8408. Quand nous étions assis près de la marmite de chair, signifie la vie selon leur gré et comme ils désiraient : on le voit par la signification de la marmite, en ce que c'est le contenant du bien, et dans le sens opposé le contenant du mal , ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification de la chair, en ce que c'est le propre céleste, ainsi le bien, et dans le sens opposé le propre de l'homme, ainsi le mal, comme il va aussi être exposé ; et puisque la chair signifie le propre, s'asseoir près de la marmite de chair, signifie par conséquent la vie selon son gré et comme on désire, car cette vie est la vie du propre. Si la marmite est le contenant du bien, et dans le sens opposé le contenant du mal, c'est parce que la chair qui est cuite dans la marmite signifie le bien, et dans le sens opposé le mal : comme la marmite est ce contenant, c'est pour cela qu'elle signifie aussi le corporel ou le naturel de l'homme, parce que ce corporel et ce naturel sont les contenants du bien ou du mal ; de là dans le sens universel elle signifie l'homme, et dans un sens encore plus universel le peuple ou la ville, et alors la chair signifie le bien ou le mal en eux ; comme dans Ézéchiel :
« ce (sont) ces hommes qui pensent » l'iniquité et délibèrent en conseil de malice dans cette ville, en
« disant : Ce n'est pas proche ; elle, la Marmite ; nous, la Chair : c'est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Vos transpercés, que vous avez placés au milieu d'elle, eux la Chair, mais elle la Marmite. » - Ézéchiel 11:2-3, 7.
Ici la marmite, c'est la ville ou le peuple de la ville, et la chair est le mal, car les transpercés qui sont appelés la chair sont ceux chez qui le bien et le vrai ont été éteints, numéro 4503.
Dans le Même : Parabolise contre la maison de rébellion une parabole, et dis- leur : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Pose la marmite, pose, et même jette des morceaux dedans, tout morceau bon, cuisse et épaule, d'un choix d'os remplis-la ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Malheur à la ville 'de Sangs, à la marmite dans laquelle (est) son écume, et de laquelle son écume n'est point sortie. » - Ézéchiel 24:3-4, 5, 6 ;
Ici la marmite est la ville ou le peuple de la ville, dans lequel il y a le mal de la profanation du bien ; le bien, qui là est la chair, est la cuisse et l'épaule, le mal est l'écume qui en provient, la profanation du bien est l'écume qui reste, c'est aussi pour cela qu'elle est appelée ville de sangs.
Dans Jérémie :
« Jéhovah dit à Jérémie : Que vois-tu ? Je dis : Je vois une Marmite bouillonnante, dont les faces (sont) vers le septentrion ; alors dit Jéhovah : du côté du septentrion sera ouvert le mal sur tous les habitants de la terre. » - Jérémie 1:11-12, 13-14.
La marmite bouillonnante est le peuple que les faux ont envahi, le septentrion est le sensuel et le corporel de l'homme d'où le mal jaillit ; il s'agit ici de la fin de l'Église, quand l'externe, par conséquent le sensuel et le corporel, et avec eux le faux et le mal, dominent ; car l'Église du Seigneur va successivement de l'Interne vers l'externe, et alors expire.
Dans Zacharie :
« En ce jour-là il y aura sur les sonnettes des chevaux : Sainteté à Jéhovah, et seront les Marmites dans la maison de Jéhovah, comme les bassins devant l'autel ; et sera toute Marmite dans Jérusalem et dans Jehudah une sainteté à Jéhovah Sébaoth ; et viendront tous ceux qui sacrifient, et ils en prendront, et ils y cuiront. » - Zacharie 14:20-21.
Il s'agit ici de la salvation des fidèles, les fidèles sont les marmites, ils sont nommés ainsi à cause de la réception du bien provenant du Seigneur, c'est de là que la marmite est appelée sainteté à Jéhovah ; les sonnettes des chevaux, sur lesquelles il y a sainteté, sont les vrais correspondants au bien. Comme les marmites sont les récipients et les contenants du bien, c'est pour cela aussi qu'elles étaient faites d'airain, de même que les autres vases de l'autel, - Exode 38:3, - car l'airain signifie le bien du naturel, numéros 425, . La Marmite signifie aussi la doctrine, en ce que celle-ci contient le bien et le vrai de l'Église ; la doctrine est signifiée par la Marmite dans laquelle, par l'ordre d'Elisée, était cuit un potage pour les fils des prophètes, il en est parlé ainsi dans 2 Rois :
« Elisée revint à Gilgal, et la famine (était) en la terre, et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; il dit à son garçon : Pose la marmite grande , et cuis du potage pour les fils des prophètes : l'un (d'eux) sortit dans le champ pour recueillir des légumes, et il trouva un cep de champ, et il recueillit sur lui des coloquintes de champ, et il les coupa dans la marmite du potage : quand ils mangèrent du potage, ils crièrent :
« La mort dans la marmite, homme de Dieu ; mais il dit : Prenez de la farine ; et il la jetta dans la marmite, et il dit : Verse au peuple, et qu'ils mangent ; alors il n'y eut plus rien de mauvais dans la marmite. » - .
Il faut qu'on sache que tous les Miracles Divins enveloppent des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur et à l'Église, numéros 7337, 8364 , et qu'Elisée représente la Parole du Seigneur, numéro 2762, et les prophètes les doctrines qui en proviennent, numéros 2534, 7269 ; d'après cela, on voit clairement quelle chose de l'Église a été représentée par ce miracle, c'est-à-dire que le bien de l'Église falsifié devient le bien par le Vrai tiré de la Parole ; la famine est le manque des connaissances du vrai et du bien, la marmite est la doctrine, le potage est le bien des rites externes de l'Église Juive, les coloquintes du cep de champ sont la falsification, la farine est le vrai tiré de la Parole, numéro 2177, d'après lequel ce falsifié, qui est la mort dans la marmite, devient le bien. Si les Marmites signifient les contenants du bien, c'est parce qu'elles étaient du nombre des vases propres à l'usage, dans lesquels la nourriture était préparée, et que la nourriture et tous les genres de nourriture signifient des choses qui nourrissent l'âme, par conséquent les affections du bien et du vrai, numéros 681, 1480, 3114, 4792, 5147, 5293, 5340, 5342, 5576, 5410, 5915.