673. Pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles, signifie les maux et les faux, qui apparaîtront et seront découverts par les vrais et les biens purs et réels de la Parole. Il est dit que les fioles étaient pleines de la colère de Dieu, parce qu'elles étaient pleines des plaies par lesquelles sont signifiés les maux et les faux de l'Église, No. 657 ; néanmoins, elles n'en étaient pas pleines, mais elles étaient pleines de vrais et de biens purs et réels d'après la Parole, par lesquels seraient découverts les maux et les faux de l'Église ; toutefois, ce n'étaient pas non plus des fioles, et il n'y avait pas en elles des vrais et des biens, mais par elles il est signifié l'influx venant du Ciel dans l'Église ; si elles sont dites pleines de la colère du Dieu qui vit, c'est selon le style de la Parole dans le sens de sa lettre, comme on peut le voir par les passages rapportés ci-dessus, dans lesquels la colère et l'emportement sont attribués à Jéhovah, et cependant il n'y a dans Jéhovah aucune colère ni aucun emportement, mais il y en a dans l'homme contre le Seigneur ; voir ci-dessus, Nos. 525, 635, 658, pourquoi il est dit ainsi dans le sens de la lettre. D'après ces considérations, il est évident que par les fioles « pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles » , il est signifié que les horribles maux et faux de l'Église apparaîtront et seront Découverts par les biens et les vrais de la Parole : les maux et les faux ne sont pas non plus découverts autrement que par les vrais et les biens, car ceux-ci sont dans la lumière du Ciel, tandis que les faux et les maux sont dans les ténèbres de l'enfer ; et dans les ténèbres il n'est rien découvert, parce qu'il n'y apparaît que le mal et le faux, mais par la lumière du Ciel toutes choses sont découvertes, parce qu'en elle toutes choses apparaissent : en effet, la lumière du Ciel est le Divin Vrai de la Divine Sagesse du Seigneur.