The Bible

 

Jonas 2

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1 Jonas, dans le ventre du poisson, pria l'Eternel, son Dieu.

2 Il dit: Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Eternel, Et il m'a exaucé; Du sein du séjour des morts j'ai crié, Et tu as entendu ma voix.

3 Tu m'as jeté dans l'abîme, dans le coeur de la mer, Et les courants d'eau m'ont environné; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.

4 Je disais: Je suis chassé loin de ton regard! Mais je verrai encore ton saint temple.

5 Les eaux m'ont couvert jusqu'à m'ôter la vie, L'abîme m'a enveloppé, Les roseaux ont entouré ma tête.

6 Je suis descendu jusqu'aux racines des montagnes, Les barres de la terre m'enfermaient pour toujours; Mais tu m'as fait remonter vivant de la fosse, Eternel, mon Dieu!

7 Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l'Eternel, Et ma prière est parvenue jusqu'à toi, Dans ton saint temple.

8 Ceux qui s'attachent à de vaines idoles Eloignent d'eux la miséricorde.

9 Pour moi, je t'offrirai des sacrifices avec un cri d'actions de grâces, J'accomplirai les voeux que j'ai faits: Le salut vient de l'Eternel.

10 L'Eternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.

   

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #755

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755. Que l'an six cent, le second mois et le dix-septième jour signifient l'autre état de la tentation, c'est ce qui résulte de ce qui a été dit jusqu'ici ; car, du Vers. 6 au Vers. Là, il s'agissait du premier état de tentation qui concernait les intellectuels de l'homme ; mais à présent il s'agit de l'autre état qui concerne ses volontaires ; voilà pourquoi il est parlé une seconde fois de l'âge de Noach : précédemment il a été dit qu'il était fils (ou âge) de six cents ans, et ici il est dit que le déluge arriva l'an six cent de sa vie, au second mois, et au dix-septième jour du mois. Personne ne pourrait soupçonner que par la désignation de l'âge de Noach en années, en mois, et en jours, il soit entendu l'état de tentation quant aux volontaires ; mais, comme il a été dit, telle était la manière de parler et d'écrire des Très-Anciens ; ils prenaient surtout plaisir à pouvoir se servir de temps et de noms déterminés, pour en composer une histoire qui eut apparence de réalité, c'est en cela que consistait leur sagesse. Au Vers. 6, il a été montré que six cents ans ne signifient autre chose que le premier état de la tentation ; il y a pareillement ici six cents ans ; mais pour qu'ils signifient l'autre état de la tentation, il a été ajouté des mois et des jours, et même, à savoir, deux mois, ou au second mois, ce qui signifie le combat même, comme on peut le voir par la signification du nombre deux, donnée précédemment au Vers. 2 de ce Chapitre, où il est dit que deux signifie la même chose que six, c'est-à-dire le travail et le combat, et enfin la dispersion, comme on peut le voir à l'endroit indiqué. Le nombre dix-sept signifie tant le commencement de la tentation que la fin de la tentation, parce qu'il est composé du nombre septénaire et de dix. Lorsqu'il signifie le commencement de la tentation, ce nombre est considéré comme renfermant sept jours, ou la semaine de sept jours, qui signifie le commencement de la tentation, comme déjà il a été montré, au Vers. 4 de ce Chapitre ; mais quand il signifie la fin de la tentation, comme au Chapitre 8 : Vers. 4, c'est alors le nombre saint sept, auquel est ajouté dix, qui signifie les Restes (Reliquice} ; car, sans des Restes (reliquice), l'homme ne peut être régénéré. Que le nombre dix-sept signifie le commencement de la tentation, on le voit dans Jérémie, en ce qu'il lui fut ordonné d'acheter le champ de Chanamel, fils de son oncle, qui était à Anatoth,

« et il lui pesa l'argent, (à savoir} dix-sept sicles d'argent. » - Jérémie 32:9.

Que ce nombre signifie aussi la captivité des Juifs à Babylone, représentant la tentation de ceux qui étaient fidèles et la dévastation de ceux qui ne l'étaient point, et même le commencement de la tentation, et en même temps la fin de la tentation ou la délivrance, on peut le voir par la suite de ce Chapitre du Prophète, en ce qu'il est parlé de la captivité jusqu'au Vers. 36, et de la délivrance à partir du Vers. 37. Un tel nombre ne serait pas employé dans le Prophète, si, comme tous les autres mots, il ne renfermait des arcanes. Que dix-sept signifie le commencement de la tentation, on peut encore le voir par l'âge de Joseph qui était fils de dix-sept ans lorsqu'il fut envoyé vers ses frères, et vendu pour aller en Egypte, - Genèse 37:2.

Cette vente pour aller en Egypte représente pareillement le commencement de la tentation, comme, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré en cet endroit ; là, les historiques sont des représentatifs, mais ils sont arrivés tels qu'ils ont été décrits, tandis qu'ici les historiques sont des fictions significatives, qui ne sont pas arrivées comme cela est décrit dans le sens de la lettre ; mais toujours est-il qu'ils renferment des arcanes du Ciel ; chaque mot même en renferme, comme on le voit ici. Que les choses soient ainsi, il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, parce que là où se présente quelque historique vrai ou quelque historique fictif, l'esprit est retenu dans la lettre, de laquelle il ne peut se détacher ; de là il croit qu'elle ne signifie et ne représente rien autre chose que ce qu'il y lit. Mais tout homme intelligent peut voir que la vie de la Parole est dans un sens interne, et non dans la lettre, qui, privée du sens interne, est morte. Sans le sens interne, en quoi l'historique de la Parole différerait-il d'un historique des écrivains profanes ? De quelle utilité serait-il donc qu'on sût dans quelle année de la vie de Noach et dans quel mois et quel jour le déluge est arrivé, si ces paroles ne renfermaient un arcane céleste ? Et qui ne peut voir que ces mots, toutes les sources du grand abîme firent éruption et les cataractes du Ciel furent ouvertes, sont une locution prophétique ? On pourrait donner bien d'autres preuves semblables.

  
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