Библијата

 

Jérémie 51:5

Студија

       

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

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Arcanes Célestes #9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes #2180

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2180. Il prit un fils de bœuf tendre et bon, signifie le céleste naturel, que le Rationnel s'adjoignit, pour se conjoindre à la perception procédant du Divin : cela est constant d'après la signification du Jeune taureau ou du fils du bœuf dans la Parole, en ce qu'il est le bien naturel ; et comme il s'agit du Rationnel du Seigneur, il est dit tendre d'après le Céleste spirituel ou le vrai du bien, et bon d'après le céleste même ou le bien même ; dans le Rationnel réel il y a l'affection du vrai et il y a l'affection du bien : mais c'est l'affection du vrai qui tient le premier rang, comme il a déjà été expliqué numéros 2072 ; de là l'expression tendre est placée la première ; mais toujours est-il que les deux expressions, sont employées, comme c'est l'ordinaire dans la Parole, pour exprimer le mariage du vrai et du bien, voir ci-dessus, numéro 2173. Que le jeune taureau ou le fils du bœuf signifie le céleste naturel, ou, ce qui est la même chose, le bien naturel, c'est surtout ce qu'on peut voir par les sacrifices, qui étaient les principaux représentatifs du Culte de l'Eglise Hébraïque, et ensuite de l'Eglise Juive ; leurs sacrifices se faisaient ou avec du Gros Bétail ou avec du Menu Bétail, ainsi avec des animaux de genre différent et qui étaient purs, comme bœufs, jeunes taureaux, boucs, brebis, béliers, chèvres, et agneaux, et en outre avec des tourterelles et de petites colombes : tous ces sacrifices signifiaient les internes du culte, c'est-à-dire, les célestes et les spirituels, numéros 2165, 2177 ; et même ceux de gros bétail, les Célestes naturels, et ceux de menu bétail les célestes rationnels ; comme les uns et les autres, savoir, les naturels et les rationnels sont de plus en plus intérieurs et variés, c'est pour cela qu'on employait dans les sacrifices tant de genres et tant d'espèces d'animaux ; ce qui peut encore être évident en ce que dans les Holocaustes et les Sacrifices de divers genres, comme dans ceux de chaque jour, des sabbats et des fêtes, dans les volontaires, les eucharistiques et les votifs, dans les expiatoires pour le délit et pour le péché, dans ceux de purification et de nettoiement, et dans ceux d'inauguration, il était prescrit quels animaux seraient offerts, et en ce que dans chaque genre de sacrifice, le nom et le nombre des animaux étaient expressément désignés, ce qui n'aurait jamais eu lieu, si chaque animal n'eût pas signifié quelque chose de particulier, ainsi qu'on le voit clairement par ces passages où il s'agit des sacrifices : - ; Lévitique 1; ; ; ; ; ; ; ; ; 29 :

Mais quant à ce que signifie chaque animal, ce n'est pas ici le lieu de l'exposer ; il en est de même dans les Prophètes, où ces animaux sont nommés ; d'après cela, on peut voir que les jeunes taureaux signifiaient les célestes naturels : qu'ils n'aient pas signifié autre chose que des célestes, c'est encore ce qui peut être constant d'après les Chérubins que vit Ézéchiel, et d'après les Animaux que Jean vit devant le trône ; le Prophète s'exprime ainsi au sujet des Chérubins :

« La ressemblance de leurs faces (était) la face d'un Homme, et tous quatre à droite avaient la face d'un Lion, et tous quatre à gauche avaient la face d'un Bœuf, et tous quatre avaient la face d'un Aigle. » - Ézéchiel 1:10.

Au sujet des quatre Animaux devant le Trône, Jean dit :

« Autour du Trône (étaient) quatre Animaux : le premier Animal (était) semblable à un Lion, le second Animal semblable à un Jeune Taureau, le troisième Animal avait une face comme un Homme, le quatrième Animal (était) semblable à un Aigle qui vole. Ils disaient : Saint, Saint, Saint, Saint (est) le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, et qui est, et qui doit venir. » - Apocalypse 4:7-8.

Chacun peut voir que par les Chérubins et par ces Animaux ont été représentées des Saintetés, et qu'ainsi ces Saintetés ont été aussi représentées là par les bœufs et par les Jeunes Taureaux.

C'est pareillement ce que prouvent ces paroles de la Prophétie de Moïse sur Joseph :

« Que (cela) vienne sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du Naziréen de ses frères : il aura un ornement (comme) le premier né de son Bœuf, et ses cornes (comme) la corne d'une licorne, avec elles il frappera les peuples ensemble, jusqu'aux bouts de la terre. » - Deutéronome 33:16-17.

Ces paroles ne seraient intelligibles pour personne, si l'on ne savait ce que signifient, dans le sens interne, le Bœuf, la licorne, les cornes et autres expressions. Quant à ce qui regarde en général les Sacrifices, ils furent, il est vrai, prescrits par Moïse au peuple d'Israël ; mais la Très-Ancienne Eglise, qui exista avant le déluge, n'a jamais eu aucune connaissance des Sacrifices, et il venu dans le mental des hommes de cette Eglise de rendre un culte au Seigneur par des immolations d'Animaux ; l'Eglise Ancienne, qui exista après le déluge, n'en eut pas non plus connaissant il est vrai, des Représentatifs, mais non des Sacrifices ; les sacrifices ont été pour la première fois institués dans l'Eglise suivante, qui fut appelée Hébraïque, et cette institution passa de là chez les nations ; de là aussi elle parvint à Abraham, à Isaac et à Jacob, et par conséquent aux descendants de Jacob ; que le culte des Sacrifices ait existé chez les nations, on le voit, numéro 1343 ; et chez les descendants de Jacob, avant qu'ils fussent sortis d'Egypte, ainsi avant que les Sacrifices aient été ordonnés par Moïse sur le Mont Sinaï, on peut le voir d'après Exode, - , , 5.

Surtout d'après leur cérémonie idolâtrique devant le Veau d'or, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Aharon bâtit un Autel devant le Veau, et Aharon proclama et dit : Demain, fête à Jéhovah. Et le lendemain ils se levèrent dès le matin, et ils offrirent des Holocaustes, et ils présentèrent des (Sacrifices) Pacifiques, et le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer. » - Exode 32:5-6.

Et cela se fit, tandis que Moïse était sur la montagne de Sinaï, et par conséquent avant que l'ordre au sujet de l'Autel et des Sacrifices leur fût parvenu : cet ordre leur fut donc donné, parce que, chez eux, comme chez les Gentils, le culte des Sacrifices s'était changé en idolâtrie ; ils ne purent être détournés de ce culte, parce qu'ils avaient placé en lui la principale sainteté, et que quand une sainteté a été une fois implantée dès l'enfance, à plus forte raison quand c'est par les pères, et a été ainsi enracinée, le Seigneur, à moins qu'elle ne soit contre l'ordre même, ne la brise jamais, mais il la ploie ; ce fut la raison pour laquelle il fut ordonné que ces sacrifices seraient institués de cette manière, comme on le lit dans les Livres de Moïse. Que les Sacrifices n'aient jamais été agréables à Jéhovah, et qu'ainsi ils aient seulement été permis et tolérés pour la cause dont il vient d'être parlé, c'est ce qu'on voit clairement dans les Prophètes ; voici ce qui en est dit dans Jérémie :

« Jéhovah Zebaoth, le Dieu d'Israël a dit : Ajoutez vos Holocaustes à vos Sacrifices, et mangez de la chair : je n'ai point parlé avec vos Pères, et je ne leur ai point donné d'ordre, au jour que je les ai tirés de la terre d'Egypte, au sujet des paroles de l'Holocauste et du Sacrifice, mais je leur ai donné comme un Ordre cette parole, en disant : Obéissez à ma voix, et je serai votre Dieu. » - Jérémie 7:21-23.

Dans David : Jéhovah ! Tu n'as pas voulu le Sacrifice ni le présent ; tu n'as pas demandé l'Holocauste ni les Sacrifices du péché ; j'ai désiré faire ta volonté, ô mon Dieu ! » - Psaumes 40:7, 9.

Dans le même :

« Tu » ne prends point plaisir aux Sacrifices, pour que j'en donne ; tu n'acceptes point l'Holocauste : les Sacrifices de Dieu (sont) l'esprit contrit. » - Psaumes 51:18-19.

Dans le même :

« Je n'accepterait point de jeune taureau de ta maison, (ni) des boucs de tes bergeries ; sacrifie à Dieu la confession. » - Psaumes 50:9, 13, ; Psaumes 107:21, ; ; Deutéronome 23:19.

Dans Osée :

« Je » veux la Miséricorde, et non le Sacrifice ; et les connaissances de Dieu plutôt que les Holocaustes. » - Osée 6:6.

Samuel dit à Saül :

« Le plaisir de Jéhovah est-il dans les Holocaustes et dans les Sacrifices ? Voici, obéir (vaut) mieux que le sacrifice, être attentif (vaut mieux) que la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Dans Michée :

« En quoi préviendrai-je Jéhovah ? Me prosternerai-je devant le Dieu du lieu très haut ? Le préviendrai-je avec des Holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Jéhovah prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Il t'a indiqué, ô homme, ce que c'est que le bien : et qu'est-ce que Jéhovah, demande de toi ? (C'est) seulement de pratiquer le jugement, et d'aimer la miséricorde, et de s'humilier, en marchant avec ton Dieu. » - Michée 6:6, 7, 8.

D'après cela, il est donc évident que les Sacrifices n'ont point été commandés mais qu'ils ont été permis ; que dans les sacrifices, il n'y a de considéré que l'interne, et que c'était l'interne, et non l'externe, qui était agréable : c'est aussi pour cela que le Seigneur les abrogea, ainsi que cela avait même été prédit par Daniel, en ces termes :

« Dans le milieu de la Semaine, il fera cesser le Sacrifice et l'Oblation. » - .

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, Voir ce qui a été dit sur les Sacrifices, dans la Première Partie, numéros 922, 923, 1128, 1823. Quant à ce qui concerne le fils du bœuf, qu'Abraham fit tuer ou apprêta pour les Trois Hommes, il en a été de même que lorsqu'on l'immolait dans les Sacrifices ; et l'on peut voir qu'il a signifié les mêmes choses, en ce qu'Abraham dit à Sarah de prendre Trois Mesures de fine farine ; il est ainsi parlé dans Moïse de la fine farine qu'on employait pour un jeune Taureau :

« Quand vous serez venus dans la terre ; lorsque tu feras du fils du bœuf un holocauste ou un sacrifice, en prononçant un vœu, ou des demandes de paix à Jéhovah, tu offriras sur le fils du bœuf un gâteau de trois dixièmes de fine farine mêlés avec de l'huile. » - Nombres 15:8-9, [Il manque du texte ici], ; ; , , .

  
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