Die Bibel

 

Genèse 25:4

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4 Et les enfants de Madian furent Hépha, Hépher, Hanoc, Abidah, Eldaha. Tous ceux-là sont enfants de Kétura.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3316

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3316. Jacob cuisait un potage, signifie un amas de doctrinaux : on le voit par la représentation de Jacob, en ce qu'il est la doctrine du vrai du naturel, numéro 3305, ainsi les doctrinaux qui sont dans l'homme naturel ; et par la signification du potage, en ce qu'il est un amas de tels doctrinaux ; et cuire le potage, c'est faire un amas ; en effet, dans la langue originale il y a le mot propre du potage, comme si l'on disait, il fit un potage (pultavit pultem), c'est-à-dire, il fit un amas. C'est le premier état de la conjonction du bien et du vrai, qui est décrit dans ce Verset, et dans les Versets suivants jusqu'à la fin de ce Chapitre. Le premier état de l'homme qui est régénéré, ou chez lequel le vrai est conjoint au bien, consiste en ce qu'avant toutes choses les doctrinaux du vrai soient amassés sans ordre déterminé dans son homme Naturel, ou dans son magasin, qu'on nomme Mémoire ; les doctrinaux qui y sont alors peuvent être comparés à quelque amas confus et désordonné, et comme à une sorte de chaos ; mais cela a lieu ainsi, afin que les doctrinaux soient mis en ordre, car tout ce qui doit être mis en ordre est tel au commencement ; voilà ce qui est signifié par le potage que Jacob cuisait, c'est-à-dire, dont il faisait un amas : ces doctrinaux ne sont pas mis en ordre par eux-mêmes, mais ils le sont par le bien qui doit influer en eux, et le bien les met en ordre, en tant et selon qu'il agit en eux ; quand pour la première fois le bien les recherche et les désire afin de se les conjoindre, il se présente sous l'apparence de l'affection du vrai ; voilà ce qui est signifié par Esaü disant à Jacob : Fais-moi humer, je te prie, du rouge, ce rouge-là. Ceci, il est vrai, paraît bien éloigné du sens de la lettre, mais toujours est-il que quand ce passage est lu par l'homme et compris par lui selon le sens de la lettre, les Anges qui alors sont chez lui n'ont absolument aucune idée du potage, ni de Jacob, ni d'Esaü, ni du rouge, ni de humer du rouge, mais au lieu de tout cela, ils ont l'idée spirituelle qui est tout autre et éloignée de cette idée naturelle, et tout est traduit à l'instant dans cette idée spirituelle : il en est aussi de même pour tous les autres passages de la Parole : par exemple, quand on y lit le mot Pain, les Anges ne perçoivent pas le pain, mais à l'instant au lieu du pain ils perçoivent l'amour céleste et ce qui appartient à l'amour céleste, c'est-à-dire, à l'amour pour le Seigneur ; et quand dans la Parole on lit le mot Vin, ils ne perçoivent pas le vin, mais au lieu du vin ils perçoivent l'amour spirituel et ce qui appartient à cet amour, c'est-à-dire, à l'amour envers le prochain ; ainsi quand on lit le mot potage ou ragoût, ils perçoivent non un potage ou un ragoût, mais les doctrinaux non encore conjoints au bien, ainsi un amas de doctrinaux en désordre : par là on peut voir ce qu'est et quelle est la pensée des Anges ainsi que leur perception, et combien elles sont éloignées de la pensée et de la perception de l'homme ; si l'homme pensait d'une manière semblable, quand il est dans le saint, par exemple, quand il est dans la Sainte-Cène, et qu'au lieu du Pain il perçût l'amour pour le Seigneur, et au lieu du Vin l'amour envers le prochain, il serait dans une semblable pensée et dans une semblable perception avec les Anges, qui alors s'approcheraient plus près de lui, jusqu'à pouvoir enfin associer les pensées, mais en tant que l'homme serait en même temps dans le bien. Que le potage ou le ragoût signifie un amas, c'est aussi ce qu'on peut voir par ce qui est dit des fils des prophètes et d'Elisée dans le Livre des Rois :

« Elisée revint à Gilgal, et il y avait une famine en la terre, et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son serviteur : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes. Et l'un (d'eux) sortit dans le champ pour recueillir des légumes, et il trouva un cep de champ, et il recueillit sur lui des coloquintes de champ plein son vêtement, et il vint et il (les) coupa dans la marmite du potage, parce qu'on ne savait (ce que c'était) ; et on (en) versa aux hommes pour manger, et il arriva quand ils mangèrent du potage et ils crièrent et dirent : La mort dans la marmite, Homme de Dieu ; et ils ne purent manger ; et il dit : Prenez de la farine ; et il (la) mit dans la marmite, et il dit : Verse au peuple ; et ils mangèrent, et il n'y eut rien de mauvais dans la marmite. » - 2 Rois 4:38, 39, 40, 41.

Ces paroles dans le sens interne ont une signification tout autre que dans le sens de la lettre, savoir, la famine en la terre signifie la pénurie des connaissances du bien et du vrai, numéro 1460 ; les fils des prophètes, ceux qui enseignent, numéro 2534 ; le potage, un amas mal formé de scientifiques ; la farine, le vrai qui provient du bien, ou le spirituel qui procède du céleste, numéro 2177, ainsi, quand il est dit qu'Elisée mit de la farine dans la marmite et qu'alors il n'y eut rien de mauvais dans la marmite, cela signifie que cet amas fut rendu régulier par le vrai spirituel d'après la Parole du Seigneur, car Elisée représentait le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; sans ce sens spirituel, le récit sur le potage, et le changement opéré par la farine, n'auraient pas été dignes d'être mentionnés dans la Très-Sainte parole ; c'est pour représenter ces choses que ce miracle a été fait, il en est aussi de même de tous les autres miracles rapportés dans la Parole, et qui tous cachent en eux des choses Divines.

  
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