Die Bibel

 

Genèse 34:6

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6 Et Hémor, père de Sichem vint à Jacob pour parler avec lui.

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Arcanes Célestes #4502

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4502. Et ils prirent Dinah de la maison de Schéchem, et ils sortirent, signifie qu'ils enlevèrent l'affection du vrai : on le voit par la représentation de Dinah, en ce qu'elle est l'affection du vrai, numéro 4498 ; selon le sens interne le plus proche, il est signifié qu'ils enlevèrent l'affection du vrai à ceux qui avaient été d'entre les restes de la Très-Ancienne Église, parce qu'il est dit, de la maison de Schéchem, car la maison de Schéchem signifie le bien du vrai de l'autre Église ; mais comme il s'agit de l'extirpation du vrai et du bien chez les descendants de Jacob, qui sont signifiés ici par ses fils, et comme tout se passe selon l'application an sujet dont il s'agit, c'est pour cela qu'ici la maison de Schéchem signifie simplement le bien du vrai, tel qu'il avait été chez l'homme de la Très-Ancienne Église, qu'ainsi ce bien a été étouffé chez la nation issue de Jacob ; car, dans le sens interne de la Parole, les mots et les noms signifient des choses d'une manière prédicable à leur sujet : en même temps aussi est signifiée l'infraction du bien et du vrai chez Chamor, et chez, Schéchem et sa famille, parce qu'ils ont accédé aux externes, comme il a été montré numéro 4493. Qu'il en soit ainsi des choses qui ont été expliqués jusqu'ici sur Siméon et Lévi, on peut le voir par les prophétiques de Jacob avant sa mort, où sont ces paroles :

« Siméon et Lévi (sont) frères, instruments de violence leurs épées ; en leur secret que ne vienne point mon âme, en leur assemblée que ne soit point unie ma gloire, car dans leur colère ils ont tué l'homme, et dans leur bon plaisir énervé le bœuf : maudite soit leur colère, parce que véhémente (elle est), et leur emportement, parce que dur (il est) ! Je les diviserai en Jacob, et je les disperserai en Israël. " - Genèse 49:5, 6, 7 ; par Siméon et par Lévi il est signifié le vrai de la foi et le bien de la charité, qui, chez les descendants de Jacob, ont été changés en faux et en mal ; comme ci-dessus, numéro 4499, 4500 ; ils sont dits frères, parce que le bien ou la charité est le frère du vrai ou de la foi, numéro 4498 ; leurs épées ou leurs glaives, instruments de violence, signifient les faux et les maux qui ont fait violence aux vrais et aux biens, numéro 4499 ;

« en leur secret que ne vienne point mon âme, en leur assemblée que ne soit point unie ma gloire, » signifie la disjonction quant à la vie et à la doctrine, car dans la Parole l'âme se dit de la vie, numéro 1000, 1040, 1742, 3299, et la gloire se dit de la doctrine ;

« car dans leur colère ils ont tué l'homme, et dans leur bon plaisir énervé le bœuf, » signifie que dans une mauvaise intention ils ont éteint le vrai de l'Église et le bien de l'Église, l'homme est le vrai de l'Église, numéro 3134, et le bœuf le bien de l'Église, numéros , 2566, 2781 :

« maudite soit leur colère, parce que véhémente elle est, et leur emportement parce que dur il est, » signifie la punition pour s'être détourné du vrai et du bien ; maudire, c'est se détourner, et aussi pour cela être puni, numéro 245, 379, 1423, 3530, 3584 ; la colère, c'est l'action de s'éloigner du vrai, et l'emportement l'action de s'éloigner du bien, numéro 357, 3614 :

« je les diviserai en Jacob, et je les disperserai en Israël, » signifie que les biens et les vrais ne seront plus dans l'externe ni dans l'interne de leur Église ; diviser et disperser, c'est séparer et extirper d'avec eux, numéro 4424 ; Jacob est l'externe de l'Église, et Israël l'interne, numéro 4286.

Dans ce prophétique, ces paroles ont été dites de Siméon et de Lévi, parce que par eux il est signifié en général le vrai et le bien de l'Église ; or, quand ce vrai et ce bien deviennent nuls, et plus encore quand ils sont remplacés par les faux et par les maux, l'Église alors a été étouffée ; que ces prophétiques n'enveloppent pas autre chose, on peut le voir en ce que la Tribu de Siméon et la Tribu de Lévi n'ont pas été maudites plus que les autres Tribus ; car la Tribu de Lévi a été prise pour exercer le sacerdoce, et la Tribu de Siméon a été parmi les autres Tribus d'Israël comme l'une d'elles.

  
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Arcanes Célestes #1040

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1040. Des expressions et entre toute âme vivante qui (est) avec vous, signifient toutes les choses qui ont été régénérées chez l'homme : c'est ce qui résulte de la signification de l'âme vivante. Voir ci-dessus, Vers. 10. En effet, dans la Parole, l'âme signifie, comme je l'ai dit, toute vie, tant la vie interne de l'homme que sa vie externe ; et même celle des animaux en ce que les animaux signifient les choses qui sont chez l'homme ; mais, à proprement parler, l'âme vivante est ce qui reçoit du Seigneur la vie, c'est-à-dire, ce qui a été régénéré, parce que c'est cela seul qui vit ; et comme l'âme signifie la vie tant interne qu'externe chez l'homme, l'âme vivante signifie, dans un ensemble, toutes les choses qui ont été régénérées chez l'homme. Il y a chez l'homme les volontaires, et il y a les intellectuels ; il existe entre eux une très-grande distinction : toutes les choses qui, en général et en particulier, précèdent les volontaires et des intellectuels chez l'homme vivant sont vivantes ; car voici ce qu'il en est : Tel est l'homme, telles sont en général et en particulier toutes les choses qui sont chez lui ; la vie commune est elle-même dans les singuliers, car c'est par ses singuliers, de même que par ses particuliers, qu'existe le commun ; il ne peut jamais exister de commun d'une autre manière ; c'est parce qu'il existe par les particuliers qu'il est appelé le commun. En conséquence, telle est la vie de l'homme dans le commun, telle est sa vie dans les singuliers, même dans les plus faibles singuliers de son effort et de son intention ou de sa volonté, et dans les plus faibles singuliers de sa pensée, de sorte qu'il ne peut exister la moindre idée dans laquelle il n'y ait pas une semblable vie. Par exemple, celui qui est fastueux manifeste le faste dans les moindres efforts de sa volonté et dans les moindres idées de sa pensée ; celui qui est avare manifeste semblablement l'avarice ; il en est de même de celui qui a de la haine pour son prochain ; celui qui est stupide décèle de même la stupidité dans l'acte le moins important de sa volonté et dans chaque idée de sa pensée, et celui qui est insensé décèle la folie. L'homme étant tel, voilà pourquoi dans l'autre vie on sait ce qu'il est par une seule idée de sa pensée. Lorsque l'homme a été régénéré, toutes les choses qui en général et en particulier sont chez l'homme ont été régénérées, c'est-à-dire qu'elles ont la vie ; et même le degré de vie qu'elles ont est en proportion de ce que son propre volontaire, qui est corrompu et mort, a pu être séparé du nouveau volontaire et du nouvel intellectuel qu'il a reçus du Seigneur. C'est pour cela qu'ici, comme il s'agit du régénéré, l'âme vivante signifie toutes les choses qui ont été régénérées chez l'homme ; ce sont, dans le commun, ses volontaires et ses intellectuels, tant intérieurs qu'extérieurs, qui ont été exprimés ci-dessus, Vers. 10, par l'oiseau, par la bête et par la bête féroce de la terre, car il y est dit : j'établis mon alliance avec toute âme vivante, quant à l'oiseau, à la bête et à la bête féroce de la terre.

  
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