Die Bibel

 

Genèse 28:18

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18 Et Jacob se leva de bon matin, et prit la pierre dont il avait fait son chevet, et la dressa pour monument; et versa de l'huile sur son sommet.

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Arcanes Célestes #3721

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3721. Et ceci la porte du ciel, signifie le dernier dans lequel finit l'ordre, dernier par lequel il y a en apparence entrée du côté de la nature : cela est évident par la signification de la porte, en ce qu'elle est ce par quoi il y a sortie et entrée ; que ce soit ici le dernier dans lequel finit l'ordre, c'est parce qu'il s'agit du Naturel qui est représenté par Jacob ; ce que c'est que la porte, on le voit d'après ce qui a été dit et montré, numéros 2831, 3187 ; et que le Naturel soit le dernier de l'ordre, on le voit d'après ce qui a été rapporté numéros 775, 2181, , 3020, 3147, 3167, 3483, 3489, 3513, 3570, 3576, 3671 : si par ce dernier il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature, c'est parce que chez l'homme c'est par le mental naturel que les choses qui appartiennent au ciel, c'est-à-dire, au Seigneur, influent et descendent dans la nature, et que celles qui appartiennent à la nature montent par le même mental, voir numéro 3702 ; mais que ce soit en apparence qu'il y a entrée du côté de la nature par le mental naturel dans les intérieurs, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a déjà été dit et montré çà et là ; il semble à l'homme que les objets du monde entrent par les sens de son corps ou par les sens externes, et affectent les intérieurs, et qu'ainsi il y a entrée par le dernier de l'ordre dans les choses qui sont en dedans ; mais que cela soit une apparence et une illusion, on le voit clairement d'après cette règle générale, que les postérieurs ne peuvent influer dans les antérieurs ; ou, en d'autres termes, les inférieurs dans les supérieurs, ou, ce qui revient au même, les extérieurs dans les intérieurs ; ou, ce qui est encore la même chose, ce qui appartient au monde et à la nature dans ce qui appartient au ciel et à l'esprit ; en effet, ceux-là sont plus grossiers, ceux-ci plus purs ; et ces choses plus grossières, qui appartiennent à l'homme Externe ou Naturel, existent et subsistent par celles qui appartiennent à l'homme Interne ou Rationnel, et elles ne peuvent pas affecter celles qui sont plus pures, mais elles sont affectées par ces choses plus pures : toutefois, comme l'apparence elle-même et l'illusion persuadent absolument le contraire, il sera dit ce qu'il en est de cet influx, quand, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera question de l'Influx : c'est donc d'après cela qu'il est dit, que par le dernier, dans lequel finit l'ordre, il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature.

  
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