Die Bibel

 

Genèse 1:23

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23 Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le cinquième jour.

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Arcanes Célestes #8891

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8891. Car en six jours a fait Jéhovah te ciel et la terre et la mer, signifie la régénération et la vivification des choses qui sont dans l'homme interne et dans l'homme externe : on le voit par la signification de six jours, en ce que ce sont les états du combat, numéro 8888 ; et en ce que, quand cela est dit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur, c'est le travail avec l'homme, avant qu'il soit régénéré, numéro 8510 ; par la signification du ciel et de la terre, en ce que c'est l'Église ou le Royaume du Seigneur dans l'homme ; le ciel, dans l'homme interne ; et la terre, dans l'homme externe, numéros 82, 1411, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 3355 (fin), 4535, ainsi c'est l'homme régénéré, c'est-à-dire, qui a acquis nouvelle vie, par conséquent vivifié ; et par la signification de mer, en ce que c'est le sensuel adhérent au corporel de l'homme numéro 8872, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], ; 202, 337, 2454, 2715, 3246, 3652, 4448, 5895 (fin), 5897 (fin), 7877, 7923, 7992, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516, 8539, 8643, 8648, 8658, 8690, 8701, 8722 ; que par conséquent dans ce Chapitre, par Adam ou l'Homme et par Chaiva son épouse, il a été entendu une nouvelle Église ; et par manger de l'arbre de la science, la chute de cette Église en quittant le bien pour le vrai, conséquemment l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain pour la foi sans ces amours, et cela par le raisonnement provenant de la propre intelligence, raisonnement qui est le serpent, comme on le voit, numéros 195, 196, 197, 6398, 6399, 6949, 7293. D'après cela, il est évident que les Historiques sur la Création, sur le Premier Homme et sur le Paradis, sont des Historiques factices, qui contiennent en eux des Célestes et des Divins, et cela selon la coutume reçue dans les Anciennes Églises, coutume qui même par suite passa chez plusieurs qui étaient hors de l'Église, et qui fabriquèrent pareillement des Historiques et y enveloppaient des arcanes, comme on le voit clairement par les écrivains des très-anciens temps : en effet, dans les anciennes Églises les hommes connaissaient ce que telles choses qui sont dans le monde signifiaient dans le ciel ; et ils n'attachaient pas assez d'importance aux choses qui se passaient dans le monde pour les décrire, mais ils décrivaient celles qui appartenaient au ciel ; celles-ci occupaient leurs mentais, parce qu'ils pensaient plus intérieurement qu'on ne pense aujourd'hui, et que par là ils communiquaient avec les anges, aussi était-ce pour eux un plaisir de lier ces choses dans des historiques ; quant à celles qui devaient être considérées comme saintes dans les Églises, ils vêtaient conduits par le Seigneur ; delà étaient convenablement arrangées des choses qui correspondaient pleinement. D'après cela, on peut voir ce qui est entendu par le Ciel et la terre dans le Premier Verset du Premier Chapitre de la Genèse, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe ; que ce soit là ce qui est signifié par le ciel et la terre, ou le voit aussi par les passages des Prophètes, où il est parlé du nouveau ciel et de la nouvelle terre, par lesquels est entendue une nouvelle Église, ainsi qu'il a été montré, numéros 82, 1411, 1733, 1850, 2117, 2118f., 3355 (fin), 4535 : maintenant, d'après ce qui vient d'être exposé, il est évident que ces paroles, « en six jours a fait Jéhovah le ciel et la terre et la mer, » signifient la régénération et la vivification des choses qui sont dans l'homme interne et dans l'homme externe.

  
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Arcanes Célestes #7877

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7877. Et je verrai le sang, signifie l'aperception de ce vrai par ceux qui apportent la damnation : cela est évident par la signification de voir, en ce que c'est comprendre et apercevoir, numéro 2150, 2325, 2807, 3764, , 4567, 4723, 5400 ; que ce soit l'aperception par ceux qui apportent la damnation, la suite le montre ; et par la signification du sang en ce que c'est le vrai du bien de l'innocence, comme ci-dessus numéro 7846. Il faut dire ce que c'est que le vrai du bien de l'innocence : le bien de l'innocence est le bien de l'amour pour le Seigneur, car ceux qui sont dans cet amour sont dans l'innocence ; c'est de là que ceux qui sont dans le ciel intime ou troisième ciel, sont plus que tous les autres dans l'innocence, parce qu'ils sont dans l'amour pour le Seigneur ; d'après l'innocence ceux qui sont dans ce ciel apparaissent aux autres comme des enfants, et néanmoins ils sont les plus sages de tous ceux qui sont dans le ciel, voir numéro 2306, car l'innocence habite dans la sagesse, numéro 2305, 3495, 4797 ; le Vrai du bien de l'innocence, qui est chez eux, n'est pas le vrai de la foi, mais c'est le bien de la charité ; car ceux qui sont dans le troisième ciel, ne savent pas ce que c'est que la foi, ni par conséquent ce que c'est que le vrai de la foi ; en effet, ils sont dans la perception du vrai qui appartient à la foi, et d'après cette perception ils savent sur le champ que telle chose est ainsi, et ne raisonnent jamais pour savoir si elle est ainsi, encore moins discutent-ils sur elle ; ce qui est de cette manière dans la perception ne tombe pas dans la science : il en est autrement chez les spirituels, qui sont dans le second ciel, ceux-ci par le vrai qui appartient à la foi sont conduits au bien qui appartient à la charité, aussi raisonnent-ils pour savoir si telle chose est un vrai ou n'est pas un vrai, parce qu'ils ne perçoivent pas si elle est un vrai ; de là les vrais pour eux deviennent une science, et sont appelés doctrinaux de la foi. Que ceux qui sont dans le ciel intime ou troisième ciel soient dans un état tel, qu'ils perçoivent ce que c'est que le vrai de la foi, et qu'ainsi ils ne le rapportent point à la science, on le voit numéro 202, 337, 2715, 2718, 3246, 4448. Quant à ce que l'expression Je verrai, prononcée par Jéhovah ainsi en parlant de lui, signifie l'aperception par ceux qui apportent la damnation, c'est-à-dire, par les infernaux, on peut le voir d'après ce qui a été précédemment montré, savoir, que le mal est attribué à Jéhovah ou au Seigneur, quoique rien de mal ne provienne de Lui, mais que tout mal vienne de l'enfer, numéro 2447, 6071, 6991, 6997, 7533, 7632, 7643 ; que le mal soit permis, cela semble comme si le mal venait de Jéhovah qui permet, quand il peut l'ôter ; par exemple ici les premiers-nés des Égyptiens livrés à la mort, cela est attribué à Jéhovah, car il est dit :

« Je passerai à travers la terre d'Egypte en cette nuit-là, et je frapperai tout premier-né dans la terre d'Egypte ; et il arriva qu'au milieu de la nuit, et Jéhovah frappa tout premier-né dans la terre d'Egypte, depuis le premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, jusqu'au premier-né du captif, qui était dans la maison de fosse, » - , .

Et cependant dans ce Verset celui qui fait cela est appelé le destructeur ;

« Le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez, et je verrai le sang, et je passerai par dessus vous, et il n'y aura point sur vous de plaie du destructeur ; » il en est de même de la dévastation des méchants dans l'autre vie, de la damnation, et de l'envoi dans l'enfer, qui sont entendus, dans le sens interne, par les plaies, par la mort des premiers-nés, et par la submersion dans la mer de Suph ; Jéhovah ou le Seigneur ne dévaste personne, encore moins damne-t-il, et précipite-t-il dans l'enfer ; mais c'est l'esprit mauvais lui-même qui se fait cela, c'est le mal qui est en lui ; c'est donc de là que par je verrai le sang est signifiée l'aperception par ceux, qui apportent la damnation. Quant à la Permission, on ne peut pas dire en peu de mots ce qu'il en est, parce que cela enveloppe un grand nombre d'arcanes ; si les impies sont damnés, et s'il sont tourmentés, ce n'est pas de la part du Seigneur une permission telle que celle de quelqu'un qui veut, mais c'est une permission telle que celle de quelqu'un qui ne veut pas, et qui ne peut pas porter secours, à cause de l'urgence et de la résistance de la fin, qui est la salvation de tout le genre humain, car s'il portait secours, ce serait faire le mal, ce qui est tout-à-fait opposé au Divin ; mais, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur il en sera dit davantage ailleurs sur ce sujet.

  
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