659. Vers. 15:2. Et je vis comme une Mer de verre mêlée de feu, signifie la dernière limite du Monde Spirituel, où avaient été réunis ceux en qui il y avait de ta religion et par suite un culte, mais non le bien de ta vie. Par la mer de verre, — Chapitre IV. 6, — il a été signifié le Nouveau Ciel composé de Chrétiens qui étaient dans les communs vrais d'après le sens de la lettre de la Parole, No. 238 ; ceux qui sont dans les communs vrais sont aussi aux limites du Ciel ; c'est pourquoi ils apparaissent de loin comme dans une mer, Nos. 398, 403, 404, 470 ; mais ici par la mer de verre est signifiée la dernière limite du Monde spirituel, où avaient été réunis ceux en qui il y avait de la religion et par suite un culte, mais non le bien de la vie ; comme c'est la réunion de ceux-ci qui est signifiée, voilà pourquoi il est dit gomme une mer de verre, et aussi pourquoi elle a été vue mêlée de feu ; et par le feu, il y est signifié l'amour du mal, et par suite le mal de la vie, Nos. 452, 468, 494, 766, 767, 787, par conséquent non le bien de la vie, car où n'est pas le bien, là est le mal : que la réunion de ceux-ci soit entendue ici par « comme une mer de verre mêlée de feu, » cela est encore évident par ce qui est dit à la suite, à savoir, que « auprès de cette mer se tenaient ceux qui avaient eu la victoire sur la bêle et sur son image, » par lesquels sont signifiés ceux qui, pour avoir rejeté la foi séparée d'avec la charité, étaient dans le bien de la vie, et par suite dans le Ciel, No. 660 : c'est aussi cette mer qui est entendue, dans le Chapitre 21:1, par la Mer qui n'était plus, No. 878. Quelle était cette mer, et quels étaient ceux qui étaient là, il m'a été aussi donné de le voir ; c'étaient ceux qui avaient eu de la religion, avaient fréquenté les temples, écouté les prédications, participé à la Sainte Cène, et qui du reste n'avaient rien pensé au sujet de Dieu, du salut et'de la vie éternelle, ne sachant pas ce que c'est que le péché ; c'est pourquoi, ils avaient été hommes quant à la face, et la plupart aussi quant à la vie civile et à la vie morale, mais nullement quant à ia vie spirituelle d'après laquelle cependant l'homme est homme.