Библијата

 

Jérémie 51:57

Студија

       

57 J'enivrerai donc ses principaux et ses sages, ses gouverneurs et ses magistrats, et ses hommes forts; ils dormiront d'un sommeil perpétuel, et ils ne se réveilleront plus, dit le Roi dont le Nom est l'Eternel des armées.

Од делата на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #8869

Проучи го овој пасус

  
/ 10837  
  

8869. Tu ne te feras point d'image taillée, signifie non d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de l'image taillée, en ce que c'est ce qui provient non du Seigneur mais du propre de l'homme ; ce qui provient du propre intellectuel est signifié par l'image taillée, et ce qui provient du propre volontaire est signifié par l'image de fonte ; avoir pour Dieu ou adorer l'une ou l'autre, c'est aimer par dessus toutes choses tout ce qui procède du propre lui-même : ceux qui font cela ne croient en aucune manière qu'il influe du Divin quelque chose de l'intelligence et de la sagesse, car ils attribuent à eux-mêmes toutes les choses d'intelligence et de sagesse, et ils rapportent à la fortune ou au hasard toutes les autres choses qui leur arrivent ; ils nient pleine ment la Divine Providence dans ces choses ; s'il se présente quelque chose qui semble appartenir à une puissance divine, ils s'imaginent que cela est dans l'ordre delà nature, à laquelle ils attribuent tout ; à la vérité, ils disent de bouche qu'un Dieu Créateur a imprimé de telles puissances à la nature, mais toujours est-il que de cœur ils nient qu'il y ait quelque Dieu au-dessus de la nature ; tels sont ceux qui attribuent tout à eux-mêmes, à leur prudence et à leur intelligence, et qui dans leur cœur n'attribuent rien au Divin ; et ceux d'entre eux qui s'aiment adorent ce qui leur appartient, et veulent aussi être adorés par les autres, même comme des Dieux ; ils le voudraient ouvertement, si l'Église ne le défendait pas : ce sont là ceux qui fabriquent des images taillées ; les images taillées elles-mêmes sont les choses qu'ils tirent du propre, et qu'ils veulent qu'on adore comme des choses Divines : que ce soit là ce qui est signifié dans la Parole par les images taillées, on le voit par les passages où elles sont nommées, comme dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, parce que mensonge (est) son image de fonte, et poinl de respiration en elles. » Jérémie 10:1, 4, Jérémie 51:17.

Comme l'image taillée signifie ce qui procède non du Seigneur mais de la propre intelligence, c'est pour cela qu'il est dit :

« Insensé est devenu tout homme par la science ; et :

« De honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée ; et comme dans les choses qu'on tire de la propre intelligence, il n'y a rien de la vie spirituelle qui vient uniquement du Seigneur, il est dit aussi :

« Point de respiration en elles. Dans Habacuc :

« A quoi sert l'image taillée ? car l'a taillée son sculpteur ; image de fonte et docteur de mensonge ! car se confie le fabricateur de sa fiction sur elle, quand il fait des Dieux muets ; point de resyiralion en elle. » - Habacuc 2:18-19, 20.

Ici l'image taillée, ce sont les choses qui sont tirées de la propre intelligence, dans lesquelles il n'y a rien de la vie qui vient du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Sécheresse sur ses eaux, et elles tariront, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se gloriflent-, c'est pourquoi (y) habitent les Ziim avec les lira, et en elles habitent les fdles de la chouette. » Jérémie 50:38-39.

Là, il s'agit de la Chaldée et de Babel ; la sécheresse sur les eaux et elles tariront, ce sont les vrais dans lesquels il n'y a rien de la vie ; là habitent les ziim et les irai, et les filles de la chouette, ce sont les maux et les faux, ainsi les choses qui en dedans appartiennent à la mort ; c'est de là qu'elles sont appelées terre d'images taillées. Dans Ésaïe :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; et leurs (propres) témoins, (ils sont) eux-mêmes ; elles ne voient point et ne connaissent point. » - Ésaïe 44:9, 10, 11.

Les fabricateurs d'image taillée, ce sont ceux qui forgent des doctrines qu'ils tirent non des vrais de la Parole mais de la propre intelligence, et desquelles il est dit que leurs choses les plus désirées ne servent de rien, et qu'elles ne voient point et ne connaissent point ; là, dans la suite de ce Chapitre du Vers. 12 au Vers. 16, il s'agit de l'art d'inventer et de tirer de la propre intelligence par des raisonnements les choses qu'ils veulent qu'on reconnaisse pour Divines, desquelles enfin il est dit :

« De ce qui en reste un Dieu il fait, son » image taillée, il l'adore, il se prosterne ; et cependant ils ne connaissent ni ne comprennent. ; et leurs yeux ne voient point, en sorte que leurs cœurs ne comprennent point, Vers. 17, 18.

Ils ne connaissent ni ne comprennent, ni ne voient, c'est-à-dire qu'il n'y a là ni vrais ni biens, car toutes les shoses qui sortent de la propre intelligence ne sont en dedans ni des vrais ni des biens, mais ce sont des faux et des maux, puisqu'elles sortent du propre de l'homme ; que ce propre soit radicalement le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 1581, 3812 (fin), 4328, 5660, 5786, 8480.

Dans le Même :

« A qui assimilerez-vous Dieu, et quelle image comparerez-vous avec Lui. Un ouvrier fond l'Image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; celui qui est dénué d'offrande choisit un bois qui ne pourrisse point ; un ouvrier sage il se cherche, pour préparer une image taillée, qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:18, 19, 20 ;

L'image que fond l'ouvrier, c'est la doctrine fausse qui provient du propre ; l'orfèvre qui étend l'or et fond des chaînettes d'argent, c'est celui qui fait des raisonnements pour que les faux de la doctrine se montrent comme des vrais.

Dans le Même :

« Moi, Jéhovah, je T'ai appelé dans la justice pour ouvrir les yeux aveugles, pour tirer de la prison l'enchaîné, de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; Moi Jéhovah, (c'est) là mon Nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre, ni ma louange aux images taillées. » - Ésaïe 42:6-7, 8.

Là, il est dit du Seigneur, qu'il est Jéhovah, et que de Lui procède toute sagesse, et que rien de la sagesse ne vient de l'homme ; que là il s'agisse du Seigneur, cela est évident ; qu'il soit Lui-Meme Jéhovah, cela est encore évident, car il est dit que Jéhovah L'a appelé dans la justice, et ensuite :

« Moi, Jéhovah, c'est là mon nom, et ma gloire je ne donnerai point à un autre ; que toute sagesse qui appartient à la vie provienne de Lui, cela est signifié en ce qu'il doit ouvrir les yeux aveugles, et tirer de la prison l'enchaîné, et de la maison de réclusion ceux qui sont assis dans les ténèbres ; que rien de la sagesse ne vienne de l'homme, cela est signifié par je ne donnerai point ma louange aux images taillées. Les images taillées signifient aussi les choses qui appartiennent à la propre intelligence, dans les passages suivants, dans Ésaïe :

« Et il est venu un char d'homme, ne couple de cavaliers ; et elle répondit et dit : Elle est tombée, Babel, et toutes ses images taillées ont été brisées par terres Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« Alors impur vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et l'habillenment de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure sera appelé cela. " - Ésaïe 30:22.

Dans Jérémie :

« Pourquoi à la colère M'ont-ils provoqué par leurs images taillées, par les vanités des étrangers ? » - Jérémie 8:19.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, ainsi ils sont allés pour eux-mêmes, aux Baalim ils sacrifient, et aux images taillées ils font des encensements. » - Osée 11:2.

Dans Moïse :

« Maudit (soit) l'homme gui fera image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'ouvrier. » - Deutéronome 27:15.

  
/ 10837  
  

Од делата на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #4966

Проучи го овој пасус

  
/ 10837  
  

4966. Prince des satellites, signifie qui sont les choses principales pour l'interprétation : on le voit par la signification du prince des satellites, en ce que ce sont les choses principales pour l'interprétation, numéro 4790 ; les choses principales pour l'interprétation sont celles qui conduisent principalement à interpréter la Parole, et ainsi à comprendre les doctrinaux de l'amour envers Dieu et de la charité à l'égard du prochain, qui sont tirés de la Parole. Il faut qu'on sache que les scientifiques dans l'antiquité ont été tout autres que les scientifiques d'aujourd'hui ; les Scientifiques dans l'antiquité, ainsi qu'il vient d'être dit, traitaient des correspondances des choses dans le monde naturel avec les choses dans le monde spirituel ; Les scientifiques, qu'on appelle aujourd'hui les Philosophiques, tels que ceux d'Aristote et d'autres semblables, étaient alors inconnus ; c'est aussi ce qui est évident par les Livres des auteurs les plus anciens, dont la plupart ont été écrits en termes qui signifiaient des intérieurs, les représentaient et y correspondaient, ainsi qu'on peut le voir seulement par ce qui suit, sans qu'il soit besoin d'en dire d'avantage : ils plaçaient l'Hélicon sur une montagne, et par lui ils entendaient le Ciel : ils mettaient le Parnasse au-dessous sur une colline, et par lui ils entendaient les scientifiques ; ils disaient qu'un cheval ailé, qu'ils nommaient Pégase, y avait avec la corne de son pied fait jaillir une source ; ils appelaient Vierges les sciences, et ainsi du reste ; en effet, par les correspondances et par les Représentatifs ils savaient que la montagne était le Ciel, que la Colline était ce ciel qui est au-dessous ou qui est chez l'homme, que le cheval était l'intellectuel, que les ailes avec lesquelles il volait étaient les spirituels, que la corne du pied était le naturel, que la source était l'intelligence, que les trois vierges qu'ils nommaient Héliconides ou Parnassides étaient les affections du vrai. De même ils donnaient au Soleil des chevaux, dont ils nommaient la nourriture ambroisie, et le breuvage nectar, car ils savaient que le Soleil signifiait l'amour céleste, les chevaux les intellectuels qui en proviennent, et que les aliments signifiaient les célestes, et les breuvages les spirituels. des Anciens est aussi restée cette coutume, que les Rois, quand ils sont couronnés, doivent s'asseoir sur un trône d'argent, vêtus d'uns chlamyde de pourpre, oints d'huile, porter la couronne sur la tête, dans les mains le sceptre, l'épée et les clefs, monter avec les insignes de la royauté sur un cheval blanc, dont les pieds sont ferrés d'argent, être servis alors à table par les grands dignitaires du royaume, outre plusieurs autres choses ; car ils savaient que le Roi représentait le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, et par suite ce que signifiaient le trône d'argent, la chlamyde de pourpre, l'huile d'onction, la couronne, le sceptre, l'épée, les clefs, le cheval blanc, les fers d'argent, le service à table par les grands dignitaires ; qui aujourd'hui connaît ces significations, et où sont les scientifiques qui les enseignent ? On nomme cela des emblèmes, sans savoir absolument rien de la Correspondance et de la Représentation. D'après ce qui suivent d'être dit, on voit clairement quels étaient les scientifiques des Anciens, et que ces scientifiques les conduisaient à la connaissance des spirituels et de célestes, dont aujourd'hui on connaît à peine même l'existence. Les Scientifiques qui les ont remplacés, et qu'on nomme particulièrement les Philosophiques, détournent plutôt le mental de la connaissance des spirituels et des célestes, parce qu'ils peuvent être également employés à confirmer les faux, et plongent aussi le mental dans les ténèbres quand les vrais sont confirmés par eux ; car la plupart sont des mots vides de sens, par lesquels se font des confirmations, qui sont saisies par un petit nombre d'hommes, et sur lesquels ce petit nombre d'hommes est même en discussion : par là on peut voir combien le genre humain s'est éloigné de cette érudition des anciens, qui les conduisait à la sagesse. Les Gentils avaient reçu ces scientifiques de l'Eglise Ancienne, dont le culte externe consistait en représentatifs et significatifs, et dont le culte interne se composait de choses qui étaient représentées et signifiées. Tels étaient les scientifiques qui sont signifiées dans le sens bon par l'Egypte.

  
/ 10837