Die Bibel

 

Genèse 28:15

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15 Et voici, je suis avec toi; et je te garderai partout où tu iras; et je te ramènerai en ce pays; car je ne t'abandonnerai point que je n'aie fait ce que je t'ai dit.

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Arcanes Célestes #8945

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8945. Et lu ne monteras point par des degrés sur mon autel, signifie la non-élévation vers les intérieurs, qui sont célestes : on le voit par la signification de monter par des degrés, en ce que c'est s'élever aux supérieurs ou aux intérieurs ; dire les intérieurs, ou dire les supérieurs, c'est la même chose, car les intérieurs apparaissent comme supérieurs, numéros 2148, 3084, , 4599 ; et par la signification de l'Autel, en ce que c'est le principal représentatif du Seigneur, numéros 921, 2777, 2811 ; ainsi monter par des degrés sur mon autel, c'est s'élever vers le Seigneur, par conséquent vers les intérieurs qui sont célestes, car le Seigneur est davantage présent dans les intérieurs ; sont dites célestes bs choses qui sont dans le ciel intime, et spirituelles celles qui sont dans le ciel moyen ; en effet, le ciel a été distingué en deux Royaumes, savoir, en Royaume céleste et en Royaume spirituel ; ceux qui sont dans le Royaume céleste sont dans le ciel intime ou troisième ciel, ainsi très-près du Seigneur, car ceux qui sont dans ce ciel sont dans l'amour envers le Seigneur et dans l'innocence, par conséquent dans la sagesse plus que tous les autres ; mais ceux qui sont dans le Royaume spirituel sont dans le ciel moyen ou second ciel, ainsi plus éloignés du Seigneur : ceux qui sont dans ce ciel sont dans la charité à l'égard du prochain, et sont par la charité chez le Seigneur ; sur ces deux Royaumes, et sur la différence entre eux, voir numéros 2048, 2088, 2227, 2507, 2669, 2708, 2715, 2718, 3235, , 3374, 3887, 4448, 4585, 4938, 4939, 5113, 5922, 6367, 6435, 7877. Il faut expliquer en peu de mots comment la chose se passe à l'égard de l'élévation vers les intérieurs, ainsi vers les célestes, laquelle est signifiée par monter par des degrés sur mon autel : Et il n'est accordé à qui que ce soit dans l'autre vie de s'élever dans le ciel plus haut qu'au degré du bien dans lequel il est ; car s'il s'élève plus haut, alors se manifestent ses souillures, c'est-à-dire, les maux de ses amours, et les faux qui en proviennent ; en effet, plus on est intérieurement dans le ciel, plus on y est purement et saintement ; ceux qui sont dans un état plus impur sont tenus dans une sphère inférieure, ou les impuretés ne sont point perçues et n'apparaissent point, car ils sont dans un bien plus grossier et dans un vrai plus obscur. Il arrive parfois que ceux qui viennent dans le ciel, désirent venir dans un ciel plus intérieur, ils croient qu'ils jouiront ainsi d'une plus grande joie ; pour que ce désir qui est inhérent soit ôté, ils sont élevés dans un ciel plus intérieur ; mais, quand ils y viennent, ils commencent à être tourmentés par les maux de leurs amours qui viennent alors à la perception, et môme ils deviennent difformes par les faux qui proviennent des maux chez eux ; aussitôt qu'ils les ont perçus, ils se précipitent du ciel intérieur, et ne rentrent dans un état tranquille et paisible que quand ils sont dans leur position antérieure : voilà ce qui est signifié par tu ne monteras point par des degrés sur mon autel, afin que ne soit point découverte ta nudité sur lui. Et il en est de même de ceux qui sont au-dessous du ciel : Si, avant d'être préparés, ils désirent monter dans le ciel, aussitôt qu'ils y sont élevés, ils éprouvent un tourment presqu'in-fernal, et ils apparaissent à eux-mêmes comme des cadavres ; la vie elle-même chez eux est en souffrance, comme la vie chez ceux qui sont dans l'agonie de la mort ; c'est pourquoi ils s'élancent précipitamment de là, et dans la suite ils ne désirent plus monter au-dessus de l'état de la vie dans laquelle ils sont. Il faut qu'on sache que dans l'autre vie le Seigneur ne refuse le ciel à personne, et que tous ceux qui le veulent peuvent être admis ; ( le Ciel consiste en sociétés d'anges qui sont dans le bien de l'amour à l'égard du prochain et de l'amour envers le Seigneur ;) c'est dans les sociétés de ces anges qu'ils sont introduits, quand ils sont admis dans le ciel ; mais lorsque la sphère'de leur vie, c'est-à-dire, lorsque la vie de leur amour-né concorde point, il y a conflit, de là ils tombent dans l'angoisse et se précipitent ; c'est ainsi qu'ils sont instruits sur la vie du ciel, et sur l'état de leur propre vie respectivement, et aussi sur ce que le ciel n'est pas donné à quelqu'un par cela qu'il y est reçu ou intro-duit, comme c'est l'opinion commune dans le monde ; enfin ils sont instruits que l'homme doit, par la vie dans le monde, devenir tel, qu'il puisse être avec ceux qui sont dans le ciel ; mais sur ces sujets, • voir ce qui a déjà été dit et montré d'après l'expérience, numéros 3938, 4225, 4226, 4299, 4674, 5057, 5058, 7186, 7519, 8794, 8797. Ce sont là les choses qui sont signifiées par ce statut,

« tu ne monteras point par des degrés sur l'Autel, afin que ne soit point découverte ta nudité sur lui : » puis par un pareil statut, - Exode 28:42-43.

Et il est dit monter par des Degrés, et cela, parce que dans le monde des esprits, où les choses célestes et spirituelles se présentent dans des formes semblables aux choses mon-daines, l'élévation vers les intérieurs apparaît comme si l'on montait par des degrés ; il m'a été donné très-souvent de voir ce représentatif : c'était aussi de là que Jacob dans un songe vit des Anges monter vers le Seigneur par les degrés d'une échelle, - Genèse 12 ;

C'est aussi pour cela que les degrés, dans la Parole, signifient l'ascension vers les supérieurs, c'est-à-dire, vers les intérieurs ; comme dans Ézéchiel, - Genèse 40:6, 22, , SI, 34 :

Et dans Amos :

« Le Seigneur Jéhovih Sébaoth bâtit dans tes cieux » ses degrés. » - Amos 9:6.

  
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Arcanes Célestes #2715

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2715. Il y a ici deux arcanes : l'un, que le Bien de l'homme spirituel est relativement obscur ; l'autre, que ce bien obscur est éclairé par le Divin Humain du Seigneur. Quant au premier arcane, que le Bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, on eu trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus, numéro 2708, sur l'état de l'homme Spirituel relativement à l'état de l'homme céleste ; c'est ce qu'on voit clairement par la comparaison de ces deux états : chez les célestes, le bien lui-même a été implanté dans leur partie volontaire, et de là la lumière leur vient dans la partie intellectuelle, Voir numéros 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 2124, 2256 ; c'est la partie volontaire qui vit principalement chez l'homme, et c'est par elle que vit la partie intellectuelle ; puis donc que le volontaire chez l'homme spirituel a été tellement perdu qu'il n'est que le mal, et que cependant le mal influe sans cesse et continuellement de ce volontaire dans sa partie intellectuelle ou dans sa pensée, il est évident que le bien y est obscurci relativement : de là vient que les Spirituels n'ont pas l'amour pour le Seigneur comme les Célestes, et que par conséquent ils n'ont point l'humiliation qui est essentielle dans tout culte, et par laquelle le bien peut influer du Seigneur ; car le cœur enflé d'orgueil ne reçoit nullement, mais c'est le cœur humble qui reçoit : les Spirituels n'ont pas non plus l'amour envers le prochain comme les Célestes, car l'amour de soi et du monde influe continuellement de leur partie volontaire, et obscurcit le bien de cet amour ; ce que chacun, s'il réfléchit, peut même voir clairement, en ce que, quand il fait du bien à quelqu'un, c'est pour une fin dans le monde ; ainsi, quoiqu'il ne le manifeste point, toujours est-il qu'il pense à une récompense, soit de la part de ceux auxquels il fait du bien, soit de la part du Seigneur dans l'autre vie, en sorte que son bien est toujours souillé par le méritoire ; et encore en ce que, quand il a fait quelque bien, s'il peut le rappeler et ainsi se préférer aux autres, il est dans le plaisir de sa vie ; les Célestes, au contraire, aiment le prochain plus qu'eux-mêmes ; ils ne pensent jamais à la récompense, et ne se préfèrent aux autres en en aucune manière. En outre, le bien chez les Spirituels, est obscurci par les persuasifs provenant de différents principes qui ont aussi leur origine dans l'amour de soi et du monde : on voit numéros 2682, 2689 (fin), quel est le persuasif, même celui de la foi ; il provient aussi de l'influx du mal par leur partie volontaire. Outre cela, on peut voir que le bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, en ce que ce n'est point, comme les Célestes, par quelque perception qu'il connaît ce que c'est que le vrai, mais c'est par l'instruction qu'il reçoit des parents et des maîtres, ainsi que par la doctrine dans laquelle il est né ; et quand il y ajoute quelque chose de soi-même et par la pensée, pour l'ordinaire le sensuel et ses illusions ainsi que le rationnel et ses apparences ont le dessus, et font qu'il peut à peine reconnaître quelque vrai pur, tel que les Célestes le reconnaissent ; toujours est-il cependant que c'est dans ces sortes de vrais que le Seigneur implante le bien, quoique ce soient des vrais illusoires ou des apparences du vrai ; mais le bien, recevant sa qualité des vrais auxquels il est conjoint, devient par la obscur ; il en est de cela comme de la lumière du soleil quand elle influe dans les objets, la qualité des objets qui reçoivent fait que la lumière s'y présente sous une apparence de couleur, belle si la qualité de la forme et de la réception est convenable et correspondante, laide si la qualité de la forme et de la réception n'est ni convenable ni par conséquent correspondante ; c'est ainsi que le bien lui-même est qualifié selon le vrai. On en trouve encore une preuve, en ce que l'homme spirituel ne sait pas ce que c'est que le mal ; à peine croit-il qu'il existe d'autres maux que ceux qui sont contre les préceptes du décalogue ; mais les maux de l'affection et de la pensée, qui sont innombrables, il ne les connaît pas, il n'y réfléchit pas et ne les appelle pas des maux ; les plaisirs des cupidités et des voluptés, quels qu'ils soient, il ne les considère pas autrement que comme des biens ; et les plaisirs mêmes de l'amour de soi, il les recherche, les approuve et les excuse, ne sachant pas que ce sont ces plaisirs qui affectent son esprit, et qu'il devient absolument tel dans l'autre vie. On en trouve pareillement une preuve, en ce que, quoique dans la Parole il s'agisse à peine d'autre chose que du bien de l'amour pour le Seigneur et de l'amour envers le prochain, l'homme spirituel ne sait pas cependant que le bien est l'essentiel de la foi, ni même ce que c'est que l'amour et la charité dans leur essence ; et quant à ce qu'il connaît de la foi, qu'il fait essentielle, il disserte toujours pour s'assurer s'il en est ainsi, à moins qu'il n'ait été confirmé par une longue période de sa vie, ce que ne font jamais les Célestes, car ils connaissent et perçoivent que telle chose est de telle manière ; de là le Seigneur a dit dans Matthieu :

« Que votre discours soit oui, oui, non, non. Ce qui est en sus de cela vient du malin. » - Matthieu 5:37.

En effet, les Célestes sont dans le vrai même, sur lequel discutent les spirituels pour savoir s'il est ainsi ; par conséquent les célestes, étant dans le vrai même, peuvent de là voir les choses en nombre indéfini qui appartiennent à ce vrai, et voir ainsi par la lumière presque tout le ciel, tandis que les spirituels, discutant pour savoir si le vrai est le vrai, ne peuvent pendant ce temps-là arriver à la première limite de la lumière des célestes, ni à plus forte raison rien voir par la lumière des célestes.

  
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