Библијата

 

Jérémie 51:24

Студија

       

24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes #1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes #3769

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3769. Et la pierre grande, sur la bouche du puits, signifie qu'elle était fermée, savoir, la Parole : on peut le voir sans explication. La Parole est dite fermée, lorsqu'elle est seulement entendue quant au sens de la lettre, et qu'on prend pour doctrinal tout ce qui y est ; et elle est encore plus fermée, lorsqu'on reconnaît pour doctrinaux les passages qui favorisent les cupidités de l'amour de soi et de l'amour du monde, car ce sont principalement ces cupidités qui roulent la grande pierre sur la bouche du puits, c'est-à-dire, qui ferment la Parole ; et alors de même qu'on ne sait pas, on ne veut pas non plus savoir qu'il y a dans la Parole quelque sens intérieur ; et cependant on peut le voir par plusieurs passages, où le sens de la lettre est expliqué quant au sens intérieur ; et aussi par les doctrinaux reçus dans l'Église, auxquels on rapporte par diverses explications tout le sens de la lettre de la Parole : quant à la Parole fermée, on peut voir ce que c'est, surtout par les Juifs qui l'expliquent, en général et en particulier, selon la lettre, et qui par suite croient qu'ils ont été choisis de préférence à tous ceux qui sont sur le globe, et que le Messie doit venir pour les introduire dans la terre de Canaan, et les élever au-dessus de toutes les nations et de tous les peuples de la terre ; en effet, ils sont dans les amours terrestres-corporels, qui sont tels, qu'ils ferment entièrement la Parole quant aux intérieurs ; c'est même pour cela qu'ils ne savent pas encore s'il y a un royaume céleste, s'ils vivront après la mort ; ce que c'est que l'homme interne, ni même s'il existe quelque spirituel ; ils savent encore moins que le Messie est venu pour sauver les âmes : que la Parole ait été fermée pour eux, on peut encore le voir suffisamment en ce que, bien qu'ils vivent parmi les Chrétiens, ils ne reçoivent cependant aucun de leurs doctrinaux ; selon ces paroles dans Ésaïe :

« Dis à ce peuple : Entendez en entendant, mais ne comprenez point, et voyez envoyant, mais ne connaissez point ; a engraissé le cœur de ce peuple, et ses oreilles appesantis, et ses yeux enduis. Et je dis : Jusques à quand, Seigneur ? Et il dit : Jusqu'à ce qu'aient été dévastées les villes à n'avoir aucun habitant, et les maisons à n'avoir aucun homme, et que l'humus ait été réduit en solitude. » - Ésaïe 6:9-10, 11. Matthieu 13:14, Jean 12:40-41.

En effet, autant l'homme est dans les amours de soi et du monde et dans les cupidités de ces amours, autant est fermée pour lui la Parole ; car ces amours ont pour fin l'homme même, et cette fin allume la lueur naturelle, mais elle éteint la lumière céleste, de sorte qu'on voit avec une grande pénétration les choses qui appartiennent à soi-même et au monde, et qu'on ne voit rien de ce qui appartient au Seigneur et à son Royaume ; et quand il en est ainsi, on peut, il est vrai, lire la Parole, mais dans le but d'acquérir des honneurs et des richesses, ou dans le but de se faire voir, ou par amour et de là par une habitude contractée, ou par piété, et néanmoins non dans le but de corriger sa vie ; pour ces hommes la Parole a été fermée de diverses manières, pour quelques-uns elle l'a été au point qu'ils veulent absolument ne savoir autre chose que ce qu'enseignent leurs doctrinaux, quels qu'ils soient ; par exemple, si quelqu'un dit qu'à Pierre n'a pas été donné le pouvoir d'ouvrir et de fermer le ciel, mais que ce pouvoir appartient à la foi de l'amour, qui est signifiée par les clefs de Pierre, comme l'amour de soi et du monde s'y oppose, ils ne reconnaissent nullement cela : et si quelqu'un dit qu'on ne doit pas rendre, de culte aux saints, mais qu'on doit adorer uniquement le Seigneur, ils ne l'admettent pas non plus : si quelqu'un dit que par le pain et le vin dans la Sainte Cène sont entendus l'Amour du Seigneur envers tout le Genre Humain, et l'amour réciproque de l'homme pour le Seigneur, ils ne le croient pas non plus : enfin, si quelqu'un dit que la foi ne fait rien, à moins qu'il n'y ait le bien de la foi, c'est-à-dire, la Charité, ils expliquent cela d'une manière inverse ; de même pour tout le reste. Ceux qui sont tels ne peuvent nullement voir, et ne veulent nullement voir le vrai qui est dans la Parole, mais ils demeurent avec opiniâtreté dans leur dogme ; et ils ne veulent pas même entendre dire qu'il y a un sens interne dans lequel résident la sainteté et la gloire de la Parole ; bien plus, quand ils entendent dire qu'il y en a un, ils se détournent aussitôt en manifestant un sentiment de dégoût : ainsi a été fermée la Parole, et cependant la Parole est telle, qu'elle a été ouverte jusque dans le Ciel, et par le Ciel jusqu'au Seigneur, et seulement fermée par rapport à l'homme, en tant que celui-ci est dans les maux de l'amour de soi et du monde quant aux fins de la vie, et dans les principes du faux qui en provient. D'après ce qui vient d'être exposé, on peut voir ce que c'est que la pierre grande sur la bouche du puits.

  
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