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Jérémie 51:16

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16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

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Arcanes Célestes #10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes #3869

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3869. Parce qu'a entendu Jéhovah, signifie dans, le sens suprême la Providence, dans le sens interne la volonté de la foi, dans le sens intérieur l'obéissance, dans le sens externe l'ouïe, ici la foi par la volonté procédant du Seigneur seul : on le voit par la signification d'entendre : qu'entendre, ce soit l'ouïe, cela n'a pas besoin d'explication ; qu'entendre, dans le sens intérieur, ce soit l'obéissance, et dans le sens interne la foi par la volonté, on le voit par plusieurs passages de la Parole qui vont être rapportés, et aussi d'après la qualité de l'ouïe respectivement à la qualité de la vue ; il vient d'être montré numéro 3863, que la vue, dans le sens intérieur, est l'entendement, et dans le sens interne, la foi par l'entendement, et cela parce que les choses se présentent par la vue interne telles qu'elles sont, ainsi sont saisies par quelque foi, mais par une foi intellectuelle ; or les choses qui sont entendues, quand elles pénètrent vers les intérieurs, sont aussi changées en ce qui ressemble à la vue, car les choses qu'on entend sont vues intérieurement ; l'ouïe signifie donc aussi ce que signifie la vue, savoir, ce qui appartient à l'entendement, comme aussi ce qui appartient à la toi, mais l'ouïe en même temps persuade que telle chose est, et affecte non-seulement la partie intellectuelle de l'homme, mais aussi sa partie volontaire, et elle fait qu'il veut ce qu'il voit ; de là vient qu'entendre signifie l'entendement de la chose et en même temps l'obéissance, et dans le sens spirituel la foi par la volonté : comme ans entendre il y a cela de caché, savoir, l'obéissance et la foi par la volonté, voilà pourquoi cela est aussi signifié par entendre, écouter et faire attention, dans le langage ordinaire, car être écoutant, c'est être obéissant, et écouter quelqu'un c'est aussi obéir ; en effet, les intérieurs de la chose sont quelquefois ainsi dans les mots du langage de l'homme, et cela, parce que c'est l'esprit de l'homme qui pense et perçoit le sens des mots du langage, et parce qu'il est dans une sorte de communion avec les esprits et les anges qui sont dans les principes des mots ; en outre, tel est chez l'homme le cercle des choses, que tout ce qui entre par l'oreille et l'œil, ou par l'ouïe et la vue, passe dans son entendement, et par l'entendement dans la volonté, et par la volonté dans l'acte ; il en est aussi de même du vrai de la foi, il devient d'abord vrai de la foi par la science, ensuite vrai de la foi par la volonté, et enfin vrai de la foi par l'acte, ainsi charité ; la foi par la science ou par l'entendement, c'est Ruben, comme il a été expliqué ; la foi par la volonté est Schiméon ; la foi par la volonté, quand elle devient charité, est Lévi. Que, dans le sens suprême, entendre soit la Providence, cela devient évident d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéro 3863, sur voir, qui dans le sens suprême signifie la Prévoyance ; car de la part du Seigneur Prévoir, c'est voir d'éternité à éternité que telle chose est ainsi, et Pourvoir c'est gouverner pour qu'elle soit ainsi, et plier la liberté de l'homme vers le bien, en tant qu'il prévoit que l'homme dans sa liberté se laisse plier, voir numéro 3854. Que dans le sens intérieur, ces mots Jéhovah a entendu, d'où vient le nom de Schiméon, signifient l'obéissance, et dans le sens interne la foi par la volonté procédant du Seigneur seul, cela est évident d'après plusieurs passages de la Parole, par exemple d'après ceux qui suivent ; dans Matthieu :

« Voici, une voix de la nuée, dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en Qui je me complais, écoutez-Le. » - Matthieu 17:5.

L'écouter, c'est avoir foi en Lui, et obéira ses préceptes, ainsi avoir la foi par la volonté.

Dans Jean :

« En vérité, en vérité je vous dis que vient une heure, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront. Ne soyez point étonnés de cela, puisque vient une heure que tous ceux qui sont dans les monuments entendront sa voix. » - Jean 5:25, 28.

Entendre la voix du Fils de l'homme, c'est avoir la foi aux paroles du Seigneur, et les vouloir ; ceux qui ont la foi de la volonté reçoivent la vie, aussi est-il dit : Ceux qui entendront vivront.

Dans le Même :

« Celui qui entre par la porte est berger des brebis ; le portier lui ouvre, et la brebis sa voix entendent. Et j'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène, et ma voix elles entendront, et il n'y aura qu'un seul troupeau et qu'un seul berger ; mes brebis ma voix entendent, et Moi je les connais, et elles Me suivent. » - Jean 10:2-3, 16, 27.

Entendre la voix c'est évidemment obéir d'après la foi de la volonté.

Dans le Même :

« Quiconque est de la vérité entend ma voix. » - Jean 18:37, - pareillement.

Dans Luc :

« Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les Prophètes, qu'ils les entendent ; s'ils n'entendent point Moïse et les Prophètes, lors même que quelqu'un des morts ressusciterait, ils ne seraient pas non plus persuadés. » - Luc 16:29, 3l ; - entendre Moïse et les Prophètes, c'est savoir les choses qui sont dans la Parole, et y avoir foi, par conséquent aussi les vouloir, car avoir la foi sans le vouloir, c'est voir et ne pas entendre ; mais avoir la foi avec le vouloir, c'est avoir la foi et entendre ; l'un et l'autre donc, c'est-à-dire, voir et entendre, sont souvent employés ensemble dans la Parole, et voir signifie ce que représente Ruben, et entendre signifie ce que représente Schiméon, car les choses que signifient voir et entendre ont été conjointes comme un frère à son frère : que voir et entendre soient employés conjointement, c'est ce que prouvent ces passages.

Dans Matthieu ;

« C'est pour cela que je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent point et ne comprennent point ; et en eux s'accomplit la prophétie d'Ésaïe, qui dit : D'ouïe vous entendrez et vous ne comprendrez point, et voyant vous verrez, et vous ne discernerez point ; appesanti est le cœur de ce peuple, et de leurs oreilles durement ils ont entendu, et leurs yeux ils ont fermé, de peur qu'il n'arrive qu'ils voient des yeux, et que des oreilles ils entendent, et que du cœur ils comprennent. Mais heureux sont vos yeux, parce qu'ils voient ; et vos oreilles, parce qu'elles entendent ; en vérité, je vous dis que beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, mais n'ont pas vu, et entendre ce que vous entendes, et n'ont pas entendu. » - . Jean. Ésaïe 6:9.

Dans Marc :

« Jésus dit aux disciples : Pourquoi raisonnez-vous SUF ce que pains vous n'avez point ? » N'êtes-vous point encore intelligents, et ne comprenez-vous point ? Encore endurci avez-vous votre cœur ? Yeux ayant ne voyez-vous point, et oreilles ayant n'entendez-vous point ? » - Marc 8:17-18.

Dans Luc :

« A vous, il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais aux autres, en paraboles ; afin que voyant ils ne voient point, et qu'entendant ils n'entendent point. » - Luc 8:10.

Dans Ésaïe :

« Alors seront ouverts les yeux des aveugles, et les oreilles des sourds seront ouvertes. » - Ésaïe 35:5.

Dans le Même :

« Alors entendront en ce jour-là les sourds les paroles du livre, et (délivrés) de l'obscurité et des ténèbres les yeux des aveugles verront. » - Ésaïe 29:18.

Dans le Même :

« Sourds, écoutez ; et (vous) aveugles, regardez en voyant. » - Ésaïe 42:18.

Dans le Même :

« Fais sortir le peuple aveugle, qui aura des yeux, et les sourds qui auront des oreilles. » - Ésaïe 43:8.

Dans le Même :

« Les yeux de ceux qui voient ne clignoteront point, et les oreilles de ceux qui entendent, écouteront. » - Ésaïe 32:3, - Dans le Même :

« Que tes yeux regardent les docteurs, et que les oreilles entendent la Parole. » - Ésaïe 30:20-21.

Dans le Même :

« Celui qui bouche son oreille pour ne point entendre de sangs, et qui ferme ses yeux pour ne point voir le mal, celui-là en des lieux élevés habitera. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, au milieu de la maison de rébellion tu habites, avec ceux qui (ont) des yeux pour voir, mais ne voient point, des oreilles pour entendre et n'entendent point. » - Ézéchiel 12:2 ;

Dans ces passages, les deux sont employés, parce que l'un suit l'autre, savoir, la foi par l'entendement qui est voir, et la foi par la volonté qui est entendre, autrement l'une des expressions aurait été suffisante ; on voit encore clairement par là pourquoi un fils de Jacob a reçu son nom du mot voir, et un autre, du mot entendre. Si voir signifie la foi par la science ou par l'entendement, et si entendre signifie la foi par l'obéissance ou par la volonté, c'est d'après les correspondances dans l'autre vie, et par suite d'après les significatifs ; ceux qui sont intellectuels, et par là dans la foi, appartiennent à la province de l'oeil, et ceux qui sont obéissants, et par là dans la foi, appartiennent à la province de l'Oreille ; que cela soit ainsi, c'est ce qu'on verra par les explications qui seront données, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, à la fin des Chapitres, sur le Très-Grand Homme, et sur la correspondance qui existe entre lui et tout ce qui est dans le Corps humain ; de là vient donc que l'oeil, dans le sens interne, est l'entendement, voir numéro 2701, et que l'Oreille est l'obéissance, et dans le sens spirituel, la foi qui en provient ou la foi par la volonté ; c'est aussi ce qu'on voit par ces passages.

Dans Ésaïe :

« Même tu n'as point entendu, même tu n'as point connu, même dès lors ne s'est point ouverte ton oreille. » - Ésaïe 48:8.

Dans le Même :

« Le Seigneur Jéhovih excitera en moi l'oreille pour que j'entende ; comme ceux qui sont instruits, le Seigneur Jéhovih m'a ouvert l'oreille, et moi je ne me suis point révolté. » - Ésaïe 50:4-5.

Dans le Même :

« Ecoutez en m'écoutant, et mangez bon, afin que se délecte dans la graisse votre âme ; inclinez votre oreille, et venez vers Moi ; entendes, afin que vive votre âme. » - Ésaïe 55:2-3.

Dans Jérémie :

« A qui parlerai-je et donnerai-je témoignage, afin qu'ils entendent ? Voici, incirconcise est leur oreille, et ils ne peuvent écouter. » - Jérémie 6:10.

Dans le Même ;

« Je leur ai donné ce précepte, disant : Entendez ma voix, alors je vous serai pour Dieu, et vous, vous Me serez pour peuple ; et ils n'ont pas entendu, et ils n'ont pas incliné leur oreille. » - Jérémie 7:23-24, 26.

Dans le Même :

« Entendez, femmes, la Parole de Jéhovah, et que reçoive votre oreille la Parole de sa bouche. » - Jérémie 9:19.

Dans le Même :

« Vous n'avez point incliné votre oreille, et vous ne M'avez point obéi. » - Jérémie 35:15.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, toutes les paroles que je t'ai prononcées, reçois-les dans ton cœur, et de tes oreilles entends-les. » - Ézéchiel 3:10.

Dans le Même :

« Je mettrai mon zèle contre toi, et ils agiront contre toi avec emportement ; ton nez et tes oreilles ils ôteront. » - Ézéchiel 23:25.

ôter le nez et les oreilles, c'est ôter la perception du vrai et du bien, et l'obéissance de la foi.

Dans Zacharie :

« Ils ont refusé de prêter attention, et ils ont présenté une épaule réfractaire, et leurs oreilles ils ont appesanti pour ne point entendre, et leur cœur ils se sont fait de diamant pour ne pas entendre la loi. » - Zacharie 7:11-12.

Dans Amos :

« Ainsi a dit Jéhovah : De même qu'arracherait un berger de la gueule d'un lion deux jarrets ou un bout d'oreille, ainsi seront arrachés les fils d'Israël dans Samarie, dans l'angle du lit, et à l'extrémité de la couche. » - Amos 3:12.

Arracher les deux jarrets, c'est la volonté du bien ; le bout de l'oreille, c'est la volonté du vrai ; que le bout de l'oreille ait cette signification, on peut le voir seulement, comme il a été dit, d'après les correspondances dans l'autre vie, et par suite d'après les significatifs, selon lesquels existe le sens interne de la Parole, et selon lesquels existaient aussi les rites de l'Eglise Israélite et Juive ; c'est de là que pour l'inauguration d'Aharon et de ses fils au ministère, il fut, entre autres choses, commandé que Moïse prendrait du sang du bélier, et en mettrait sur le bout de l'oreille d'Aharon, et sur le bout de l'oreille de ses fils, et sur le pouce de leur main droite et sur le pouce de leur pied droit. » - Exode 29:20, - ce rite représentait la volonté de la foi, dans laquelle comme prêtre il serait aussi initié ; que ce rite fût saint, c'est ce que chacun peut voir, puisqu'il avait été commandé à Moïse par Jéhovah, ainsi mettre du sang sur le bout de l'oreille, c'était saint aussi ; mais quel saint c'était, on ne peut le savoir que par le sens interne des choses dans la Parole, et ici ce sens est que le saint de la foi par la volonté serait gardé. Que l'oreille signifie l'obéissance, et, dans le sens interne, la foi par l'obéissance, on le voit plus manifestement encore par le rite sur le serviteur qui ne voulait pas sortir de service ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Si le serviteur ou la servante ne veut pas sortir de service, son Maître l'amènera vers Dieu, et il l'amènera vers la porte ou vers le poteau ; et son Maître lui percera l'oreille avec une alène ; et lui le servira à perpétuité. » - Exode 21:6. Deutéronome 15:17.

Percer l'oreille avec une alène vers le poteau, c'est perpétuellement servir ou obéir ; dans le sens spirituel, c'est ne pas vouloir comprendre le vrai, mais vouloir le vrai par obéissance, ce qui est respectivement la non-liberté. Puisque, dans le sens interne, les oreilles signifient l'obéissance de la foi, et qu'entendre signifie obéir, on voit ce qui est signifié par ces paroles que le Seigneur a répétées tant de fois :

« Qui a oreille pour entendre, qu'il entende. » - Matthieu 13:9, 43. Marc 4:9, 23, 7:16. Luc 8:8, 14:35. Apocalypse 2:7, 11, 29, 3:13, 22.

Que, dans le sens suprême, entendre soit la Providence, et que voir soit la Prévoyance, cela est évident d'après ces passages de la Parole, dans lesquels des Yeux, et aussi des oreilles sont attribués à Jéhovah ou au Seigneur ; comme dans Ésaïe :

« Incline, Jéhovah ! Ton oreille et entends ; ouvre, Jéhovah ! Tes yeux, et vois. » - Ésaïe 37:17.

Dans Daniel :

« Incline, mon Dieu, ton oreille et entends ; ouvre, Jéhovah ! Tes yeux, et vois nos dévastations. » - Daniel 9:18.

Dans David :

« Dieu, incline ton oreille vers moi, et entends mon discours. » - Psaumes 17:6.

Dans le Même :

« Incline vers moi ton oreille, et garde-moi.

Psaumes 71:2.

Dans le Même.

« Prête l'oreille à mes prières, à cause de ta vérité ; réponds-moi à cause de ta justice. » - Psaumes 143:1.

Dans Jérémie :

« Jéhovah ! Ma voix tu as entendu, ne cache point ton oreille à mes soupirs, à mon cri. » - Lamentations 3:56.

Dans David :

« Jéhovah ! Ne cache point tes faces de moi, au jour où la détresse (est) sur moi, incline vers moi ton oreille ; pendant le jour je crie, réponds-moi. » - Psaumes 102:3.

Il est notoire que Jéhovah n'a point des oreilles et des yeux comme l'homme, mais que c'est un Attribut s'appliquant au Divin, qui est signifié par l'Oreille et par l'oeil, c'est à savoir, le vouloir infini, et le comprendre infini ; le vouloir infini est la Providence, et le comprendre infini est la Pré-voyance ; ils sont signifiés dans le sens suprême par l'Oreille et par l'oeil, quand l'oreille et l'œil sont attribués à Jéhovah. D'après ce qui vient d'être dit, on voit maintenant ce qui est signifié dans chaque sens par Jéhovah a entendu, d'où Schiméon a tiré son nom.

  
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