Bibla

 

Exode 17

Studimi

   

1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Eternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire.

2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l'Eternel?

3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Egypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?

4 Moïse cria à l'Eternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront.

5 L'Eternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche!

6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël.

7 Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Eternel, en disant: l'Eternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas?

8 Amalek vint combattre Israël à Rephidim.

9 Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.

10 Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.

11 Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.

12 Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.

13 Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée.

14 L'Eternel dit à Moïse: Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.

15 Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom: l'Eternel ma bannière.

16 Il dit: Parce que la main a été levée sur le trône de l'Eternel, il y aura guerre de l'Eternel contre Amalek, de génération en génération.

   

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8694

Studioni këtë pasazh

  
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8694. On vient à moi, et je juge entre l'homme et son compagnon, signifie qu'ils sont alors disposés d'âpres le Vrai révélé : on le voit par la signification de venir à moi, quand cela, est dit du Vrai Divin, qui est représenté par Moïse, en ce que c'est s'informer de ce qu'il faut vouloir et faire, comme ci-dessus, numéro 8692 ; par la signification de juger entre l'homme et son compagnon, en ce que c'est la disposition parmi les vrais ; que juger, ce soit disposer, on le voit ci-dessus, numéro 8685 ; que ce soit d'après le vrai révélé, c'en est la conséquence, car il vient d'être dit que le peuple venait à lui pour s'enquérir de Dieu, et il est dit ensuite qu'il fait connaître les jugements et les lois de Dieu. Par la révélation est entendue l'illustration quand on lit la Parole, et alors la perception ; car ceux qui sont dans le bien et désirent le vrai sont ainsi enseignés d'après la Parole ; mais ceux qui ne sont pas dans le bien ne peuvent pas être enseignés d'après la Parole, ils ne peuvent qu'être confirmés dans les choses dans lesquelles ils ont été instruits dès l'enfance, qu'elles soient des vrais ou qu'elles soient des faux ; s'il y a révélation pour ceux qui sont dans le bien, et s'il n'y a pas révélation pour ceux qui sont dans le mal, c'est parce que dans la Parole toutes les choses en général et en particulier, dans le sens interne, traitent du Seigneur et de son Royaume, et que les Anges qui sont chez l'homme perçoivent la Parole selon le sens interne ; cela est communiqué à l'homme qui est dans le bien, et qui lit la Parole et désire le Vrai d'après l'affection, de là pour lui illustration et perception ; car chez ceux qui sont dans le bien et par suite dans l'affection du vrai, l'intellectuel du mental est ouvert du côté du ciel, et leur âme, c'est-à-dire, leur homme interne, est en compagnie avec les Anges ; mais il en est autrement chez ceux qui ne sont pas dans le bien, et qui par conséquent ne désirent pas le vrai d'après l'affection du vrai, pour eux le ciel est fermé. Toutefois, il n'est pas possible de. décrire quelle est la révélation pour ceux qui sont dans le bien, et par suite dans l'affection du Vrai ; elle n'est pas manifeste, et elle n'est pas non plus entièrement cachée ; c'est une sorte d'accord et d'assentiment d'après l'intérieur que telle chose est un vrai, et de non-assentiment si ce n'est pas un vrai ; quand il y a assentiment, le mental se repose et est calmé, et dans cet état est la reconnais-sance qui appartient à la foi : s'il en est ainsi, cela vient du Seigneur d'après l'influx du ciel, car du Seigneur par le ciel vient la Lumière, laquelle entoure de tous côtés et illustre l'entendement qui est l'œil de la vue interne ; alors les choses qui apparaissent dans cette Lumière sont des vrais ; car cette Lumière elle-même est le Divin Vrai qui procède du Seigneur ; que ce vrai soit la lumière dans le ciel, c'est ce qui a été souvent montré.

  
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