Die Bibel

 

Genèse 31:18

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18 Et il emmena tout son bétail et son bien, qu'il avait acquis, et tout ce qu'il possédait, et qu'il avait acquis en Paddan-Aram, pour aller vers Isaac son père, au pays de Canaan.

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Arcanes Célestes #4214

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4214. Et matin se leva Laban au matin, signifie l'illustration de ce bien par le Divin Naturel du Seigneur : on le voit par la signification de matin se lever au matin, en ce que c'est l'illustration, numéro 3458, 3723 ; et par la représentation de Laban, en ce qu'il est le bien tel qu'est celui des nations, numéro 4189 ; que ce soit l'illustration de ce bien par le Divin Naturel du Seigneur, qui est entendue ici, cela résulte évidemment de la série. Quant à ce qui concerne l'illustration, elle procède toute du Seigneur, et vient par le bien qui est chez l'homme ; tel est le bien, telle est aussi l'illustration. La plupart croient que ceux-là ont été illustrés, qui peuvent raisonner sur le bien et sur le vrai, sur le mal et sur le faux, et qu'ils sont dans un état d'illustration d'autant plus grand, qu'ils peuvent en parler avec plus de subtilité et d'adresse, et en même temps confirmer par un grand nombre de scientifiques, et rendre ce qu'ils disent vraisemblable par des comparaisons surtout tirées des sensuels et par d'autres moyens persuasifs ; ceux-là néanmoins peuvent n'être dans aucune illustration, quoiqu'ils soient dans la faculté imaginative et perceptive ; cette faculté est double, l'une vient de la lumière du ciel, l'autre vient d'une lueur phantastique ; l'une et l'autre se montrent semblables dans la forme externe, mais dans la forme interne elles sont absolument différentes ; ce qui vient de la lumière du ciel est dans le bien, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans le bien ; ceux-ci d'après le bien peuvent voir le vrai, et savoir comme dans la clarté du jour si telle chose est ou n'est pas ainsi : mais ce qui vient d'une lueur phantastique est dans le mal, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans le mal ; s'ils peuvent raisonner sur ces choses, c'est parce qu'ils sont dans quelque faculté de les savoir, mais ils ne sont dans aucune affection de les faire ; que ce ne soit point-là être dans l'illustration, chacun peut le comprendre : voici ce qu'il en est de la Lueur phantastique dans l'autre vie : Ceux qui dans le monde ont été dans une telle lueur sont dans l'autre vie dans une lueur semblable, et y raisonnent sur le bien et sur le vrai, sur le mal et sur le faux, et même avec beaucoup plus de perception et de supériorité que dans la vie du corps, car leurs pensées n'y sont ni rétrécies ni retenues par les soins qui concernent le corps et le monde, et elles n'y sont point circonscrites comme lorsqu'ils étaient dans le corps et dans le monde ; mais sur-le-champ il se manifeste, non devant eux, mais devant les bons esprits et les anges, que leurs raisonnements appartiennent à une lueur phantastique, et que la lumière du ciel, qui influe chez eux, est aussitôt changée en une telle lueur, en ce que chez eux la lumière du ciel est, ou éteinte, comme lorsque la lumière du soleil tombe sur un objet opaque et devient noire ; ou réfléchie, ce qui arrive chez ceux qui sont dans les principes du faux ; ou pervertie, comme lorsque la lumière du soleil influe dans des objets hideux et malpropres, et produit des couleurs hideuses et aussi des odeurs infectes ; il en est ainsi de ceux qui sont dans une lueur phantastique, et se croient illustrés plus que les autres, en ce qu'ils peuvent raisonner avec intelligence et sagesse, et qui cependant vivent mal ; ou voit qui ils sont, et quels ils sont, par chaque parole qu'ils prononcent, pourvu qu'ils ne feignent pas le bien dans l'intention de tromper : parmi eux sont ceux qui nient ou méprisent le Seigneur, et qui en eux-mêmes se moquent de ceux qui Le confessent : parmi eux sont aussi ceux qui aiment les adultères, et se rient de ceux qui croient que les mariages sont saints et ne doivent jamais être violés : parmi eux sont également ceux qui croient que les préceptes et les doctrinaux de l'Église sont pour le peuple, afin que par là il soit tenu dans des liens, et qui chez eux les considèrent comme rien ; parmi eux sont pareillement ceux qui attribuent toutes choses à la nature, et regardent comme simples et d'un faible jugement ceux qui les attribuent au Divin : parmi eux sont encore ceux qui attribuent toutes et chacune des choses à leur prudence, et disent qu'il y a un Être Suprême qui gouverne quelque chose dans le commun ou dans l'universel, mais rien dans le particulier ou dans le singulier, et se sont confirmés dans cette opinion : et ainsi de bien d'autres. De tels hommes sont dans la lueur phantastique, ils y sont aussi dans l'autre vie, et là parmi leurs semblables ils raisonnent aussi avec subtilité, mais quand ils approchent de quelque société céleste, cette lueur s'éteint et devient ténébreuse, en conséquence leur pensée s'obscurcit au point qu'ils ne peuvent pas même penser, car là ils sont fortement pressés par la lumière du ciel, qui chez eux, ainsi qu'il a été dit, est ou éteinte, ou réfléchie, ou pervertie, aussi se précipitent-ils loin de là, et ils se jettent dans l'enfer, où il y a une telle lueur. D'après cela, on peut voir ce que c'est que la véritable illustration, c'est-à-dire qu'elle vient du bien qui procède du Seigneur, et ce que c'est que la fausse illustration, c'est-à-dire qu'elle vient du mal qui provient de l'enter.

  
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