Die Bibel

 

Genèse 9:28

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28 Et Noé vécut après le déluge trois cent cinquante ans.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #981

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981. Dieu bénit signifie la présence et la grâce du Seigneur c'est ce qui résulte de la signification de bénir. Dans la Parole bénir signifie, dans le sens externe, enrichir de tout bien terrestre et corporel, c'est même ainsi qu'expliquent la Parole tout ceux qui restent dans le sens externe, comme les Juifs d'autrefois d'aujourd'hui et comme aussi les Chrétiens, surtout dans le temps où nous sommes, aussi ont-ils placé et placent-ils la Bénédiction Divine dans les richesses, dans l'abondance de toutes les choses et dans la gloire de soi-même ; mais, dans le sens interne, bénir, signifie enrichir de tout bien spirituel et céleste ; et comme cette bénédiction ne vient et ne peut venir que du Seigneur, il en résulte que bénir signifie la présence et la grâce du Seigneur. La présence et la grâce du Seigneur ont avec elles tout bien spirituel et céleste. Il est dit la présence, parce que le Seigneur n'est présent que dans la charité, et qu'ici il est maintenant question de l'homme régénéré spirituel qui agit d'après la charité. Le Seigneur est présent chez, chaque homme ; mais autant l'homme est éloigné de la charité, autant la présence du Seigneur est, si l'on peut s'exprimer ainsi, plus absente, ou autant le Seigneur est plus écarté. S'il est dit la grâce et non la miséricorde, c'est par le motif suivant, qui, je présume, a été jusqu'à présent inconnu : Les hommes célestes ne se servent pas de l'expression grâce, ils disent miséricorde ; et les hommes spirituels ne se servent pas de l'expression miséricorde, ils disent grâce. Cela vient de ce que les hommes célestes reconnaissent que le genre humain n'est que corruption, et qu'en soi il est excrémentitiel et infernal ; aussi implorent-ils la Miséricorde du Seigneur, car la Miséricorde s'applique à ceux qui sont dans un tel état. Mais les hommes spirituels, quoiqu'ils connaissent cette position du genre humain, ne la reconnaissent pas cependant, parce qu'ils restent dans le propre et qu'ils l'aiment, aussi peuvent-ils difficilement nommer la Miséricorde, tandis qu'ils nomment facilement la grâce ; cela se manifeste par l'humilité des uns et des autres. Plus quelqu'un s'aime et pense pouvoir faire le bien par soi-même et par conséquent mériter le salut, moins il peut implorer la Miséricorde du Seigneur ; il y a des personnes qui ne demandent la grâce que parce que c'est une formule solennelle établie, mais alors il y a dans la grâce peu de choses du Seigneur et beaucoup de choses d'elles-mêmes ; c'est ce que chacun peut explorer chez soi-même, lorsqu'il nomme la grâce du Seigneur.

  
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