Die Bibel

 

Genèse 30:39

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39 Les brebis entraient en chaleur près des branches, et elles faisaient des petits rayés, tachetés et marquetés.

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Arcanes Célestes #3956

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3956. Et dit Léah : Dieu a donné ma récompense de ce que j'ai donné ma servante à mon mari, signifie dans le sens suprême le Divin Bien du Vrai et le Divin Vrai du Bien, dans le sens interne l'amour conjugal céleste, dans le sens externe l'amour mutuel : on peut le voir par la signification de la récompense ; dans la Parole, la Récompense est nommée çà et là ; mais il est peu d'hommes qui sachent ce que la récompense y signifie. Il est connu, dans les Eglises, que par les biens que l'homme fait il ne peut rien mériter, car les biens qu'il fait ne sont pas de lui mais du Seigneur, et que mériter ou le mérite a en vue l'homme, qu'ainsi il se conjoint avec l'amour de soi et avec la pensée de la prééminence de soi-même sur les autres, par conséquent avec le mépris pour les autres ; c'est pourquoi les œuvres qui sont faites à cause de la récompense ne sont pas en elles-mêmes de bonnes œuvres, car elles ne jaillissent point d'une source réelle, savoir, de la charité envers le prochain ; la charité envers le prochain a en soi, qu'elle veut au prochain autant de bien qu'à soi ; et, chez, les anges, qu'elle veut au prochain plus de bien qu'à soi ; telle est aussi l'affection de la charité ; c'est morne pour cela qu'elle a en aversion tout mérite, par conséquent tout bienfait ayant en vue une récompense ; la récompense, pour ceux qui sont dans la charité, c'est qu'ils puissent faire du bien et qu'il leur soit permis de faire du bien, et que le bienfait soit accepté ; c'est là le plaisir même, ou plutôt la béatitude qu'éprouvent ceux qui sont dans l'affection de la charité ; de là on peut voir ce que c'est que la récompense dont il est parlé dans la Parole, à savoir, que c'est le plaisir et la béatitude de l'affection de la charité, ou, ce qui est la même chose, le plaisir et la béatitude de l'amour mutuel, numéro 3816, car l'affection de la charité et l'amour mutuel sont une même chose, voir ce qui a déjà été dit sur ce sujet numéros 1110, 1111, 1774, 1835, 1877, 2027, 2273, 2340, 2373, 2400 ; d'après ces explications, il est évident qu'ici la récompense dans le sens externe signifie l'amour mutuel. Que dans un sens encore plus élevé ou dans le sens interne, la récompense signifie l'amour conjugal céleste, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit, numéros 2618, 2739, 2741, 2803, 3024, (fin). 3132, 3952, sur le mariage céleste, savoir, qu'il est la conjonction du bien et du vrai, et que l'amour mutuel vient de cette conjonction, ou de ce mariage, numéros 2737, 2738 ; de là il devient évident que la récompense dans le sens interne est l'amour conjugal céleste. Que dans le sens suprême la récompense soit le Divin Bien du Vrai et le Divin Vrai du Bien, cela est évident en ce que le Mariage céleste procède de là ; cardans le Seigneur est cette union, et du Seigneur procède cette union qui, lorsqu'elle influe dans le ciel, fait le conjugal du bien et du vrai, et par ce conjugal l'amour mutuel. D'après ce qui vient d'être dit, et d'après ce qui précède, on voit clairement ce que signifient dans le sens interne ces paroles de Léah :

« M'a donné Dieu ma récompense, de ce que j'ai donné ma servante à mon mari ; en effet, par la servante a été signifié le moyen affirmatif servant à la conjonction de l'homme Externe et de l'homme Interne, numéros 3913, 3917, 3931 ; ainsi, avant que les choses qui ont été signifiées par les fils des servantes aient été affirmées et reconnues, il ne peut exister aucune conjonction du bien et du vrai, ni par conséquent aucun amour mutuel, car ces affirmations doivent nécessairement précéder : voilà ce qui est entendu par ces paroles.

  
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