le secrétaire, et Joach l'archiviste, ayant déchiré leurs vêtements, rapportèrent ces paroles au Roi Hizkias ; et le Roi les ayant entendues déchira aussi ses vêtements, et se couvrit d'un sac. » - Ésaïe 36:22, 37:1. .

Les paroles insultantes qu'il prononça étaient contre Dieu, le Roi et Jérusalem, ainsi contre le Divin Vrai, comme on le voit encore mieux par le sens interne de ce passage ; c'était donc en signe de deuil que les vêtements étaient déchirés. Quand Jéhudi eut lu devant le Roi le volume du livre qu'avait écrit Jérémie, il est dit que le Roi le jeta dans le foyer, et que le Roi et ses serviteurs qui entendirent toutes ces paroles ne déchirèrent point leurs vêtements. » - Jérémie 36:23-24.

Ils ne déchirèrent point leurs vêtements parce qu'ils n'étaient pas en deuil à cause du Divin Vrai non-accepté. Quand les émissaires parlèrent en mal de la terre de Canaan, alors

« Joschua fils de Nun, et Kaleb fils de Jéphuneh, déchirèrent leurs vêtements, et ils parlèrent contre eux. » - Nombres 14:6.

Cela enveloppe une semblable chose, car la terre de Canaan signifie le Royaume du Seigneur, et parler contre ce Royaume, c'est le faux contre le Divin Vrai.

« Quand l'Arche de Dieu fut prise par les Philistins, et que les deux fils d'Éli moururent, un homme courut du combat à Schilo, ayant ses habits déchirés et de la cendre sur la tête, “ - 1 Samuel 4:11-12, - ce qui signifiait le deuil sur la perte du Divin Vrai et ou Divin Bien, car l'arche représentant le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Lui-Même, et par suite le saint de l'Église, les habits déchirés signifiaient le deuil sur le Divin Vrai perdu, et la cendre sur la tête le deuil sur le Divin Bien perdu. Au sujet de Schémuel et de Schaül on lit que,

« quand Schémuel se retournait pour s'en aller, Schaul prit le pan de sa tunique qui fut déchirée ; c'est pourquoi Sehémuel lui dit : Jéhovah a déchiré le Royaume d'Israël de dessus toi aujourd'hui, et il l'adonné à ton compagnon ; je ne retournerai point avec toi, parce que tu as rejeté la Parole de Jéhovah, et Jéhovah t'a rejeté, afin que tu ne sois point Roi sur Israël, » - 1 Samuel 15:26, 27, 28.

Schaul déchirant le pan de la tunique de Schémuel représentait ce qu'a dit Schémuel, à savoir, que le Royaume serait déchiré de dessus lui, et qu'il ne serait plus Roi d'Israël, car le Royaume dans le sens interne signifie le Divin Vrai, numéro 1672, 2547, 4691 ; et il en est aussi de même du Roi et de la Royauté , numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4381 ; et du Royaume et du Roi d'Israël en particulier, parce qu'Israël représentait la Royauté du Seigneur. Pareillement ce qui est rapporté de Jéroboam et d'Achiah le Prophète ;

« Jéroboam étant sorti de Jérusalem, Achiah le Prophète le trouva dans le chemin, et lui était couvert d'un vêtement neuf, et tous deux seuls dans un champ ; Achiah prit le vêlement neuf qui était sur lui, et il le déchira en douze morceaux, et il dit à Jéroboam : Prends pour toi dix morceaux, car ainsi a dit Jéhovah le Dieu d'Israël : Voici, je vais déchirer le Royaume d'entre la main de Schélomon, et je te donnerai dix tribus - 1 Rois 11:29, 30, 31.

De même il est dit, dans le Livre 2 de Schémuel, que les vêtements furent déchirés, quand Schaül fut tué dans le combat :

« Après que Schaul eut été tué dans le combat, le troisième jour il vint du camp un homme dont les vêtements étaient déchirés ; et quand David eut appris la rnort de Schaul, David prit ses vêtements, et il les déchira ; et tous les serviteurs qui étaient avec lui (firent de même). » - 2-Samuel 1 :2, 10, 11, 12 ;

Cela aussi représentait le deuil à cause du Divin Vrai perdu et rejeté par ceux qui étaient dans la foi séparée, car la royauté signifiait le Divin Vrai, ainsi qu'il vient d'être dit, et les Philistins, par lesquels Schaül avait été tué, représentaient ceux qui sont dans la fui séparée, numéro 1197, 1198, 3412, 3413 ; c'est aussi ce que l'on voit clairement par la lamentation de David sur Schaül dans le même Chapitre, Vers. 18 à 27.

Quand Abschalom eut frappé son frère Ammon, et que le bruit vint jusqu'à David qu'Abschalom avait frappé tous les fils du Roi

« David déchira ses vêlements, et il se coucha par terre, et tous ses serviteurs étaient là ayant déchiré leurs vêtements. » - 2 Samuel 13:28, 30-31 ; cela aussi fut fait à cause de la représentation, parce que les vrais qui procèdent du Divin avaient été détruits ; les fils du Roi dans le sens interne signifient ces vrais. Quand David fuyait à cause d'Abschalom,

« Chuschaï l'Arkite fut au-devant de lui, ayant déchiré sa tunique. » - 2 Samuel 15:32, - pareillement ; car dans la Parole le Divin Vrai est représenté par le Roi, surtout par David. Il en fut de même,

« quand Élie prononça à Achab roi d'Israël les paroles de Jéhovah, et lui annonça qu'il serait extirpé à cause du mal qu'il avait fait ; alors Achab déchira ses vêtements, et il mit un sac sur sa chair. » - 1 Rois 21:27-28, 29.

Que la rupture ou le déchirement des vêtements ait représenté le deuil sur la perte du Vrai, on le voit en outre par ces passages ;

« Chilkiah grand prêtre trouva le Livre de la loi dans la maison de Jéhovah ; quand Schaphan le lut devant le Roi Joschiah, et que le Roi entendit les paroles du Livre de la loi, il déchira ses vêtements. » - 2 Rois 22:11, - c'est évidemment à cause de la Parole, c'est-à-dire, du Divin Vrai si longtemps perdu, et efface dans le cœur et dans la vie.

Quand le Seigneur avoua qu'il était le Christ, le fils de Dieu,

« le grand prêtre déchira ses vêlements, en disant ; Et il a blasphémé. » - Matthieu 26:63-64, 63. Marc 14:63-64, - cela signifiait que le grand-prêtre avait cru que le Seigneur avait parlé contre la Parole, et ainsi contre le Vrai Divin. Quand

« Élie monta dans un tourbillon, Elisée le voyant prit ses vêtements, et il les déchira en deux morceaux : et il ramassa la tunique d'Élie, qui était tombée de dessus lui, et il frappa les eaux, et elles furent partagées de ça et de là, et Elisée passa. » - 2 Rois 2:11-12, 13, 14. -Si Elisée déchira alors ses vêtements en deux morceaux, c'était à cause du deuil pour la perte de la Parole, c'est-à-dire, du Divin Vrai, car Élie représente le Seigneur quant à la Parole, c'est-à-dire, quant au Divin Vrai, numéro 2762 ; la tunique tombée de dessus Élie et ramassée par Elisée représentait qu'Elisée continuait la représentation ; que la Tunique soit le Divin Vrai, on le voit numéro 4677 ; c'est aussi pour cela que le vêtement qu'on déchirait dans un tel deuil était la Tunique, comme on le voit par quelques-uns des passages cités. Comme le Vêtement signifiait le Vrai de l'Église, et dans le sens suprême le Divin Vrai, voilà pourquoi il était ignominieux d'aller avec des vêtements déchirés, à moins que ce ne fût dans un tel deuil, ainsi qu'on le voit par ce qui fut fait aux serviteurs de David par Chanun, roi des fils d'Ammon :

« Et il leur fit raser la moitié de la barbe, et couper leurs vêtements par le milieu jusqu'aux fesses ; c'est pourquoi ils ne furent point admis devant David. » - 2 Samuel 10:4-5.

  
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