Библијата

 

Exode 16:15

Студија

       

15 Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre: Qu'est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que L'Eternel vous donne pour nourriture.

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Arcanes Célestes #10262

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10262. Un hin, signifie la quantité de conjonction : on le voit par la signification d'un hin, qui était une mesure de liquides, ici d'huile, en ce que c'est la quantité de conjonction ; car l'huile signifie le Divin Bien céleste du Seigneur, qui est le conjonctif même de toutes choses dans les deux, par conséquent la mesure d'huile signifie la quantité de conjonction, et le tout de la conjonction. Si le Divin Bien céleste du Seigneur est le conjonctif même de toutes choses, c'est parce qu'il est l'être même de la vie de toutes choses ; car il vivifie toutes choses par le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, et il vivifie selon la qualité de la réception ; les anges sont les réceptions, et les hommes aussi ; les vrais et les biens chez eux donnent la qualité ; en effet, selon la qualité se fait la réception, par conséquent la conjonction. Deux mesures, qui étaient en usage saint, sont mentionnés dans la Parole ; l'une pour les liquides, elle était appelée Hin ; l'autre pour les matières sèches, elle était appelée Éphah ; avec le Hin on mesurait l'huile et le vin, et avec l'Éphah la farine et la fleur de farine ; la mesure du Hin, qui servait pour l'huile et pour le vin, se divisait en quatre, et la mesure de l'Éphap se divisait en dix ; la mesure du Hin avait été divisée en quatre, pour qu'elle signifiât le conjonctif, car quatre est la conjonction ; et la mesure de l'Éphap avait été divisée en dix, pour qu'elle signifiât le réceptif, dont la qualité était désignée par les nombres, car dix signifie beaucoup, tout, et le plein ; que quatre soit la conjonction, on le voit, numéro 8877, 9601, 9674, 10136, 10137 ; et que dix soit beaucoup, tout et le plein, de même que cent, on le voit, numéro 1988, 3107, 4400, 5638, 8468, 8540, 9745, 10253. Que la mesure du Hin ait servi pour l'huile et pour le vin dans les sacrifices, et ait été divisée en quatre, et que la mesure de l'Éphah ait servi pour la farine et pour la fleur de farine, qui étaient employées pour la minchah dans les sacrifices, et ait été divisée en dix, c'est ce qu'on peut voir dans l'Exode 29:40 ; dans le ; dans les Nombres 28:5, 7, 14. D'après cela, il est évident que le hin signifie la quantité de conjonction, et l'éphah la quantité de réception ; l'huile aussi conjoignait la fleur de farine, et celle-ci recevait, car dans la minchah il y avait huile et fleur de farine. Il y avait en outre d'autres mesures qui servaient, dans le commun usage, tant pour les matières sèches que pour les liquides ; les mesures pour les matières sèches étaient nommées Chômer et Orner, et les mesures pour les liquides, Kore et Bath ; le Chômer contenait dix éphahs, et l'éphah dix omers ; le Kore contenait dix baths, et le bath dix parties plus petites, voir Ézéchiel 45:11, 13, 24 ;

-mais dans Ézéchiel, où il s'agit du nouveau Temple, il se présente une autre division de l'éphah et du bath ; l'éphah et le bath y sont divisés non en dix, mais en six ; et le hin y correspond à l'éphah, comme on le voit clairement dans ce Prophète Ézéchiel 45:13-14 ; 24. Ézéchiel 46:5, 7, 11, 14 ; et cela, parce que là il s'agit non pas du Bien céleste, ni de sa conjonction, mais du Bien spirituel et de sa conjonction, et que dans le Royaume spirituel correspondent les nombres douze, six et trois, parce que ces nombres signifient toutes choses, et que quand ils se disent des vrais et des biens, ils signifient toutes les Choses du vrai et du bien dans le complexe ; que ce soit là ce qui est signifié par douze, on le voit, numéro 3272, 3858, 3913, 7973 ; et aussi par six, numéro 3960 (fin), 7973, 8148, 10217 ; pareillement par trois, qui signifie depuis le commencement jusqu'à la fin, ainsi le plein, et quant aux choses, tout, numéro 2788, 4495, 5159, 7715, 9825, 10127 ; si ces nombres enveloppent des choses semblables, c'est parce que les nombres plus grands signifient la même chose que les nombres simples dont ils proviennent par multiplication, numéro 5291, 5335, 5708, 7973. Comme le Hin signifie la quantité de conjonction aussi avec le vrai spirituel, c'est même pour cela que pour la Minchah dans les sacrifices du bélier on prenait la troisième partie d'un hin d'huile, et pour la libation la troisième partie d'un hin de vin, Nombres 15:6-7 ; car le bélier signifie le bien spirituel, numéro 2830, 9991. Maintenant, d'après cela, il est de nouveau bien évident que, dans là parole, les nombres signifient des choses ; autrement à quoi servirait la désignation de la quantité et de la mesure par des nombres si souvent dans Moïse, et dans Ézéchiel, et ailleurs ?

  
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Од делата на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #3913

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3913. Elle dit : Voici ma suivante Bilhah, signifie le moyen affirmant qui est entre le vrai naturel et le vrai intérieur : on le voit par la signification de la suivante et de la servante, en ce que c'est l'affection des connaissances qui appartiennent à l'homme extérieur, numéros 1895, 2567, 3835, 3849, et comme cette affection est le moyen de conjoindre les vrais intérieurs avec les vrais naturels ou externes, c'est pour cela qu'ici la suivante signifie le moyen affirmant entre eux ; et par la représentation de Bilhah, en ce qu'elle est la qualité de ce moyen. Par les servantes données à Jacob pour femmes par Rachel et Léah, afin qu'il en eût des enfants, il n'a été représenté et signifié, dans le sens interne, que ce qui sert ; ici, pour moyen de conjonction, savoir, entre le vrai intérieur et le vrai externe, car Rachel représente le vrai intérieur, et Léah le vrai externe, numéros 3793, 3819 : en effet, par les douze fils de Jacob il s'agit ici des douze choses communes ou cardinales, par lesquelles l'homme est initié dans les spirituels et les célestes, tandis qu'il est régénéré ou qu'il devient Eglise ; car lorsque l'homme est régénéré ou devient Église, c'est-à-dire, lorsque d'homme mort il devient vivant ou que de corporel il devient céleste, il est conduit par le Seigneur dans plusieurs états ; ce sont les états communs qui sont désignés par ces douze fils, et ensuite par les douze tribus ; aussi les douze tribus signifient-elles toutes les choses de la foi et de l'amour, comme on le voit expliqué numéro 3858 ; car les communs enveloppent tous les particuliers et tous les singuliers, et ceux-ci se réfèrent à ceux-là. Quand l'homme est régénéré, l'homme Interne doit être conjoint avec l'homme Externe, par conséquent les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Interne avec les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, car c'est par les vrais et les biens que l'homme est homme, ces vrais et ces biens ne peuvent être conjoints sans les moyens ; les moyens sont ce qui tire quelque chose d'un côté et quelque chose de l'autre côté, et qui fait qu'autant l'homme s'approche d'un côté, autant l'autre côté est subordonné ; ce sont ces moyens qui sont signifiés par les servantes, les moyens du côté de l'homme Interne par les servantes de Rachel, et les moyens du côté de l'homme Externe par les servantes de Léah. Qu'il doive y avoir des moyens de conjonction, on peut le voir en ce que l'homme Naturel par lui-même ne concorde nullement avec l'homme Spirituel, mais est dans une si grande discordance, qu'il lui est absolument opposé ; en effet, l'homme Naturel ne considère et n'aime que lui et le monde, tandis que l'homme Spirituel ne se considère lui-même et ne considère le monde qu'autant que cela contribue à étendre les usages dans le monde spirituel, ainsi il considère son service et il l'aime d'après l'usage et la fin : l'homme Naturel croit voir la vie alors qu'il est élevé aux dignités, par conséquent à la prééminence sur, les autres ; mais l'homme Spirituel croit avoir la vie dans l'humiliation, et en ce qu'il est le plus petit ; il ne méprise pas cependant les dignités, pourvu que par elles comme par des moyens il puisse être utile au prochain, à la société commune et à l'Eglise, et s'il fait attention aux dignités auxquelles il est élevé, ce n'est point à cause de lui, mais c'est à cause de ces usages qui sont pour lui les fins : l'homme Naturel est dans sa béatitude, quand plus que les autres il est opulent et possède les richesses du monde ; mais l'homme Spirituel est dans sa béatitude, quand il est dans les connaissances du vrai et du bien, qui sont pour lui l'opulence, et bien plus encore quand il est dans l'exercice du bien selon les vrais ; cependant il ne méprise point non plus l'opulence, parce que par elle il peut être dans l'exercice (du bien), et dans le monde. D'après le peu qui vient d'être dit, on peut voir que les états de l'homme Naturel et de l'homme Spirituel sont opposés par les fins, mais que néanmoins ils peuvent être conjoints, ce qui arrive, quand les choses qui appartiennent à l'homme Externe ont été subordonnées et servent aux fins de l'homme Interne : afin donc que l'homme devienne spirituel, il est nécessaire que les choses qui appartiennent à l'homme Externe soient réduites à l'obéissance ; ainsi les fins pour lui et pour le monde doivent être dépouillées, et il doit revêtir les fins pour le prochain et pour le Royaume du Seigneur ; celles-là ne peuvent nullement être dépouillées, ni celles-ci être revêtues, ainsi elles ne peuvent être conjointes que par les moyens ; ces moyens sont ce qui est signifié par les servantes, et spécialement par les quatre fils nés des servantes. Le Premier moyen est l'affirmant ou l'affirmatif du vrai interne, savoir, l'affirmatif que la chose est ainsi ; quand l'affirmatif a lieu, l'homme est dans le commencement de la régénération, le bien qui procède de l'interne opère et fait l'affirmation ; ce bien ne peut influer dans le négatif, ni même dans le dubitatif, avant que cela devienne affirmatif ; ce bien se manifeste ensuite par l'affection, savoir, par cela que l'homme est affecté du vrai, ou commence à en faire ses délices, d'abord en ce qu'il le connaît, ensuite en ce qu'il y conforme ses actions ; soit pour exemple que le Seigneur est le salut du genre humain : Si cela ne devient pas affirmatif par l'homme, toutes les choses qu'il a apprises sur le Seigneur d'après la Parole ou dans l'Eglise, et qui sont parmi les scientifiques dans la mémoire, de son homme naturel, ne peuvent être conjointes avec son homme Interne, c'est-à-dire, avec les choses qui y peuvent appartenir à la foi, par conséquent l'affection ne peut pas non plus influer, pas même dans les communs de cette chose, qui contribuent au salut de l'homme ; mais quand cela devient affirmatif, des choses innombrables surviennent alors et se remplissent du bien qui influe ; car le bien influe continuellement du Seigneur, mais où il n'y a pas d'affirmatif il n'est point reçu : l'affirmatif est donc le premier moyen, et comme le premier habitacle du bien qui influe du Seigneur ; il en est de même de toutes les autres choses qui sont dites appartenir à la foi.

  
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