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Osée 10

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1 Israël était une vigne féconde, Qui rendait beaucoup de fruits. Plus ses fruits étaient abondants, Plus il a multiplié les autels; Plus son pays était prospère, Plus il a embelli les statues.

2 Leur coeur est partagé: ils vont en porter la peine. L'Eternel renversera leurs autels, détruira leurs statues.

3 Et bientôt ils diront: Nous n'avons point de roi, Car Nous n'avons pas craint l'Eternel; Et le roi, que pourrait-il faire pour Nous?

4 Ils prononcent des paroles vaines, des serments faux, Lorsqu'ils concluent une alliance: Aussi le châtiment germera, comme une plante vénéneuse Dans les sillons des champs.

5 Les habitants de Samarie seront consternés au sujet des veaux de Beth-Aven; Le peuple mènera deuil sur l'idole, Et ses prêtres trembleront pour elle, Pour sa gloire, qui va disparaître du milieu d'eux.

6 Elle sera transportée en Assyrie, Pour servir de présent au roi Jareb. La confusion saisira Ephraïm, Et Israël aura honte de ses desseins.

7 C'en est fait de Samarie, de son roi, Comme de l'écume à la surface des eaux.

8 Les hauts lieux de Beth-Aven, où Israël a péché, seront détruits; L'épine et la ronce croîtront sur leurs autels. Ils diront aux montagnes: Couvrez-nous! Et aux collines: Tombez sur nous!

9 Depuis les jours de Guibea tu as péché, Israël! Là ils restèrent debout, La guerre contre les méchants ne les atteignit pas à Guibea.

10 Je les châtierai à mon gré, Et des peuples s'assembleront contre eux, Quand on les enchaînera pour leur double iniquité.

11 Ephraïm est une génisse dressée, et qui aime à fouler le grain, Mais je m'approcherai de son beau cou; J'attellerai Ephraïm, Juda labourera, Jacob hersera.

12 Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, Défrichez-vous un champ nouveau! Il est temps de chercher l'Eternel, Jusqu'à ce qu'il vienne, et répande pour vous la justice.

13 Vous avez cultivé le mal, moissonné l'iniquité, Mangé le fruit du mensonge; Car tu as eu confiance dans ta voie, Dans le nombre de tes vaillants hommes.

14 Il s'élèvera un tumulte parmi ton peuple, Et toutes tes forteresses seront détruites, Comme fut détruite Schalman Beth-Arbel, Au jour de la guerre, Où la mère fut écrasée avec les enfants.

15 Voilà ce que vous attirera Béthel, A cause de votre extrême méchanceté, Vienne l'aurore, et c'en est fait du roi d'Israël.

   

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #9144

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9144. Et qu'il aura saisi des épines, signifie qui se porte dans les faux : on le voit par la signification de saisir, quand cela est dit, de la colère qui provient de l'affection du mal, en ce que c'est se porter dans, et ainsi s'embraser ; et par la signification des épines, en ce qu'elles sont les faux, ainsi qu'il va être expliqué. Il sera d'abord dit en quelques mots comment ces choses se passent : Les amours chez l'homme sont les feux de sa vie, numéro 9055 ; les amours mauvais, qui sont les amours de soi et du monde, sont des feux consumants, car ils consument les biens et les vrais qui appartiennent à sa vie ; ces feux font la vie de la volonté de l'homme, et la lumière provenant de ces feux fait la vie de son entendement ; tant que les feux du mal sont tenus renfermés dans la volonté, l'entendement est dans la lumière, et par suite dans l'aperception du bien et du vrai ; mais quand ces feux répandent leur lumière dans l'entendement, la lumière antérieure est dissipée, et l'homme est dans l'obscurité quant à l'aperception du bien et du vrai ; et cela d'autant plus que les amours de soi et du monde, qui sont ces feux, prennent de l'accroissement, et enfin tellement qu'ils étouffent et éteignent tout vrai et avec le vrai tout bien. Quand ces amours sont combattus, le feu s'élance alors de la volonté dans l'intellectuel, et il y conçoit la flamme qui est appelée colère ; c'est de là que l'homme est dit s'échauffer, s'embraser, s'enflammer, quand il se met en colère ; cette flamme attaque les vrais et les biens qui sont dans l'intellectuel, et non-seulement elle les couvre, mais même elle les consume ; et, ce qui est un arcane, quand ce feu mauvais s'élance de la volonté dans l'intellectuel, l'intellectuel est fermé par le haut, et est ouvert par le bas, c'est-à-dire, est fermé par où il regarde vers le ciel, et est ouvert par où il regarde vers l'enfer ; de là vient qu'alors influent les maux et les faux, qui conçoivent la flamme, quand l'homme méchant s'embrase de colère ; il en est de cela comme de la fibre dans le corps ; si la fibre est piquée avec la pointe d'une aiguille, aussitôt elle se contracte et se ferme, et ainsi elle empêche que la lésion n'aille plus avant, et n'infeste la vie dans les principes ; le faux aussi, quand il se présente à la vue, apparaît comme armé de pointes. Quand l'homme méchant se met en colère, il en est de son état comme de la fumée qui, à l'approche du feu, conçoit la flamme, car le faux du mal dans l'intellectuel est comme la fumée, et la colère est comme la flamme de la fumée embrasée ; il y a aussi entre eux correspondance ; de là vient que, dans la Parole, la fumée est le faux, et la flamme de la fumée la colère, comme dans David :

« Il monta une fumée de son nez, et un feu de sa bouche, des charbons s'embrasèrent par Lui. » - Psaumes 18:9 ;

Et dans Ésaïe :

« Elle brûle comme un feu, la malice ; la ronce et l'épine elle dévore, et elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent en bouffée de fumée, dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth. » - Ésaïe 9:17, 18 ;

Ici la fumée est le faux ; de ce faux embrasé résulte la colère ; que la fumée soit le faux, on le voit, numéro 1861. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est signifié dans le sens interne par ces paroles :

« Quand sera sorti un feu, et qu'il aura saisi des épines, et que sera consumé un monceau de blé, ou la moisson debout, c'est-à-dire, si l'affection du mal éclate en colère, et se porte dans les faux des concupiscences, et consume les vrais et les biens de la foi ; quiconque réfléchit peut voir qu'il y a dans cette loi quelque cause, qui est cachée intérieurement et n'apparaît point, car il n'a été porté nulle part une loi sur le feu qui saisit des épines et par suite consume un monceau de blé ou la moisson débout, parce qu'un tel événement arrive très-rarement, mais il arrive chaque jour que le feu de la malice et de la colère saisit et embrase les faux des concupiscences, et consume ainsi les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église. Que les épines soient les faux des concupiscences, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce montent. “ - Ésaïe 32:13.

La terre est l'Église, l'épine et la ronce sont les faux et par suite les maux.

Dans le Même :

« Quant à votre esprit le feu vous consumera, ainsi seront les peuples brûlés en chaux, des épines coupées qui par le feu sont embrasées. “ - Ésaïe 33:15.

Les épines qui par le feu sont embrasées sont les faux qui saisissent la flamme, et consument les vrais et les biens.

Dans Ézéchiel :

« Il n'y aura plus pour la maison d'Israël de ronce piquante ni d'épine douloureuse. “ - Ézéchiel 28:24.

La ronce piquante, c'est le faux des concupiscences de l'amour de soi ; l'épine, c'est le faux des concupiscences de l'amour du monde.

Dans Osée :

« A la scortation s'est livrée votre mère ; c'est pourquoi Moi je bouche ton chemin avec les épines, et ses sentiers elle ne trouvera point. » - Osée 2:5-6.

Les chemins et les sentiers sont les vrais, et les épines sont les faux qui les remplacent.

Dans le Même :

« Ils seront détruits les hauts lieux d'Aven , péché d'Israël ; le chardon et l'épine monteront sur leurs autels. » - Osée 10:8.

Le chardon et l'épine sont le mal et le faux dévastant les biens et les vrais du culte.

Dans David :

« Elles m'avaient environné comme des abeilles ; elles s'éteignent comme un feu d'épines. » - Psaumes 118:12 ;

Le feu d'épines, c'est la concupiscence du mal.

Dans Matthieu :

« Par leurs fruits vous les connaîtrez ; cueille-t-on sur des épines des raisins, ou sur des chardons des figues ? " - Matthieu 7:16 ;

Cueillir sur des épines des raisins, c'est tirer des faux des concupiscences les biens de la foi et de la charité ; que les raisins soient ces biens, on le voit, numéros 1071, 5117, 6378.

Dans Marc :

« Une autre partie de la semence tomba parmi les épines, et montèrent les épines, et elles l'étouffèrent, et de fruit elle ne donna point. Ceux qui parmi les épines sont ensemencés, sont ceux qui la Parole écoutent ; mais les soucis de ce monde, et, la séduction des richesses, et pour les autres choses les concupiscences, entrant, étouffent la parole, et infructueuse elle devient. “ - Marc 4:7, 18-19 ;

Là est expliqué ce que c'est qu'être ensemencé parmi les épines, ainsi ce que c'est que les épines ; la même chose est signifiée par semer parmi les épines et moissonner des épines dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah à l'homme de Jehudah et à Jérusalem : Défrichez-vous une défriche, et ne semez point parmi les épines. “ - Jérémie 4:3.

« Ils ont semé des froments, et ils ont moissonné des épines. » - Jérémie 12:13. -Les faux des concupiscences, qui sont signifiés par les épines, sont les faux confirmant les choses qui appartiennent au monde et aux voluptés du monde ; car plus que les autres ces faux saisissent la flamme et s'embrasent, parce qu'ils proviennent des concupiscences dans le corps, concupiscences qui sont senties ; c'est pour cela aussi qu'ils ferment l'homme interne, au point qu'il ne goûte rien de ce qui concerne le salut de l'âme et la vie éternelle.

« La couronne d'épines, qui fut mise sur la Tête du Seigneur, lorsqu'il allait être crucifié, et qu'alors il fut salué Roi des Juifs, et dit : Voici l'Homme. “ - Jean 19:2-3, 5, -représentait quelle était alors la Parole Divine dans l'Église Juive, c'est-à-dire qu'elle avait été étouffée par les faux des concupiscences ; Roi des Juifs, ainsi qu'il fut alors salué, signifiait le Vrai Divin ; que le Roi dans la Parole signifie le Vrai d'après le Divin, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; on peut voir aussi que ce même Vrai est signifié par l'Oint, qui dans l'idiome hébreu est le Messie, et dans l'idiome Grec le Christ, numéros 3004, 3008, 3009, 3732f. ; et que par Jehudah, dans le sens suprême, est entendu le Seigneur quant au Divin Rien, et dans le sens interne, quant à la Parole, et ainsi quant à la doctrine tirée de la Parole, numéro 3881 ; et quand le Seigneur, ayant cette couronne sur sa Tête, a dit :

« Voici l'Homme, cela signifiait : Voici le Divin Vrai tel qu'il est aujourd'hui dans l'Église ; en effet, le Divin Vrai procédant du Seigneur dans le Ciel est l'Homme, de là le ciel est le Très-Grand Homme, et cela d'après l'Influx et la correspondance, ce qui a été montré à la fin de plusieurs Chapitres, voir numéros 1276, 1871, 2996, 2998, , 7396, 8547, 8988 ; de là aussi l'Église Céleste du Seigneur a été appelée l'Homme, numéros 478, 479 ; c'était cette Église que les Juifs représentaient, numéros 6363, 6364, 8770 ; par là, on voit clairement ce qui a été signifié par la Couronne d'Épines, puis par la salutation « Roi des Juifs, comme aussi par voici l'Homme ; et même ce qui a été signifié par l'inscription sur la croix, « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs, » - Jean 19:19-20.

C’est-à-dire que le Divin Vrai ou la Parole présentait cet aspect et avait été ainsi traitée par les Juifs, chez qui était l'Église ; que toutes les choses qui furent faites au Seigneur par les Juifs, quand ils Le crucifièrent, aient signifié les états de leur Église quant au Vrai Divin ou à la Parole, on le voit, numéros 9093 ; que le Seigneur ait été la Parole, cela est évident dans Jean :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; et la Parole Chair a été faite, et elle a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire. “ - Jean 1:1, 14 ;

La Parole est le Divin Vrai.

  
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