Die Bibel

 

Jérémie 51:34

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34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

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Arcanes Célestes #3078

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3078. Qui naquit à Béthuel fils de Milcah épouse de Nachor frère d'Abraham, signifie toute l'origine de cette affection : cela est évident par la représentation de Béthuel, de Milcah, de Nachor ainsi que d'Abraham ; ce que chacun d'eux représente spécialement ne peut pas être exposé et présenté de manière à être saisi ; et cela, parce que la première affection du vrai a tiré, à la vérité, son origine des Divins acquis par le Seigneur dans l'homme naturel, numéro 3019, mais toujours est-il qu'il y avait là les maternels, qui n'ont pu être séparés en un moment, et d'après lesquels existait aussi l'affection ; la qualité de cette affection dans son origine est décrite, dans le sens interne, par ces mots qui naquit à Béthuel fils de Milcah épouse de Nachor frère d'Abraham. Bien que toute affection paraisse simple et comme étant un, néanmoins elle renferme en elle-même tant de choses innombrables, qu'il n'est jamais possible d'en avoir quelque idée, ni à plus forte raison de les décrire ; en effet, dans chaque affection il y a toute la vie de l'homme, qu'il a acquise depuis son enfance jusqu'au temps de l'âge qu'il a quand il est dans cette affection, il y a même encore plusieurs autres choses, savoir, celles que d'après l'héréditaire il a par naissance tirées de son père et de sa mère, de ses aïeuls et de ses aïeux ; l'affection , en effet, est l'homme tout entier tel qu'il est ; dans l'autre vie par la manifestation de l'affection il est mis parfois en évidence combien dans quelqu'un il y a d'amour de soi, et combien d'amour du monde, combien d'amour des principes, quelle est la fin et quel est l'usage ; combien aussi il y a d'amour du bien et du vrai, quel est ce bien et quel est ce vrai, ainsi que la manière dont ces choses ont été disposées, c'est-à-dire conjointes, rapprochées, séparées, par conséquent combien elles sont en discord avec l'ordre céleste, ou combien elles sont d'accord avec lui ; toutes ces choses se présentent à la vue par la manifestation de l'affection, ainsi qu'il vient d'être dit, parce que l'affection est l'homme tout entier : qu'il en soit ainsi, c'est ce qui semble incroyable à l'homme, mais toujours est-il que cela est vrai.

  
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Arcanes Célestes #886

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886. Un olivier signifie le bien de la charité c'est ce qui résulte non-seulement de la signification de l'olivier, mais aussi de celle de l'huile dans la Parole : c'était avec l'huile d'olive, mêlée à des aromates, que l'on oignait les Prêtres et les Rois ; c'était l'huile d'olive qu'on employait pour les lampes ; Voir, au sujet du premier usage, Exode 30:24 ; et au sujet du second, Exode 27:20.

Si l'on employait l'huile d'olive pour les onctions et pour les lampes, c'est parce qu'elle représentait tout ce qui est céleste, par conséquent tout ce qui est le bien de l'amour et de la charité ; car l'huile est l'essentiel même de l'arbre, et pour ainsi dire son âme, comme le Céleste ou le bien de l'amour et de la charité est l'essentiel même ou l'âme même de la foi ; c'est de là que vient la représentation. On peut s'assurer, par de nombreux passages de la Parole, que l'huile signifie le céleste ou le bien de l'amour et de la charité : mais comme il n'est parlé ici que de l'Olivier, je rapporterai seulement quelques passages qui confirmait la signification de l'Olivier.

Dans Jérémie :

« Jéhovah a nommé ton nom ; Olivier verdoyant, beau par le fruit, par la forme. » - Jérémie 11:16.

C'est ainsi qu'est appelée l'Eglise Très-Ancienne : ou Céleste, qui était le fondement de l'Eglise Judaïque ; aussi tous les représentatifs de cette Eglise concernaient-ils les célestes, et par les célestes le Seigneur.

Dans Osée : Ses branches s'avanceront, et son honneur sera comme l'Olivier, et il aura une odeur conforme à celle du Liban. Osée 14:7. Il s'agit là de l'Eglise qui doit être édifice, dont l'honneur est l'olivier ou le bien de l'amour et de la charité, et dont l'odeur comme celle du Liban est l'affection du vrai de la foi qui procède de ce bien le Liban est mis pour les cèdres, qui signifiaient les spirituels ou les vérités de la foi.

Dans Zacharie :

« Il y a auprès du chandelier deux oliviers, l'un à la droite du bassin, et l'autre près de sa gauche.

« Ce sont les deux fils de l'Huile pure, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. » - Zacharie 4:3, 11, 14.

Les deux Oliviers sont mis là pour le Céleste et pour le Spirituel, par conséquent pour l'Amour, qui appartient à l'Eglise céleste, et pour la charité, qui appartient à l'Eglise spirituelle ; ces deux Eglises sont à la droite et à la gauche du Seigneur : le chandelier signifie ici le Seigneur, comme il en était le représentatif dans l'Eglise Judaïque ; les lampes désignaient les célestes, d'où viennent les spirituels, comme les rayons de lumière ou la lumière viennent de la flamme.

Dans David :

« Ton épouse (sera) comme une vigne abondante en fruits dans tes appartements secrets de ta Maison ; tes fils (seront) comme des plants d'Oliviers. » - Psaumes 128:3.

L'épouse comme use vigne est là pour l'Eglise spirituelle, et les fils pour les vérités de la foi ; ces vérités sont nommées plants d'oliviers, parce qu'elles procèdent des biens de la charité.

Dans Ésaïe :

« Il restera en lui des grappillages comme lorsqu'on secoue l'Olivier, deux, trois baies au sommet d'une branche. » - Ésaïe 17:6 - il s'agit là des reliquiae chez l'homme ; les olives sont à la place des reliquiae célestes.

Dans Michée :

« Tu presseras l'Olive, et tu ne t'oindras pas d'Huile ; et tu fouleras le moût, et tu ne boiras pas de vin. » - Michée 6:15.

Dans Moïse :

« Tu planteras et tu cultiveras des vignes, et tu ne boiras pas de vin ; tu auras des Oliviers dans toutes les frontières, et tu ne t'oindras pas d'huile. » - Deutéronome 28:39-40.

Il s’agit de l'abondance des points de doctrine qui concernent les biens et les vérités de la foi ; les Juifs les rejetaient à cause de leur nature. On peut voir par tous ces passages que la Feuille signifie le vrai de la foi, et l'Olivier le bien de la charité ; et que la feuille d'olivier que la colombe portait à son bec offre une signification semblable, c'est-à-dire que peu de vrai de la foi produit par le bien de la charité paraissait alors chez l'homme de l'Ancienne Eglise.

  
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