Die Bibel

 

Jérémie 51:25

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25 Voici, j'en veux à toi, montagne qui détruis, dit l'Eternel, qui détruis toute la terre; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas du haut des rochers, et je te réduirai en montagne d'embrasement.

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L’Apocalypse Révélée #765

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765. Vers. 18:8. C'est pourquoi en un même jour viendront ses plaies, mort et deuil et famine, signifie que pour cela même, au temps du Jugement Dernier, les peines des maux qu'ils ont faits retomberont sur eux, lesquelles sont la mort, qui est la vie infernale et la douleur intestine d'avoir perdu la domination ; le deuil, qui est la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence ; et la famine, qui est ta privation de l'entendement de tout vrai. Par c'est pourquoi, il est entend parce qu'en son cœur elle dit : Je suis assise Reine, et Veuve je ne suis point, et de deuil je ne verrai point, « comme il est dit ci-dessus, No. 764 ; par en un même jour, il est signifié au temps du Jugement Dernier, temps qui est aussi appelé jour de jugement ; par les plaies sont signifiées les peines des maux qu'ils ont faits dans le monde, lesquelles alors retomberont sur eux ; par mort il est signifié la vie infernale, et la douleur intestine d'avoir perdu la domination, douleur qui ci-dessus, No. 763, est appelée tourment ; sur celle mort, il va être dit quelque chose ; par deuil est signifiée la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence, comme aussi ci-dessus, No. 703 ; par famine est signifiée la privation de l'en l'entendement de tout vrai ; dans ces trois plaies ou peines viennent ceux de cette Religiosité, qui ont dominé d'après l'amour de soi, et sans aucun amour des usages sinon en vue de soi ; ceux-ci aussi sont athées de cœur, puisqu'ils attribuent toutes choses à la propre prudence et à la nature ; tous les autres de cette nation, qui sont tels, mais ne pensent pas intérieurement en eux-mêmes, sont des idolâtres ; que par la plaie ou la peine, qui est appelée famine, il soit entendu la privation de l'entendement de tout vrai, on le voit ci-dessus, No. 323 : il y a, il est vrai, chez chaque homme, tant qu'il vit dans le monde, la rationalité, c'est-à-dire, la faculté de comprendre le vrai ; celle faculté reste chez tout homme après la mort, néanmoins ceux qui, d'après l'amour de soi et le faste de la propre intelligence, se sont imbus des faux de cette religion dans le monde, ne veulent pas après la mort comprendre le vrai, et le non-vouloir est comme le non-pouvoir ; ce non-pouvoir d'après le non-vouloir est chez tous ceux qui sont tels, et il est augmenté en ce que, d'après le plaisir de la convoitise du faux à cause de la domination, ils s'imprègnent continuellement de nouveaux faux qui confirment, et deviennent de cette manière, quant à l'entendement, de purs faux, et ils restent ainsi à éternité, nés choses semblables sont entendues par ces paroles sur Babel, dans Jérémie :

— « Confuse est devenue votre mère extrêmement, de honte a été couverte celle qui vous a enfantés ; voici, la fin : Désert, sécheresse et solitude ; à cause de la colère de Jéhovah elle ne sera point habitée, mais sera en dévastation tout entière ; quiconque passera près de Babel sera stupéfait et sifflera sur toutes ses plaies. » — Jérémie 50:12-13.

  
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Arcanes Célestes #4352

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4352. Et il tomba à son cou, signifie une seconde conjonction de tous dans cet universel : on le voit par la signification de tomber au cou, en ce que c'est une plus étroite conjonction, car c'est un plus étroit embrassement ; le cou, dans le sens interne, signifie aussi l'influx et la communication des intérieurs et des extérieurs, et par suite la conjonction, voir numéro 3542, 3603 : que ce soit la conjonction de tous ou avec tous dans cet universel, c'est parce que Jacob, au cou duquel Esaü tomba, est l'universel de toutes choses quant aux vrais, numéro 4346. La conjonction du bien avec les vrais dans le Naturel est décrite ici ; voici ce qui se passe au sujet de cette conjonction : Le Bien par l'homme Interne influe dans l'homme Externe, et s'y conjoint avec les vrais qui ont été insinués par l'homme Externe ; en effet, le Bien qui influe par l'homme Interne appartient à l'amour, car il n'existe aucun Bien spirituel ou céleste qui n'appartienne à l'amour, le Bien vient de là, et c'est de là qu'il est appelé Bien chez l'homme ; l'amour lui-même, qui est dans le bien et avec le bien, est ce qui conjoint ; si l'amour n'était pas dans le bien et ne se montrait pas, jamais aucune conjonction ne pourrait exister, car l'amour n'est autre chose que la conjonction spirituelle, parce que c'est par lui qu'elle se fait : cet amour ne vient d'autre part que du Seigneur, car le Seigneur est la source et l'origine de tout amour céleste et spirituel, par conséquent de tout bien qui en provient : cet amour est double, Céleste et Spirituel, l'amour céleste est l'amour envers le Seigneur, et l'amour spirituel est l'amour à l'égard du prochain, et est appelé charité ; c'est de ces amours que procèdent tout bien céleste et tout bien spirituel, et ce sont ces amours qui se consignent avec les vrais nommés vrais de la foi ; en effet, les vrais de la foi considérés sans l'amour sont seulement des mots sans vie, mais par l'amour, ainsi par la conjonction avec le bien de l'amour, ils reçoivent la vie : de là on peut voir qu'il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, et que la foi est selon l'amour. Et comme il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, c'est pour cela qu'il n'y a non plus aucune Confiance ou Assurance ; l'assurance ou la confiance, qui est nommée assurance ou confiance de la foi, chez d'autres que ceux qui sont dans l'amour et dans la charité, est ou bâtarde, ou telle qu'elle peut aussi exister chez les esprits diaboliques, lorsqu'ils sont dans un état de crainte ou d'angoisse, ou dans un état de persuasion d'après l'amour de soi et du monde ; mais comme aujourd'hui on a fait la foi salvifique sans les biens de la charité, et que néanmoins de loin on voit que les vrais de la foi ne peuvent sauver, par la raison que ces vrais existent aussi chez les méchants, c'est pour cela qu'on reconnaît la Confiance ou l'Assurance, et qu'on l'appelle la Foi, sans qu'on sache ce qu'elle est, et que même elle peut exister chez les méchants, et qu'il n'y a aucune confiance spirituelle si ce n'est celle qui influe par le bien de l'amour et de la charité, non quand l'homme est dans la crainte et dans l'angoisse, ou dans une persuasion d'après l'amour de soi et du monde, mais quand il est dans un état libre ; ni chez d'autres que ceux chez qui le bien a été conjoint aux vrais, et enraciné pendant le cours précédent de la vie, par conséquent non dans les maladies, les malheurs, les dangers de la vie, ni à l'approche de la mort ; si cette Confiance ou assurance qui se montre dans la contrainte sauvait l'homme, tous les mortels seraient sauvés, car chacun y est facilement amené ; en effet, le Seigneur qui veut le salut de tous, ne la refuserait à personne ; mais, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ailleurs ce que c'est que cette Confiance ou assurance qu'on nomme la foi, quelle elle est, et chez qui elle est.

  
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