Die Bibel

 

Genèse 18:1

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1 Puis l'Eternel lui apparut dans les plaines de Mamré, comme il était assis à la porte de [sa] tente, pendant la chaleur du jour.

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Arcanes Célestes #4060

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4060. Que par conséquent ces paroles, qui sont rapportées ici, signifient l'état de l'Eglise alors quant au bien, c'est-à-dire, quant à la charité envers le prochain et à l'amour pour le Seigneur, on le voit par leur sens interne ; voici ce sens : Or aussitôt après l'affliction de ces jours, signifie l'état de l'Église quant au vrai qui appartient à la foi, état dont il s'agit dans ce qui précède ; dans la Parole, çà et là, la désolation du vrai est appelée affliction ; que les jours soient les états, on le voit numéro 23, 487, 488, 493, 893, 2788, 3462, 3785 ; de là il est évident que ces paroles signifient que, quand il n'y aura plus aucune foi, il n'y aura aucune charité ; car la foi conduit à la charité, parce qu'elle enseigne ce que c'est que la charité, et la charité reçoit sa qualité des vrais qui appartiennent à la foi, mais les vrais de la foi reçoivent leur essence et leur vie de la charité, ainsi qu'il a été plusieurs fois montré dans les Parties précédentes de cet ouvrage. Le soleil sera obscurci et la lune ne donnera point sa lueur, signifie l'amour pour le Seigneur, qui est le Soleil, et la charité envers le prochain, laquelle est la lune ; être obscurci et ne point donner sa lueur, signifie que cet amour et cette charité ne se montreront point, qu'ainsi ils s'évanouiront ; que le Soleil soit le céleste de l'amour, et la Lune le spirituel de l'amour, c'est-à-dire, que le soleil soit l'amour pour le Seigneur, et la lune la charité envers le prochain, charité qui existe par la foi, on le voit numéro 1053, 1529, 1530, 2120, 2441, 2495 ; si telle est la signification du soleil et de la lune, c'est parce que le Seigneur dans l'autre vie apparaît comme Soleil à ceux qui dans le Ciel sont dans l'amour pour Lui, lesquels sont appelés célestes, et connue Lune à ceux qui sont dans la charité envers le prochain, lesquels sont appelés spirituels, voir numéro 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 3636, 3643. Jamais le Soleil et la Lune dans les cieux, ou le Seigneur, ne sont obscurcis ni ne perdent leur lueur, mais ils luisent perpétuellement, jamais non plus l'amour pour le Seigneur chez les célestes, et la charité envers le prochain chez les spirituels dans les cieux, ni sur la terre chez ceux dans lesquels sont ces Anges, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans l'amour et dans la charité ; quant à ceux qui ne sont dans aucun amour ni dans aucune charité, mais qui sont dans l'amour de soi et du monde, et par suite dans les haines et les vengeances, eux-mêmes introduisent en eux cet obscurcissement ; il en est de cela comme du soleil du monde, le soleil luit perpétuellement, mais quand des nuages s'interposent, il ne se montre point, voir numéro 2441. Et les étoiles tomberont du Ciel, signifie que les connaissances du bien et du vrai périront.

Dans la Parole, les étoiles quand elles sont nommées ne signifient pas autre chose, numéro 1808, 2849. Et les puissances des deux seront ébranlées, signifie les fondements de l'Église, qui sont dits être ébranlés et secoués quand ils périssent ; en effet, l'Église sur la terre est le fondement du ciel, car l'influx du bien et du vrai, venant du Seigneur par les cieux dans les biens et les vrais qui sont chez l'homme de l'Église, est terminé dans le dernier ; quand donc l'homme de l'Église est dans un tel état perverti, qu'il n'admet plus l'influx du bien et du vrai, alors les puissances des cieux sont dites ébranlées ; c'est pourquoi le Seigneur pourvoit toujours à ce qu'il reste quelque chose de l'Église, et qu'une Église nouvelle soit instaurée quand la vieille Église périt. Et alors apparaîtra le signe dit Fils de l'homme dans le Ciel, signifie alors l'apparition du Vrai Divin ; le signe est l'apparition, le Fils de l'homme est le Seigneur quant au Vrai Divin, voir numéro 2803, 2813, 3704 ; c'est sur cette apparition , ou sur ce signe, que les disciples interrogeaient le Seigneur, quand ils lui disaient :

« Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel (sera) le signe de ton avènement et de la consommation du siècle, » Vers. 3 de ce Chapitre ; car ils savaient d'après la Parole, que quand le siècle serait consommé le Seigneur viendrait ; et ils savaient, d'après le Seigneur, qu'il devait venir de nouveau, et par là ils avaient compris que le Seigneur viendrait une seconde fois dans le monde ne sachant pas encore que le Seigneur était venu autant de fois que l'Église avait été dévastée ; non pas qu'il fût venu en personne, comme lorsqu'il prit l'Humain par naissance et le fit Divin, mais il était venu par des apparitions, soit manifestes, comme lorsqu'il apparut à Abraham dans Mamré, à Moïse dans le buisson, au peuple Israélite sur la Montagne de Sinaï, à Josué quand il entra dans la terre de Canaan ; soit non de même manifestes, comme par les inspirations par lesquelles il a donné la Parole ; et enfin par la Parole, car dans la Parole le Seigneur est présent, puisque tout ce qui appartient à la Parole vient de Lui et traite de Lui, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré plusieurs fois jusqu'ici ; c'est là l'apparition qui est signifiée ici par le signe du Fils de l'homme, et dont il s'agit dans ce Verset. Et alors gémiront toutes les tribus de la terre, signifie que tous ceux qui sont dans le bien de l'amour et dans le vrai de la foi seront dans la douleur ; que le gémissement ait cette signification, on le voit dans Zacharie Ch. Zacharie 12:10, 11, 12, 13, 14 ; et que les tribus signifient toutes les choses du bien et du vrai, ou de l'amour et de la foi, on le voit numéro 3858, 3926, par conséquent ceux qui sont dans le bien de l'amour et dans le vrai de la foi ; il est dit les tribus de la terre, parce qu'ici sont signifiés ceux qui sont au dedans de l'Église ; que la terre soit l'Église, on le voit numéro 662, 1066, 1067, 1262, 1733, 1850, 2117, 2928, 3355. Et elles verront le Fils de l'homme venant dans les nuées des Cieux avec puissance et beaucoup de gloire, signifie qu'alors sera révélée la Parole quant à son sens interne, dans lequel est le Seigneur ; le Fils de l'homme est le Vrai Divin qui est dans la Parole ; numéro 2803, 2813, 3704 ; la nuée est le sens littéral ; la puissance se dit du bien, et la gloire se dit du vrai, qui y sont ; que ce soit là ce qui est signifié par voir le Fils de l'homme venir dans les nuées du Ciel, c'est ce qui a été expliqué dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse : cet avènement du Seigneur est celui qui est entendu ici, mais ce n'est pas une apparition dans les nuées selon la lettre ; ce qui suit maintenant concerne l'instauration de la nouvelle Eglise, ce qui a lieu quand la vieille Église a été dévastée et rejetée. Et il enverra ses Anges avec trompette et voix grande, signifie l'élection, non par des Anges visibles, et moins encore avec des trompettes et de grandes voix, mais par l'influx du Saint bien et du Saint vrai procédant du Seigneur par les Anges ; aussi les Anges dans la Parole signifient-ils quelque chose qui appartient au Seigneur, numéro , 3039 ; ici, ils signifient les choses qui procèdent du Seigneur et qui traitent du Seigneur ; la trompette et la voix grande signifient l'évangélisation , comme aussi ailleurs dans la Parole. Et ils assembleront les élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à leur extrémité, signifie l'instauration de la nouvelle Église ; les élus sont ceux qui sont dans le bien de l'amour et de la foi, numéro 3755 (fin). 3900 ; les quatre vents d'où ils seront assemblés sont tous les états du bien et du vrai, numéro 3708 ; depuis l'extrémité des cieux jusqu'à leur extrémité, ce sont les internes et les externes de l'Église. Telles sont donc les choses qui sont signifiées par ces paroles du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes #1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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