Библијата

 

Exode 34:7

Студија

       

7 Gardant la gratuité jusqu’en mille [générations], ôtant l'iniquité, le crime, et le péché, qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants, et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième [génération];

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Arcanes Célestes #10624

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10624. Sur les troisièmes et sur les quatrièmes, signifie la damnation des faux et des maux du faux : on le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les faux du mal, numéro 10623 ; s'il est dit sur les troisièmes et sur les quatrièmes, c'est parce que trois se dit des vrais ou des faux, et que quatre se dit des biens ou des maux ; en effet, dans la Parole, tous les nombres signifient des choses, et quelques-uns appartiennent à la classe spirituelle, et d'autres à la classe céleste ; les nombres trois, six et douze à la classe spirituelle, et les nombres deux, quatre et huit à la classe céleste ; les nombres qui sont de la classe spirituelle se disent des vrais ou des faux, et ceux de la classe céleste se disent des biens ou des maux : trois aussi signifie tout vrai dans le complexe, et quatre tout bien dans le complexe ; de là vient que les fils troisièmes et quatrièmes signifient les faux et les maux du faux ; mais ce sens de ces paroles est le sens céleste, parce qu'il surgit de ce qu'elles se disent de ces choses. Ce que c'est que les maux et les faux du mal, et ce que c'est que les faux et les maux du faux, on le voit dans les articles cités, numéro 10109 : il sera dit aussi ici quelque chose sur les maux et les faux du mal, et sur les faux et les maux du faux : C'est des maux que découlent tous les faux, puisque ce sont les faux qui confirment les maux, et que les maux et les faux chez l'homme font un comme la volonté et l'entendement, car ce que l'homme veut faire il veut aussi le comprendre ; en effet, c'est par l'entendement qu'il donne à son mal une forme devant lui dans sa pensée, et devant les autres dans son langage ; par là, on voit clairement ce que c'est que le mal et le faux qui provient du mal ou le faux du mal : mais le mal du faux, c'est quand l'homme a confirmé chez lui le mal, et conclu que ce n'est point un mal, et que par suite il le fait ; alors d'après le faux il fait le mal : par exemple, celui qui a confirmé chez lui que les adultères ne sont point des maux, et qui par suite les commet, celui-là est dans le mal du faux, parce qu'il les commet d'après un principe faux : c'est principalement dans les matières de religion qu'existent les maux du faux, car d'après les faux de la doctrine l'homme se persuade que telle chose est un bien quand cependant c'est un mal, et parfois que telle chose est un mal quand cependant c'est un bien.

  
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Arcanes Célestes #10109

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10109. Et ils mangeront ces choses par lesquelles il aura été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 10106 ; et par la signification de {'expiation faite, eu ce que c'est ce qui a été purifié des maux et des faux du mal, numéro 9506. Il est dit purifié des maux et des faux du mal, parce qu'il y a des faux et aussi des vrais chez ceux qui sont dans le mal, et aussi des faux et des vrais chez ceux qui sont dans le bien ; les faux chez ceux qui sont dans le mal sont les faux du mal, et les vrais chez eux sont des vrais falsifiés, qui sont morts ; mais les faux chez ceux qui sont dans le bien sont acceptés comme vrais, car ils sont adoucis par le bien et appliqués à des usages bons, et les vrais chez eux sont les vrais du bien, qui sont vivants ; sur l'un et l'autre genre du faux et du vrai, voir ce qui a été montré, numéros 2243, 2408, 2863, 4736, 4822, 6359, 7272, 7437, 7574, 7577, 8051, 8137, 8138, 8149, 8298, 8311, 8318 (fin), 9258, 8929. Puisque manger les choses saintes, par lesquelles il a été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal, c’est pour cela qu'il fut sévèrement défendu à tout homme impur d'en manger, car l'impureté signifie la souillure produite par les maux, et par les faux du mal : en effet, voici comment la chose se passe : Tant que l'homme est dans les maux et dans les faux du mal, le bien ne peut nullement lui être approprié, car le mal monte de l'enfer, et le bien descend du ciel ; où est l'enfer, là ne peut pas être le ciel, car le ciel et l'enfer sont diamétralement opposés ; afin donc que le ciel, c'est-à-dire, le bien procédant du ciel, ait sa place, il faut que l'enfer, c'est-à-dire, le mal provenant de l'enfer, soit éloigné : d'après cela, on peut voir que le bien ne peut nullement être approprié a l'homme, tant que l'homme est dans le mal ; par l'appropriation du bien est entendue l'implantation du bien dans la volonté, car le bien ne peut pas être dit approprié à l'homme, avant de devenir chose de sa volonté, puisque la volonté de l'homme est l'homme lui-même, et que l'entendement n'est l'homme qu'autant qu'il procède de la volonté ; en effet, ce qui appartient à la volonté appartient à l'amour de l'homme, et par suite à la vie de l'homme, car ce que l'homme veut, il l'aime et le nomme bien, et quand il le fait, il le sent aussi comme bien ; il en est tout autre ment des choses qui appartiennent à l'entendement, et non en même temps à la volonté : il faut aussi qu'on sache que par l'appropriation du bien chez l'homme, il est entendu seulement la faculté de recevoir le bien procédant du Seigneur, faculté dont l'homme est gratifié par la régénération ; de là le bien chez l'homme appartient non pas à l'homme, mais au Seigneur chez l'homme, et l'homme est tenu dans ce bien autant qu'il se laisse détourner des maux. Comme le bien ne peut être approprié à l'homme, c'est-à-dire, lui être communiqué, tant qu'il est dans le mal, voilà pourquoi il a été défendu à tout homme impur de manger la chair et le pain du sacrifice, car l'action d'en manger représentait l'appropriation du bien, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Qu'il ait été interdit sous peine de mort à ceux qui étaient impurs de manger des choses sanctifiées, on le voit dans Moïse : a Quiconque (sera) net mangera la chair ; l'âme qui mangera de la chair des sacrifices, tandis que son impureté est sur elle, sera retranchée d'entre

ses peuples. Une âme qui aura touché quelque chose d'impur, impureté de l'homme, ou une bête impure, ou quelque reptile impur, et qui mangera de la chair d'un sacrifice eucharistique, sera retranchée d'entre ses peuples. » - Lévitique 7:18, 19, 20, 21.

Toutes ces impuretés externes représentaient des impuretés internes, qui sont des maux chez l'homme, et de ces maux qui appartiennent à sa volonté, et ont été appropriés par la vie actuelle. Cela est décrit ailleurs plus au long dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, qui sera lépreux ou affecté de flux, ne mangera point des choses saintes, jusqu'à ce qu'il ait été purifié : celui qui aura touché quelque impur d'âme, l'homme dont sera sorti une couche de semence, ou l'homme qui aura touché quelque reptile dont il soit souillé, ou un homme dont il se soit souillé quant à toute sienne impureté, l'âme qui aura touché cela sera impure jusqu'au soir, et ne mangera point des choses saintes ; mais quand il aura lavé sa chair dans les eaux, et que le soleil sera couché, il sera pur, et ensuite il mangera des choses saintes, parce que c'est là son pain. Aucun étranger (alienus) ne mangera ce qui est saint ; l'étranger (inquilinus) du prêtre et le mercenaire ne mangeront point ce qui est saint. Si le prêtre a acheté une âme par achat de son argent, celui-là peut en manger ; et le né de sa maison ; ceux-là mangeront de son pain. Quand la fille du prêtre aura été mariée à un homme étranger, de la sublation des choses saintes elle ne mangera point ; mais si la fille du prêtre devient veuve, ou est répudiée, et qu'elle n'ait point de semence, tellement qu'elle soit revenue à la maison de son père, comme dans son adolescence, du pain de son père elle mangera. » - .

Il est bien évident que toutes ces choses sont des significatifs des intérieurs, qu'ainsi elles enveloppent la communication et l'appropriation des choses saintes par ceux qui sont en état de recevoir ; que « l'étranger (alienus) n'en mangera point » signifiait que les choses saintes ne seraient pas pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur au dedans de l'Église, ainsi qui ne sont ni dans les vrais ni dans les biens de l'Église ; que « l'étranger (inquilinus) et le mercenaire n'en mangeront point, » signifiait ni pour ceux qui sont dans le bien naturel sans le bien de la foi, ni pour ceux qui font le'bien pour une récompense ; que l'acheté d'argent et le né de là maison peuvent en manger, » signifiait qu'elles pourraient être pour ceux qui ont été convertis, et qui sont d'après la foi et l'amour dans le vrai et le bien de l'Église ; que « la fille du prêtre mariée à un étranger n'en mangera point, » signifiait que les choses saintes ne pouvaient point être appropriées au bien qui n'a pas été conjoint avec les vrais de l'Église ; que « mais si elle devient veuve ou répudiée et sans semence elle en mangera, » signifiait l'appropriation du bien après que les choses qui n'appartiennent pas à l'Église ont été éloignées, si de leur conjonction il n'est pas sorti ou né quelque chose qui soit devenu chose de foi ; que ce soit là ce qui est signifié, on le voit clairement d'après le sens interne de chacune des expressions. Que les maux héréditaires n'empêchent pas l'appropriation du bien, cela est décrit aussi dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, en qui il y aura une tache, ne s'approchera point pour offrir le pain de Dieu ; » l'homme aveugle, boiteux, trop court ou trop long ; l'homme qui aura une fracture au pied ou à la main, bossu, meurtri, à l'œil trouble, galleux, dartreux, ou ayant le testicule froissé ; il ne s'approchera point pour offrir le pain de son Dieu, mais du pain des saints des saints, et des saints il mangera. " - .

Ces défauts, comme il a été dit, signifient des maux héréditaires, et chaque défaut signifie un mal spécial : si ceux qui avaient ces défauts ne devaient pas offrir le pain, ni s'approcher de l'autel, comme prêtres, c'est parce que ces défauts ou ces maux étaient ainsi en évidence devant le peuple, et que ce qui était en évidence tombait dans une espèce de représentation, tandis qu'il n'en était pas de môme des défauts cachés ; car quoique le prêtre, le Lévite ou le peuple fussent impurs quant aux intérieurs, toujours est-il cependant qu'ils étaient dits purs, et crus sanctifiés, pourvu qu'extérieurement ils parussent nets-et purs.

  
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