Die Bibel

 

Jérémie 51:46

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46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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Arcanes Célestes #1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes #3310

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3310. Homme de champ, signifie le bien de la vie d'après les doctrinaux : on le voit par la signification du champ.

Dans la Parole, la Terre, l'Homme et le Champ sont nommés dans un grand nombre de passages ; la Terre, prise dans un sens bon, signifie le Royaume du Seigneur dans les Cieux et sur les terres, par conséquent l'Église, qui est le Royaume du Seigneur sur les terres ; il en est de même de l'Humus, mais dans un sens plus restreint, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1068, 1262, 1413, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928 ; les mêmes choses sont aussi signifiées par le Champ, mais dans un sens encore plus restreint, numéros 368, 2971, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], .

Il s'agit là d'un quadruple genre de terre ou d'humus dans le champ, c'est-à-dire, dans l'Eglise ; que la semence y soit la Parole du Seigneur, par conséquent le vrai qui est appelé le vrai de la foi, et que la bonne terre soit le bien qui appartient à la charité, cela est évident ; car dans l'homme c'est le bien qui reçoit la Parole ; le chemin battu est le faux ; l'endroit pierreux est le vrai qui n'a pas de racine dans le bien ; les épines sont les maux. Voici ce qui se passe au sujet du bien de la vie d'après les doctrinaux, lequel est signifié par l'homme de champ : ceux qui sont régénérés font d'abord le bien d'après les doctrinaux, car par eux-mêmes ils ne connaissent pas le bien ; c'est par les doctrinaux de l'amour et de la charité qu'ils s'instruisent, c'est par eux qu'ils savent qui est le Seigneur, qui est le prochain, ce que c'est que l'amour et ce que c'est que la charité, ainsi ce que c'est que le bien ; quand ils sont dans cet état, ils sont dans l'affection du vrai, et sont appelés Hommes de champ (viri agri ;) mais ensuite, quand ils ont été régénérés, ce n'est pas d'après les doctrinaux qu'ils font le bien, mais c'est d'après l'amour de la charité, car alors ils sont dans le bien même qu'ils ont appris par les doctrinaux, et alors ils sont appelés Hommes de champ (Homines aigri :) il en est de cela comme un homme qui a par nature du penchant pour les adultères, les vols, les meurtres, mais qui apprend par les préceptes du Décalogue que de telles actions sont de l'enfer, et par conséquent s'en abstient ; dans cet état, cet homme est affecté des préceptes, parce qu'il craint l'enfer, et il apprend par ces préceptes et pareillement par la Parole beaucoup de choses sur la manière dont il doit régler sa vie ; alors, quand il fait le bien, il le fait d'après les préceptes ; mais quand il est dans le bien, il commence à avoir en aversion les adultères, les vols, les meurtres, pour lesquels il avait précédemment du penchant ; alors, quand il est dans cet état, ce n'est plus d'après les préceptes qu'il fait le bien, mais c'est d'après le bien qui alors est chez lui.

Dans l'état antérieur c'est d'après le vrai qu'il apprend le bien, dans l'état postérieur c'est d'après le bien qu'il connaît le vrai ; il en est aussi de même des vrais spirituels qui sont appelés doctrinaux et sont des préceptes encore intérieurs : en effet, les doctrinaux sont des Vrais intérieurs qui appartiennent à l'homme Naturel ; les premiers sont des sensuels, les seconds sont des scientifiques, les intérieurs sont des doctrinaux ; ces vrais doctrinaux sont fondés sur les vrais scientifiques, en tant que l'homme ne peut en avoir et en retenir une idée, une notion, ou quelque conception que d'après les scientifiques ; et les vrais scientifiques sont fondés sur les vrais sensuels, car sans les sensuels les scientifiques ne peuvent être saisis par l'homme ; ces vrais, savoir, les scientifiques et les sensuels, sont ce qui est signifié par homme savant à la chasse, et les doctrinaux sont ce qui est signifié par homme de champ : ils se succèdent ainsi chez l'homme ; c'est pourquoi l'homme ne peut être régénéré avant qu'il soit dans un âge adulte et que par les vrais sensuels et scientifiques il soit dans les doctrinaux ; en effet, il ne peut être confirmé dans les vrais des doctrinaux que par des idées d'après les scientifiques et les sensuels, car il n'y a jamais rien chez l'homme dans sa pensée, même quand au plus profond arcane de la foi, qui n'ait avec soi une idée naturelle et sensuelle, quoique l'homme le plus souvent ne sache pas quelle est cette idée ; mais dans l'autre vie elle se présente à lui devant l'entendement, s'il le désire, et même devant la vue, s'il le désire ardemment ; car, dans l'autre vie de telles choses peuvent se présenter devant la vue, ce qui semble incroyable, mais néanmoins cela est ainsi.

  
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