Die Bibel

 

Genèse 33:7

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7 Puis Léa aussi s'approcha avec ses enfants, et ils se prosternèrent, et ensuite Joseph et Rachel s'approchèrent, et se prosternèrent aussi.

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Arcanes Célestes #4366

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4366. Et dit Esaü : Est à moi abondance, mon frère, soit à toi ce qui à toi, signifie l'acceptation tacite, afin qu'ainsi il insinuât l'affection du bien d'après le vrai : on peut le voir par le refus ici en ce qu'il enveloppe un consentement, car il a accepté néanmoins ; le but du refus, quand quelqu'un accepte, est assez souvent pour que l'affection soit insinuée, elle en est même augmentée, et ainsi passe du bien penser dans le bien vouloir ; le Seigneur conduit l'homme dans la vie spirituelle par des moyens presque semblables à ceux par lesquels l'homme conduit les autres dans la vie civile ; dans la vie civile il est assez ordinaire qu'on refuse, dans le but que la personne qui offre agisse d'après l'affection, ainsi non seulement d'après le penser, mais aussi d'après le vouloir, car si l'on n'acceptait pas, la fin qu'on se propose serait perdue, c'est pourquoi la fin insiste jusqu'à ce que la personne qui offre y pense plus fortement, et ainsi la veuille de tout cœur : si dans la vie spirituelle cela ne se manifeste point comme dans la vie civile, c'est parce qu'il en est peu chez qui le bien soit conjoint avec les vrais, c'est-à-dire, qui soient régénérés, et aussi parce que le petit nombre de ceux qui sont régénérés ne réfléchissent pas et ne peuvent pas réfléchir sur de telles choses ; car ils ne savent pas ce que c'est que le bien spirituel, parce qu'ils ne savent pas ce que c'est que la charité, ni ce que c'est que le prochain dans le sens réel ; et comme ils ne le savent pas, ils ne peuvent pas non plus avoir une idée intérieure du vrai qui appartient à la foi ; et en outre ils séparent la vie spirituelle d'avec la vie civile, au point qu'ils n'osent tirer de la vie civile aucune idée concernant la vie spirituelle ; ils ignorent absolument que ces deux vies correspondent, et que celle-ci est représentée dans celle-là ; bien plus, il en est quelques-uns qui n'admettent pas même de comparaison entre elles ; et cependant les choses sont telles, qu'on ne peut avoir d'idée de la vie spirituelle que d'après ce qui existe dans la vie civile, c'est pourquoi celle-ci étant écartée, l'autre tombe, au point qu'enfin on n'y croit plus ; c'est ce qu'on peut voir clairement en ce qu'on ne croît plus que les esprits et les anges vivent entre eux comme les hommes ; qu'ils ont des entretiens ensemble ; et qu'ils raisonnent sur l'honnête et le décent, sur le juste et l'équitable, et sur le bien et le vrai, de même que les hommes, et bien plus parfaitement ; on croit encore moins qu'ils se voient mutuellement, s'entendent, s'examinent, se réunissent en sociétés, habitent ensemble, et font plusieurs autres choses.

  
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