Die Bibel

 

Genèse 17:19

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19 Et Dieu dit : Certainement Sara ta femme t'enfantera un fils, et tu appelleras son nom Isaac; et j'établirai mon alliance avec lui pour être une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui.

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Arcanes Célestes #3667

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3667. Dieu Schaddaï te bénira, signifie les tentations de ce vrai et de ce bien, par lesquelles se fait la conjonction : on le voit par la signification de Dieu Schaddaï, en ce que ce sont les tentations, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification d'être béni, en ce que c'est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565, 3584 ; comme Jacob représente maintenant le bien du vrai, ainsi qu'il a été montré ci-dessus, numéro 3659, ce bien et ce vrai sont entendus ici par te. Si Dieu Schaddaï signifie les tentations, c'est parce que dans les temps anciens, on signalait le Dieu suprême ou le Seigneur par différents Noms, et cela, selon les Attributs et selon les Biens qui procèdent de Lui, et aussi selon les Vrais, que chacun sait être très-multipliés ; ceux qui ont été de l'Ancienne Église n'ont compris, par toutes ces dénominations qu'un Seul Dieu, savoir, le Seigneur, qu'ils ont appelé Jéhovah : mais, après que l'Eglise se fut écartée du bien et du vrai, et en même temps de cette sagesse, alors on commença à adorer autant de Dieux qu'il y avait de dénominations du Dieu unique, au point même que chaque nation, et enfin chaque famille reconnaissait pour son Dieu l'un de ces Dieux ; de là l'existence de tant de Dieux, qui sont aussi nommés çà et là dans la Parole. Il en arriva de même dans la famille de Thérach père d'Abraham, et aussi dans la propre maison d'Abraham, qui adora d'autres Dieux, voir numéros 1356, 2559, et surtout le Dieu Schaddaï, numéro 1992 : que le culte de ce Dieu soit resté dans cette maison, c'est aussi ce qu'on voit par ces paroles dans Moïse :

« Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme Dieu Schaddaï, et par mon Nom, Jéhovah, je n'ai point été connu d'eux. » - Exode 6:3.

De là vient qu'il a été dit à Abraham :

« Moi, (je suis) le Dieu Schaddaï, marche devant Moi, et sois intègre. » - Genèse 17:1 ;

Et que maintenant il est dit par Isaac à Jacob :

« Dieu Schaddaï te bénira. » Qu'il en soit ainsi, c'est encore ce qu'on voit clairement par ce qui est rapporté dans ce Chapitre, que le Seigneur ayant dit à Jacob dans un songe :

« Moi Jéhovah, le Dieu d'Abraham ton père et le Dieu de Isaac. » - Vers. 13, - Jacob néanmoins dit ensuite :

« Si Dieu (est) avec moi, et me garde dans ce chemin par lequel moi je vais, et qu'il me donne pain pour manger, et habit pour revêtir, et que je retourne en paix vers la maison de mon père, et sera Jéhovah à moi pour Dieu. » - Vers. 20, 21.

D'après cela il est évident que la maison de Jacob ne reconnaissait pas non plus Jéhovah, mais que Jacob le reconnaîtrait pour son Dieu, s'il lui faisait du bien ; absolument comme aujourd'hui dans le gentilisme Chrétien. Mais quant à ce qui concerne spécialement Dieu Schaddaï, le Seigneur avait été ainsi appelé dans l'Église Ancienne, relativement aux tentations, aux bénédictions et aux bienfaits après les tentations, ce qui a été expliqué dans la Seconde Partie, numéro 1992 ; de là vient donc que par Dieu Schaddaï dans le sens interne sont signifiées les tentations. Que ce soit par les Tentations que se fait la conjonction du bien et du vrai, on le voit d'après ce qui a déjà été dit et expliqué sur les Tentations, et par les citations du numéro 2819.

  
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Arcanes Célestes #2273

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2273. Et il dit : Je ne le ferai point à cause de ces quarante, signifie qu'ils seront sauvés : on le voit sans explication. Il a été dit de ceux qui, dans le Verset précédent, sont signifiés par quarante-cinq : Je ne la perdrai point, si j'y en trouve quarante-cinq, ce qui a signifié qu'ils ne périraient point si les biens pouvaient être conjoints aux vrais ; ici maintenant il continue à être parlé des quarante, et il est dit : Je ne le ferai point à cause de ces quarante, ce qui ne signifie pas qu'ils seraient sauvés à cause des tentations, car il y en a aussi qui subissent des tentations, et qui succombent dans ces tentations ; ainsi chez ceux-là les biens ne sont pas conjoints ; bien plus, l'homme n'est pas sauvé à cause des tentations s'il place en elles quelque mérite ; car s'il place quelque mérite dans les tentations, c'est par l'amour de soi, en ce qu'il s'en glorifie, croit avoir plus que les autres mérité le Ciel, et pense en même temps à sa prééminence sur les autres, en les méprisant quand il se compare à eux toutes choses qui sont opposées à l'amour mutuel et à la béatitude céleste qui en résulte : les Tentations, dans lesquelles l'homme est vainqueur, ont cela de particulier, que l'homme croit que tous le autres sont plus dignes que lui, et qu'il est plutôt infernal que céleste ; car de telles pensées se présentent à lui dans les tentations ; lors donc qu'après les tentations il vient dans des pensées opposées à celles-là, c'est un indice qu'il n'a pas été vainqueur, car les pensées qu'il a eues dans les tentations sont celles auxquelles peuvent être pliées les pensées qu'il a après les tentations, et si celles-ci ne peuvent être ramenées à celles-là, ou il a succombé dans les tentations, ou il revient dans des pensées semblables et quelque fois dangereuses, jusqu'à ce qu'il soit amené à cet état de bon sens qui consiste à croire qu'il n'a aucun mérite ; d'après cela, il est évident que Quarante signifie ici ceux chez qui les biens ont été conjoints aux vrais par les tentations.

  
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