Библијата

 

Jérémie 51:22

Студија

       

22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

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Arcanes Célestes #9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes #5798

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5798. Et que ne s'enflamme point ta colère contre ton serviteur, signifie qu'il ne se détourne point : on le voit par la signification de la colère, en ce que c'est l'action de se détourner (aversio), numéro 5034, car celui qui se met en colère se détourne, car il ne pense point comme l'autre, mais dans cet état il est contre lui : que la colère soit l'action de se détourner, cela est évident par un grand nombre de passages dans la Parole, surtout par ceux où la colère et l'emportement sont attribués à Jéhovah ou au Seigneur, ce qui signifie l'action de se détourner, non pas que ce soit Jéhovah ou le Seigneur qui se détourne, mais c'est l'homme ; et quand l'homme se détourne, il lui semble que c'est le Seigneur, car il n'est pas écouté ; la Parole s'énonce ainsi selon l'apparence. Et comme la colère est l'action de se détourner, elle est aussi l'attaque contre le bien et le vrai, de la part de ceux qui se sont détournés ; mais de la part de ceux qui ne se sont pas détournés, ce n'est pas une attaque (oppugnantia), c'est une répugnance (repugnantia) parce que c'est l'aversion du mal et du faux : que la colère soit une attaque, cela a été montré, numéro 3614 ; qu'elle soit l'action de se détourner (aversio), et aussi la peine quand on attaque le bien et le vrai, cela est évident par ces passages ; dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui statuent des statuts d'iniquité ! sous l'enchaîné et sous les tués ils tomberont ; avec tout cela cependant ne sera point détournée Sa colère. Malheur à Aschur, verge de ma colère ! contre la nation hypocrite je l'enverrai, et contre le peuple démon emportement je le manderai ; celui-là pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit. » Ésaïe 10:1, 4, 5, 6-7 : la colère et l'emportement sont l'action de se détourner et l'attaque de la part de l'homme ; la punition alors et la non-audition apparaissent comme une colère ; et comme c'est de la part de l'homme, il est dit : « Malheur à ceux qui statuent des statuts d'iniquité ; celui-là pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit. »

Dans le Même :

« Jéhovah avec les vases de sa colère pour détruire toute la terre ; voici, le jour de Jéhovah vient, cruel, d'indignation, d'emportement de colère, pour mettre la terre en dévastation, afin de détruire ses pécheurs de dessus elle. J'ébranlerai le ciel, et sera ébranlée la terre de sa place, dans l'indignation de Jéhovah Zebaoth, et dans le jour de l'emportement de sa colère. » Ésaïe 13:5, 9, 13.

Là, le ciel et la terre, c'est l'Église, et comme elle s'était détournée du vrai et du bien, sa vastation et sa destruction sont décrites par l'indignation, la colère et l'emportement de Jéhovah, lorsque cependant c'est tout le contraire, c'est-à-dire que c'est l'homme, dans le mal, qui s'indigne, s'irrite et s'emporte, et qui s'oppose contre le bien et le vrai ; la peine qui provient du mal est attribuée à Jéhovah à cause de l'apparence ; ailleurs çà et là dans la Parole le dernier temps et la destruction de l'Église sont appelés le jour de la colère de Jéhovah.

Dans le Même :

« Jéhovah a brisé le bâton des impies, la verge des dominateurs, frappant les peuples avec fureur, d'une plaie incurable, dominant avec colère sur les nations. » Ésaïe 14:5-6 ; pareillement ici ; il en est de cela comme d'un criminel qui est puni d'après la loi, en ce qu'il attribue au roi ou au juge, et non à lui-même, le mal de la peine.

Dans le Même :

« Jacob et Israël, parce qu'ils n'ont pas voulu marcher dans les chemins de Jéhovah, et n'ont pas écouté sa loi, il a répondu sur lui l'emportement de sa colère, et la violence de la guerre. » Ésaïe 42:24-25.

Dans Jérémie :

« Je combattrai, Moi, contre vous, par main étendue et par bras fort, et avec colère, et avec emportement, et avec une ardeur grande. De peur que ne sorte comme un feu ma fureur, et qu'elle ne s'embrase, et ne soit pas éteinte, à cause de la malice de vos œuvres. » Jérémie 21:5, 12 ; ici la fureur, la colère, l'ardeur grande, ne sont autre chose que les maux de la peine à cause de l'action de se détourner et de l'attaque contre le bien et le vrai ; d'après la Loi Divine tout mal a avec lui sa peine ; et, ce qui est étonnant, dans l'autre vie le mal et la peine sont cohérents, car dès qu'un esprit infernal fait le mal plus que de coutume, des esprits correcteurs surviennent et punissent, et cela sans considération ; que ce soit le mal de la peine à cause de l'action de se détourner, cela est évident, car il est dit :

« A cause de la malice de vos œuvres. Dans David :

« Il envoya contre eux l'emportement de sa colère, indignation, et fureur, et angoisse, et immission d'anges mauvais. Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva pas de la mort leur âme. » Psaumes 78:49-50 : voir aussi Ésaïe 30:27, . Ézéchiel. Jérémie 5:13, 15. , , Apocalypse 14:9, Apocalypse 15:7 ; l'emportement, la colère, l'indignation, la fureur, sont dans ces passages l'action de se détourner, l'attaque et par suite la peine ; que la peine de l'action de se détourner et de l'attaque soit attribuée à Jéhovah ou au Seigneur, et soit dite colère, emportement et fureur chez Lui, c'est parce que la nation issue de Jacob devait être tenue dans les représentatifs de l'Église, seulement externes, dans lesquels elle n'a pu être tenue que par crainte et terreur pour Jéhovah, et qu'en croyant qu'il leur faisait le mal par colère et par emportement ; ceux qui sont dans les externes sans l'interne ne peuvent jamais être amenés autrement à faire les externes, car il n'y a rien intérieurement qui oblige ; les simples aussi au dedans de l'Église ne saisissent non plus que d'après l'apparence, s'imaginant que Dieu se met en colère quand quelqu'un fait le mal. Cependant, toujours est-il que quiconque réfléchit peut voir qu'il n'y a point de colère, et encore moins de fureur chez Jéhovah ou le Seigneur, car il est la Miséricorde même, et il est le Bien même, et infiniment loin de vouloir du mal à qui que ce soit ; l'homme qui est dans la charité à l'égard du prochain ne fait pas non plus de mal à personne ; tels sont tous les anges dans le ciel, que ne doit pas être le Seigneur Lui-Même ? Mais la chose se passe ainsi dans l'autre vie : Quand le Seigneur remet en ordre le ciel et les sociétés qui y sont, ce qui arrive continuellement à cause des nouveaux venus, et qu'il leur donne la béatitude et la félicité, cela influe dans les sociétés qui sont dans l'opposé, - car dans l'autre vie toutes les sociétés du ciel ont des sociétés opposées à elles dans l'enfer, d'où résulte l'équilibre, - et ces sociétés sentent le changement d'après la présence du ciel, alors elles s'irritent et s'emportent, et elles s'élancent dans le mal, et se jettent ; alors en même temps dans le mal de la peine ; de plus encore, quand l'es mauvais esprits ou les génies s'approchent de la lumière du ciel, ils commencent à être dans les angoisses et dans les tourments, numéro 4225, 4226 ; ils attribuent cela au ciel, par conséquent au Seigneur, tandis que cependant ce sont eux-mêmes qui s'attirent ce tourment, car le mal est tourmenté quand il s'approche du bien ; de là on peut voir que du Seigneur ne procède que le bien, et que tout mal vient de ceux-là mêmes qui se détournent, qui sont dans l'opposé, et qui attaquent. D'après cet arcane on voit de quelle manière la chose se passe.

  
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