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Exode 20

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1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, disant :

2 Je suis l'Eternel ton Dieu, qui t'ai retiré du pays d'Egypte, de la maison de servitude.

3 Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face.

4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut aux cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre.

5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et ne les serviras point; car je suis l'Eternel ton Dieu, le [Dieu] Fort, qui est jaloux, punissant l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent;

6 Et faisant miséricorde en mille [générations] à ceux qui m'aiment, et qui gardent mes commandements.

7 Tu ne prendras point le Nom de l'Eternel ton Dieu en vain; car l'Eternel ne tiendra point pour innocent, celui qui aura pris son Nom en vain.

8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

9 Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre;

10 Mais le septième jour est le repos de l'Eternel ton Dieu. Tu ne feras aucune œuvre en ce [jour-là], ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni ton étranger qui est dans tes portes.

11 Car l'Eternel a fait en six jours les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et s'est reposé le septième jour; c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos, et l'a sanctifié.

12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l'Eternel ton Dieu te donne.

13 Tu ne tueras point.

14 Tu ne paillarderas point.

15 Tu ne déroberas point.

16 Tu ne diras point faux Témoignage contre ton prochain.

17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain.

18 Or tout le peuple apercevait les tonnerres, les éclairs, le son du cor, et la montagne fumante; et le peuple voyant cela tremblait, et se tenait loin.

19 Et ils dirent à Moïse : parle, toi, avec nous, et nous écouterons; mais que Dieu ne parle point avec nous, de peur que nous ne mourions.

20 Et Moïse dit au peuple : ne craignez point; car Dieu est venu pour vous éprouver, et afin que sa crainte soit devant vous, et que vous ne péchiez point.

21 Le peuple donc se tint loin, mais Moïse s'approcha de l'obscurité dans laquelle Dieu était.

22 Et l'Eternel dit à Moïse : tu diras ainsi aux enfants d'Israël : vous avez vu que je vous ai parlé des cieux :

23 Vous ne vous ferez point avec moi de Dieux d'argent, ni de Dieux d'or.

24 Tu me feras un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes, et tes oblations de prospérités, ton menu et ton gros bétail; en quelque lieu que ce soit que je mettrai la mémoire de mon Nom, je viendrai là à toi, et je te bénirai.

25 Que si tu me fais un autel de pierres, ne les taille point; car si tu fais passer le fer dessus, tu le souilleras.

26 Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, de peur que ta nudité ne soit découverte en y [montant].

   

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Arcanes Célestes #8904

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8904. Tu ne commettras point adultère, signifie que les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ne. doivent point être perverties ; ainsi, la Parole ne point être appliquée à confirmer les maux et les faux ; ni les lois de l'ordre ne point être retournées : on le voit par la signification de commettre adultère, de se prostituer et de se livrer à la scortation, en ce que dans le sens spirituel ou interne c'est pervertir les biens et falsifier les vrais qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ; et comme commettre adultère a cette signification, il signifie aussi appliquer la Parole à confirmer les maux et les faux, car la Parole est la doctrine même de la foi et de la charité, et la perversion du vrai et du bien dans la Parole est l'application aux faux et aux maux : que cela soit signifié dans le, sens spirituel par commettre adultère, et par se prostituer, à peine quelqu'un aujourd'hui le soit-il ; et cela, parce qu'aujourd’hui au dedans de l'Église peu de personnes savent ce que c'est que le spirituel, et par quelle qualité il diffère du naturel, et à peine quelqu'un soit-il qu'il y a une correspondance entre l'un et l'autre, dixième une correspondance telle, que l'image de l'un se présente dans l'autre, c'est-à-dire que le spirituel est représenté dans le naturel ; que par conséquent le spirituel est comme l'âme, et que le naturel en est comme le corps, et qu'ainsi ils font un par influx et par conjonction, comme dans l'homme régénéré son homme interne qui est aussi appelé spirituel, et son homme externe qui est aussi appelé naturel : comme ces choses sont ignorées aujourd'hui, on ne peut pas par conséquent savoir ce que commettre adultère signifie de plus qu'une conjonction illégitime quant au corps. Puisque ces choses, comme il vient d'être dit, sont ignorées aujourd'hui, je vais dire la raison pour laquelle commettre adultère, dans le sens spirituel, signifie pervertir ce qui appartient à la doctrine de la foi et de la charité, ainsi adultérer les biens et et falsifier les vrais ; la raison, qui est aujourd'hui cachée, c'est que l'amour conjugal descend du mariage du bien et du vrai, mariage qui est appelé céleste ; l'amour qui influe du Seigneur, et qui existe entre le bien et le vrai dans le ciel, est changé en amour conjugal sur la terre, et cela par correspondance ; de là vient que la falsification du vrai est une scortation, et que la perversion du bien est une adultération dans le sens interne ; de là vient aussi que ceux qui ne sont pas dans le bien et le vrai de la foi, ne peuvent pas être non plus dans l'amour conjugal réel ; et que ceux qui prennent le plaisir de la vie dans les adultères, ne peuvent plus rien recevoir de ce qui appartient à la foi ; j'ai entendu dire par des Anges que, dès que quelqu'un commet un adultère sur la terre, et qu'il y prend plaisir, le ciel lui est fermé, c'est-à-dire qu'il refuse d'en recevoir à l'avenir rien de la foi ni de la charité : si aujourd'hui dans les royaumes où est l'Église les adultères sont réputés pour rien par le plus grand nombre, c'est parce que l'Église est à sa fin, et qu'ainsi il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a pas de charité ; en effet, l'un correspond à l'autre ; où il n'y a point de foi, le faux prend la place du vrai, et le mal prend celle du bien, et de là résulte que les adultères ne sont plus considérés comme des crimes ; car le ciel étant fermé Chez l'homme, de telles choses influent de l'Enfer : voir ce qui en a déjà été dit et montré, numéros , 4434, 4835, 4837. Que se prostituer et commettre adultère, dans le sens interne ou spirituel, ce soit falsifier et pervertir les vrais et les biens de la foi et de la charité, par conséquent aussi confirmer le faux et le mal par de perverses applications d'après la Parole, on peut le voir par chacun des passages de la Parole où il est parlé d'adultère, de prostitution et de scortation, ce qui va devenir bien évident par ceux qui suivent, comme dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations : Tu t'es livrée à la scortation à cause de ton nom, et tu as répandu tes scortations sur chaque passant : tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es t'ait des hauts lieux bigarrés, et tu t'y es livrée à la scortation : tu as pris les vases de ta parure de mon or et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâles , tu t'es livrée à la scortation avec elles : tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les a sacrifiés ; est-ce peu de chose que tes scortations ? Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta scortation pour M'irriter : et tu t'es livrée à fa scortation avec les fils d'Aschur, parce que pour toi point de satiété, et même après qu'avec eux tu te fus livrée à la scortation, tu n'étais pas cependant assouvie : et tu as multiplié ta scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. La femme adultère sous son mari reçoit les étrangers : à toutes les prostituées on donne un salaire, mais toi tu as donné des salaires à tous tes amants, et tu les as rémunérés pour qu'ils vinssent vers toi d'alentour pour tes scortations : c'est pourquoi, prostituée, écoute la Parole de Jéhovah : Je te jugerai des jugements des adultères, et de celles qui répandent le sang. » - et suivants ;

Qui ne peut voir qu'ici par les scortations sont signifiées les falsifications du vrai et les adultérations du bien ? et qui peut ici comprendre le moindre mot, s'il ne sait pas que la scortation signifie de telles choses, puis s'il ne sait pas ce que signifient les fils de l'Egypte, les fils d'Aschur, la Chaldée, avec lesquels Jérusalem est dite s'être livrée à la scortation ? qu'elle ne se soit point livrée à la scortation avec ces peuples eux-mêmes, cela est évident ; il faut donc dire ce qui est signifié par la dans le sens interne : Par Jérusalem est entendue l'Église pervertie ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là, les faux qui sont reconnus sont les hauts lieux bigarrés ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques, les fils d'Aschur les rationnels, la Chaldée la profanation du vrai ; que les vêtements soient les vrais, on le voit, numéros 1073, 2576, 4545, 4763, 5248, 5319, 5954, 6914, 6918 ; elles hauts lieux le culte, ici les hauts lieux bigarrés le culte du faux, numéro 796 ; les vases de parure d'or et d'argent sont les connaissances du bien et du vrai, car les vases sont les connaissances, numéros 3068, 3079, l'or est le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, et l'argent le vrai du bien, numéros 1551, 2048, 2954, 5658 ; les images de mâles signifient les apparences et les ressemblances du vrai, numéro 2046 ; les fils et les filles qu'elle a enfantés sont les vrais et les biens qu'on a pervertis, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, , 489, 2362, 3024 ; les fils d'Aschur sont les scientifiques par lesquels il y a eu perversion, numéros 1164, 1165, , 1462, 2588 (fin), 4749, 4964, 4967, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7296, 7779, 7926 ; et Aschur est le raisonnement par lequel ; au moyen des scientifiques, les vrais de la foi ont été pervertis, et les biens de la foi ont été adultérés, numeros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de la Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, car la Chaldée est la profanation du vrai, numéro 1368 ; de là, on voit clairement pourquoi il est dit femme adultère, puis prostituée : il en est de même de Babylone dans Apocalypse :

« Et il vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur beaucoup d'eaux, avec laquelle se sont livrés à la scortation les rois de la terre, et se sont enivrés du vin de sa scortation ceux qui habitent la terre : c'était la grande Babylone, la mère des scortations et des abominations de la terre. » - Apocalypse 17:1-2, ;

Que Babylone soit ceux qui pervertissent les vrais et les biens de l'Église dans le but de dominer et de s'enrichir, et cela jusqu'à profaner, on le voit par la signification de Babel, numéros 1182, 1283, 1205, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin). ; de là vient que Babylone est appelée prostituée et mère des scortations ; ceux qui ne savent rien du sens interne, croiront que les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, signifient les rois sur la terre ou les royaumes, cependant ils ne signifient ni les rois ni les royaumes, mais ils signifient les vrais de la foi de l'Église, et se livrer à la scortation avec eux, c'est les pervertir ; que les rois soient les vrais de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et que la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; les habitants de la terre enivrés du vin de la scortation, signifient que ceux qui sont au dedans de l'Église ont été entraînés dans les erreurs et dans le délire par les faux provenant du mal ; car s'enivrer, c'est être conduit dans les erreurs par les faux raisonnements et par les mauvaises interprétations de la Parole, numéro 1072 ; le vin est le faux provenant du mal, numéro 6377 ; de là, le vin de la scortation est le faux provenant de la perversion du vrai ; que la terre soit l'Église, cela vient d'être montré ; elle est dite assise sur beaucoup d'eaux, parce que c'est sur les faux car les eaux dans le sens réel sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, numéros 729, 790, 8137, 8138, 8568. Que commettre adultère, et se livrer à la scortation, ce soit pervertir les biens et les vrais de l'Église, on le voit clairement ailleurs dans Ézéchiel.

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles se sont livrées à la scortation ; Oholah, Samarie ; et Oholibah, Jérusalem ; à la scortation s'est livrée Oholah sous moi, et elle a aimé ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d'hyacinthe, préfets et généraux, jeunes-gens de désirs, tous, cavaliers chevauchant sur des chevaux ; elle a mis ses scortations sur eux, élite de tons les fils d'Aschur : toutefois à ses scortations d'Egypte elle n'a point renoncé ; car avec elle ils ont couché dans son adolescence : Oholibah a corrompu son amour plus qu'elle, et ses scortations au-dessus des scortations de sa sœur ; les fils d'Aschur elle a aimé ; elle a ajouté à ses scortations, quand elle voyait des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens, peints au vermillon, et elle les a aimés du regard de ses yeux ; et sont venus vers elle les fils de Babel au lit de ses amours ; ils l'ont souillée par leur scortation ; cependant elle a multiplié ses scortations, jusqu'à se ressouvenir des jours de son adolescence, pendant lesquels elle s'était livrée à la scortation dans la terre d'Egypte, elle les a aimés plus que leurs courtisanes. » - , et suivants ;

Dans ces passages aussi chacun peut voir que par les scortations sont entendues des scortations spirituelles, c'est-à-dire, des perversions du bien et des falsifications du vrai, bien et vrai qui appartiennent à l'Église ; et que ce qui est contenu dans le sens interne ne se manifeste pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les fils de l'Egypte, par les Assyriens ou les fils d'Aschur, par la Chaldée et par Babel ; en effet, il est évident que ce ne sont pas ces nations qui sont entendues, mais que ce sont des choses qui appartiennent au faux, car les habitants de Samarie et de Jérusalem ne se sont pas livrés à la scortation avec elles ; quant à ce qui est signifié par l'Egypte, par Aschur, par la Chaldée et par Babel, on vient de le voir ci-dessus. D'après ce qui suit on voit aussi que les scortations et les adultères dans le sens interne sont les falsifications et les perversions du bien et du vrai, ainsi les adultérations de l'un et de l'autre ; comme dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, plaidez ; car elle n'est point

« mon épouse, et Moi je ne suis point son mari ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles ; de ses fils je n'aurai pas compassion, parce que fils de scortations, eux, puisque la scortation s'est livrée leur mère, en disant : J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mes eaux, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons : » mais je dévasterai son cep et son figuier, desquels elle a dit : c'est là mon salaire de prostitution, que m'ont donné mes amants. » - .

Ici, par la mère dans le sens interne est entendue l'Église, numéros 289, 2691, 2717, 4257, 5581, 8897 ; pareillement par l'épouse, numéros 252, 253, 409, 749, 770 ; elle est dite n'être point l'épouse, parce qu'elle est dans les vrais pervertis, c'est-à-dire, dans les faux -, par les fils sont entendus les vrais de l'Église, ici les faux, parce qu'ils sont dits fils de scortations , numéros 489, 491, 533, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, 4257 ; ce que c'est que le pain, l'eau, la laine et le lin, l'huile et les boissons, et aussi le cep et le figuier, cela a été expliqué en leurs lieux, à savoir, que ce sont les biens de l'amour et de la charité, et aussi les biens et les vrais de la foi intérieurs et extérieurs, mais dans le sens opposé les maux et les faux, car les biens deviennent maux et les vrais deviennent faux quand ils sont pervertis ; voir ce que c'est que le pain, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 3813, 4217, 4735, 4976, 5915, 6118, 6409 ; ce que c'est que les eaux, numéros 739, 790, 8137, 8138, 8568 ; ce que c'est que le lin, numéro 7601 ; ce que c'est que l'huile, numéros 886, 3728, 4582, ce que c'est que les boissons, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, ce que c'est que le cep, numéros 1069, 5113, 6376 ; ce que c'est que le figuier, numéros 4231, 5113 ; le salaire de prostitution est le faux de la doctrine qu'on vante comme vrai.

Dans le Même :

« Mon » peuple interroge son bois, et son bâton lui répond ; car un esprit de scortation les a séduits, et ils se sont livrés à la scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils font des parfums ; c'est pourquoi à la scortation se livrent vos filles, et vos brus commettent adultère : si tu te livres à la scortation, toi, Israël ! que coupable ne devienne pas Jehudah ; est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles puisqu'elles se livrent à la scortation, et sur vos brus puisqu'elles commettent adultère ? car celles-ci avec les débauchées partagent, et avec les prostituées elles sacrifient. » - Osée 4:11 [Il manque du texte ici] ,2586, 2769, 2807, 2822, 4295, 4402, , 7010, 7268, 7873, 8301, 8867 ; les montagnes et les collines sont les amours, ici les amours de soi et du monde, numéros 795, 796, 1691, 2722, 6435 ; le bois qui est interrogé est le bien du plaisir de quelque cupidité, numéro 643 ; le bâton qui répond est la puissance imaginaire d'après le propre intellectuel, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 7011, 7026 ; comme les Dieux signifient dans le sens réel les vrais, et dans le sens opposé les faux, c'est pour cela que falsifier les vrais et adultérer les biens est signifié par

« Ceux qui se livrent à la scortation après des Dieux étrangers, comme après Baal, après Molech, après les idoles, » - Lévitique 20:5, et ailleurs.

D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par les adultères et par les scortations dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Vous, approchez ici, fils de la prestigiatrice, semence d'adultère, et elle s'est livrée à la scortation ; contre qui plaisantez-vous ? contre qui élargissez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? n'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une semenée de mensonge, qui vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ? " - Ésaïe 57:3-4, 5.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années Jéhovah visitera Tyr, afin qu'elle retourne à son salaire de prostitution, et qu'elle se livre à la scortation avec tous les royaumes de ta terre sur les faces de l'humus. " - Ésaïe 23:17-18.

Dans Jérémie :

« Voici, un homme a renvoyé son épouse, et elle s'en est allée d'avec lui, et elle a été avec un autre homme ; elle s'est livrée à la scortation avec plusieurs compagnons ; tu as profané la terre par tes scortations et par ta malice : as-tu vu ce qu'a fait la perverse Israël ? elle s'en est allée sur toute montagne élevée, et sous tout arbre verdoyant ; et tu t'y livrais à la scortation ! et aussi la perfide Jehudah sa sœur ; elle s'en est allée, et elle s'est livrée à la scortation aussi, elle ; tellement que par la voix de sa scortation elle a profané la terre ; elle a commis adultère avec la pierre et avec le bois. » - .

Dans le Même :

« Voilà ton sort, parce que tu M'as oublié et que tu t'es confiée dans le mensonge ; tes adultères et tes hennissements, le crime de ta scortation, sur les collines dans le champ j'ai vu tes abominations ; malheur à toi Jérusalem ! » - Jérémie 13:25, 27.

Dans le Même :

« Contre les Prophètes : D'adultères pleine est la terre, parce que, à cause de la malédiction, dans le deuil est la terre, flétris ont été les pâturages du désert 5 parce que, tant Prophète que Prêtre, l'hypocrisie ils exercent.

Dans les Prophètes de Jérusalem aussi j'ai vu une obstination horrible à commettre adultère et à aller dans le mensonge ; ils ont fortifié les mains des méchants ; la vision de leur cœur ils prononcent, non de la bouche de Jéhovah. » - Jérémie 23:9-10, et suivants.

Dans le Même

« Ils ont pratiqué la folie en Israël, et ils ont commis adultère avec les épouses de leurs compagnons, et ils ont prononcé la Parole en mon Nom en mentant, ce que je ne leur ai point ordonné. » - Jérémie 29:23.

D’après ces passages il est bien évident que commettre adultère et se livrer à la débauche, c'est expliquer et pervertir les vrais de la Parole d'après son cœur, c'est-à-dire, d'après le propre, ainsi comme le persuadent les amours de soi et du monde ; par conséquent c'est prononcer des mensonges, c'est-à-dire, des faux, comme il est dit ouvertement. Et encore dans Osée :

« Ne te réjouis pas, Israël, de ce que tu t'es livré à la scortation de dessous ton Dieu ; tu as aimé le salaire de prostitution sur toutes les aires de blé. » - Osée 9:1.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Hosée : Va, prends-toi une femme de scortations, et des enfants de scortations, car en scortation s'est livrée à la scortation la terre par derrière Jéhovah. » - Osée 1:2.

Dans Nahum :

« Malheur à la ville de Sangs ! à cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles, par ses prestiges. » - , ,Nombres 1, A.

Comme les falsifications du vrai et les adultérations du bien correspondaient aux scortations sur la terre, c'est pour cela que

« La peine de mort était infligée aux adultères. » - Lévitique 20:10.

Et que

« Si la fille d'un homme prêtre se profanait en se livrant à la scortation, elle devait être brûlée au feu ; » - Lévitique 21:9.

Et aussi

« Qu’aucune fille en Israël ne devait être exposée à la scortation ; » - Lévitique 19:29 ;

-pareillement,

« Que le bâtard ne devait pas venir dans l'assemblée de Jéhovah, pas même sa dixième génération ; » - Deutéronome 23:3 :

Et que le salaire de prostitution ne devait pas être porté dans la maison de Jéhovah, parce que c'était une abomination. » - Deutéronome 23:19. -Maintenant, d'après ces passages, on peut voir pleinement ce qui est signifié par commettre adultère, c'est-à-dire que c'est, dans le sens externe, commettre des adultères, et dans le sens interne représentatif adorer les idoles et les autres Dieux par des choses qui appartiennent à l'Église, conséquemment par des idolâtries externes et internes ; mais que dans le sens interne spirituel, ce sont les adultérations du bien et les perversions du vrai : d'après cela on voit clairement d'où vient que les adultères sont en eux-mêmes si affreux, et sont appelés abominations, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au mariage du faux et du mal, qui est le mariage infernal ; et vice versa on voit clairement pourquoi les Mariages réels sont saints, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au Mariage du bien et du vrai, qui est le Mariage Céleste ; en un mot, l'amour conjugal réel descend du mariage du bien et du vrai, ainsi du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le Ciel ; et l'amour de l'adultère descend du mariage du faux et du mal, ainsi de l'enfer, c'est-à-dire , du diable.

  
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Arcanes Célestes #4402

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4402. Et il l'appela El Elohe Israël, signifie d'après le Divin spirituel ; savoir, le culte intérieur ; on le voit par la signification de El Elohe, dont il va être parlé ; et par la signification d'Israël, en ce qu'il est le spirituel, numéro 4286, 4292. Voici ce qui a lieu à l'égard des choses qui ont été dites depuis le Verset 17 de ce Chapitre jusqu'ici.

Dans le sens suprême de ce Chapitre il s'agit du Seigneur, comment Lui-Même a rendu Divin son Naturel ; mais comme les choses qui, dans le sens suprême, concernent le Seigneur surpassent les idées de la pensée de l'homme, car ces choses sont Divines, il est permis de les illustrer par d'autres qui tombent de plus près dans les idées, savoir, en expliquant comment le Seigneur régénère le Naturel de l'homme ; en effet, dans le sens interne, il s'agit aussi ici de la régénération de l'homme quant à son Naturel, car la régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, 3212, 3296, 3490 ; en effet, c'est selon l'ordre Divin que le Seigneur s'est glorifié, c'est-à-dire, s'est fait Divin, et c'est aussi selon un tel ordre qu'il régénère l'homme, c'est-à-dire, qu'il le fait céleste et spirituel ; ici, il s'agit de la manière dont le Seigneur le fait spirituel, car Israël signifie l'homme spirituel : l'homme Spirituel n'est point l'homme intérieur rationnel, mais c'est l'homme intérieur naturel ; l'homme intérieur rationnel est celui qui est appelé céleste ; il a déjà été dit très souvent quelle différence il y a entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; l'homme devient spirituel par cela que chez lui sont conjoints les vrais avec le bien, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi avec celles qui appartiennent à la charité, et cela, dans son Naturel ; là sont conjoints avec le bien d'abord les vrais extérieurs et ensuite les vrais intérieurs ; dans ce Chapitre, il a été question de la conjonction des vrais extérieurs dans le naturel depuis le Verset 1 jusqu'au Verset 17, et de la conjonction des vrais intérieurs avec le bien depuis le Verset 17 jusqu'à la fin : les vrais intérieurs ne sont conjoints avec le bien que par l'illustration qui influe par l'homme Interne dans l'homme Externe ; d'après cette illustration les vrais Divins ne se manifestent que d'une manière commune, par comparaison, de même que d'innombrables objets ne se présentent à l'œil que comme un tout obscur sans distinction ; cette illustration, d'après laquelle les vrais ne se manifestent que d'une manière commune, a été signifiée par les paroles d'Esaü à Jacob :

« Que j'établisse, je te prie, avec toi du peuple qui est avec moi, et par la réponse de Jacob :

« Pourquoi cela ? que je trouve grâce à tes yeux, » voir numéro 4385, 4386 ; que l'homme Spirituel soit respectivement dans l'obscur, on le voit, numéro 2708, 2715, 2716, 2718, 2831, 2840, 2935, 2937, 3241, 3246, 3833 ; c'est cet homme spirituel qui est représenté par Israël, numéro 4286 : il est dit homme spirituel, en ce que la lumière du Ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, influe dans les choses qui appartiennent à la lumière du monde chez l'homme, et fait que celles qui appartiennent à la lumière du Ciel sont représentées dans celles qui appartiennent à la lumière du monde, et qu'ainsi elles correspondent ; en effet le spirituel considéré en lui-même est la Divine Lumière même qui procède du Seigneur, par conséquent l'intelligence du vrai, et par suite la sagesse ; mais cette lumière chez l'homme spirituel tombe dans les choses qui appartiennent à la foi chez lui et qu'il croit être des vrais, tandis que chez l'homme céleste elle tombe dans le bien de l'amour : mais ces explications, quoiqu'elles soient claires pour ceux qui sont dans la lumière du ciel, sont toujours obscures pour ceux qui sont dans la lumière du monde, ainsi pour la plupart des hommes aujourd'hui, et peut-être tellement obscures, qu'elles sont à peine intelligibles ; cependant, comme il s'agit de ces choses dans le sens interne, et qu'elles sont telles, il ne faut pas discontinuer de les exposer au jour ; il doit venir un temps, où il y aura illustration. Si l'autel a été appelé EL ELOHE ISRAËL, et ci ce nom signifie le culte intérieur d'après le Divin Spirituel, c'est parce que, dans le sens suprême, El EIohe est la même chose que le Divin Spirituel et aussi Israël ; qu'Israël soit le Seigneur quant au Divin spirituel, et dans le sens représentatif l'Eglise spirituelle du Seigneur, ou, ce qui est la même chose, l'homme qui est tel, on le voit, numéro 4286, 4292 ; El Elohe, dans la langue originale, signifie Dieu-Dieu, et strictement selon les paroles, Dieu des Dieux : Jéhovah ou le Seigneur, dans un grand nombre de passages de la Parole, est nommé El au singulier, et même Eloah, et il est aussi nommé Elohim au pluriel, l'un et l'autre quelquefois dans un même Verset, ou dans la même série ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole ne peut pas savoir pourquoi il en est ainsi ; que El enveloppe une chose, et Eloah une autre, et Elohim une autre, chacun peut le conclure de ce que la Parole est Divine, c'est-à-dire, tire son origine du Divin, et qu'ainsi elle a été inspirée par le Divin quant à tous les mots, et même quant au plus petit accent : ce qu'enveloppe El, quand il est nommé, et ce qu'enveloppe Elohim, on peut le voir d'après ce qui a déjà été expliqué très souvent, savoir, qu'il est dit El et Elohim, ou Dieu, quand il s'agit du Vrai, voir numéro 709, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin). 4287 ; de là vient que, dans le sens suprême, El et Elohim signifient le Divin Spirituel, car ce Divin est le même que le Divin Vrai, mais avec cette différence que El signifie le Vrai par la volonté et par l'acte, ce qui est la même chose que le bien du Vrai, numéro 4337, 4353, 4390 : il est dit Elohim au pluriel, parce que par le Vrai Divin sont entendus tous les vrais qui procèdent du Seigneur ; de là aussi les Anges dans la Parole sont quelquefois appelés Elohim ou Dieux, numéro 4295, comme on le verra aussi par les passages de la Parole qui vont être rapportés. Maintenant puisque El et Elohim, dans le sens suprême, signifient le Seigneur quant au Vrai, ils signifient aussi le Seigneur quant à la Puissance, car c'est du Vrai que se dit la puissance ; en effet, le bien agit par le vrai, quand il exerce la puissance, numéro 3091, 4015 ; c'est pourquoi, quand dans la Parole il s'agit de la Puissance d'après le vrai, le Seigneur est dit El et Elohim, ou Dieu ; de là vient encore que dans la langue originale El signifie aussi le Puissant. Que dans la Parole il soit dit El et Elohim ou Dieu partout où il s'agit du Divin Spirituel, ou, ce qui est la même chose, du Divin Vrai, et par conséquent de la Divine Puissance, on peut le voir encore par ces passages ; Dans Moïse :

« Et dit Dieu à Israël en visions de nuit : Moi, le Dieu des Dieux (El Elohe) de ton père ; ne crains point de descendre en Egypte, car en une nation grande je t'établirai là. " – Genèse 46:2-3 ; dans ce passage, comme il s'agit d'Israël, qu'il établira en une nation grande, et par conséquent du vrai et de la puissance du vrai, il est dit El Elohe, ce qui signifie dans le sens le plus proche Dieu des Dieux ; que dans le sens le plus proche Elohim soient les Dieux, parce que les Dieux se disent des vrais et de la puissance qui en provient, c'est aussi ce qui est évident dans le Même :

« Là bâtit Jacob un autel, et il appela le lieu El-Beth-El, parce que là s'étaient révélés à lui les Elohim, quand il fuyait de devant son frère. " - Genèse 35:7 : et ailleurs dans le Même :

« Jéhovah votre Dieu, Lui, (est) le Dieu des Dieux, et le Seigneur des seigneurs, le Dieu (El) grand, puissant et formidable. Deutéronome 10:17.

Là, Dieu des Dieux est exprimé par Elohe Elohim, et ensuite Dieu est exprimé par El, à qui sont attribués la grandeur et la puissance.

Dans David :

« Dieu (El) grand (est) Jéhovah, et Roi grand par-dessus tous les Dieux (Elohim), dans sa main (sont) les soigneuses recherches de la terre, et les forces des montagnes (sont) à lui. » Psaumes 95:3-4.

Là, il est dit Dieu ou El, parce qu'il s'agit du Divin Vrai et de la Puissance qui en procède ; ensuite il est dit les Dieux, parce qu'il s'agit des vrais qui en proviennent ; car le Roi dans le sens interne signifie le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670 ; de là on voit ce qu'enveloppe l'expression Roi grand par-dessus tous les Dieux ; les soigneuses recherches de la terre sont aussi les vrais de l'Église, qui sont appelés les forces des montagnes à cause de la puissance d'après le bien.

Dans le Même :

« Qui dans le ciel se comparera à Jéhovah, sera assimilé à Jéhovah dans les fils des Dieux (Elim) ? Dieu (El) fort dans le secret des saints, Jéhovah Dieu Sébaoth, qui est fort comme Toi, ô Jah ! » Psaumes 89:7, 8, 9.

Là, les fils des Dieux ou Elim, ce sont les Vrais Divins, et il est évident que la puissance leur est attribuée, car il est dit Dieu (El) fort, Jéhovah Dieu des armées, qui est fort comme Toi ! Pareillement ailleurs dans le Même :

« Donnez à Jéhovah, fils des Dieux, donnez à Jéhovah gloire et force. » Psaumes 29:1.

Dans Moïse :

« Ils tombèrent sur leurs faces, et ils dirent : Dieu des Dieux (El EIohe) des esprits de toute chair ! » Nombres 16:23.

Dans David :

« Moi, j'ai dit : Des Dieux (Elohim), vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » Jean 10:34 ; la, ils sont dits Dieux d'après les vrais, car les fils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2628, 3373, 3704.

Dans le Même :

« Confessez le Dieu des Dieux (Elohe Elohim), confessez le Seigneur des seigneurs. » Psaumes 136:2-3.

Dans Daniel :

« Il agira selon son caprice, le Roi, et il s'élèvera, et il s'exaltera sur tout Dieu (El), et sur le Dieu des Dieux (El Elohim) il prononcera des choses merveilleuses. » Daniel 11:36. De là il est évident que El Elohe dans le sens le plus proche est le Dieu des Dieux, et que les Dieux dans le sens interne se disent des vrais qui procèdent du Seigneur. Que El ou Dieu soit dit au singulier, quand il s'agit de la puissance qui procède du Divin Vrai, ou, ce qui est la même chose, du Divin Spirituel du Seigneur, on peut le voir par ces passages, dans Moïse :

« Soit pour Dieu (El) ma main pour te faire du mal. " - Genèse 31:29 : et ailleurs :

« Et non pour Dieu(El), ta main.Deutéronome 28:32 : et .

Dans Michée :

« Parce que est pour Dieu (El) leur main. » Michée 2:1 ; la main pour Dieu, c'est afin qu'il y ait puissance ; que la main soit la puissance, on le voit numéro 878, 3387 ; et que la main se dise du vrai, on le voit numéro 3091.

Dans David :

« Je poserai dans la mer Sa main, et dans les fleuves Sa droite ; il M'appellera : Mon Père Toi, mon Dieu (El), le rocher de mon salut. » Psaumes 89:26-27.

Là, il s'agit de la puissance d'après les vrais.

Dans le Même :

« L'impie dit dans son cœur : Dieu (El) l'a oublié, il a caché ses faces, il ne voit point à perpétuité : Lève-toi Jéhovah Dieu (El), élève ta main ; pourquoi l'impie méprise-t-il Dieu (Elohim) ! » Psaumes 10:11, 12, 13 ; pareillement.

Dans le Même :

« Jéhovah ! mon rocher, et ma forteresse, et mon libérateur, mon Dieu (El), mon roc. » Psaumes 18:3.

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Ésaïe :

« Le reste retournera, le reste de Jacob, vers le Dieu (El) puissant. » .

Dans le Même :

« Un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné, sur l'épaule de qui sera la principauté, on appellera son nom, Admirable, Conseiller, Dieu (El), Puissant, Père d'éternité, Prince de paix. » Psaumes 9:5.

Dans le Même :

« Voici le Dieu (El) de mon salut, j'aurai confiance, et je ne craindrai point, parce qu'il (est) ma force. » Psaumes 12:2.

Dans le Même :

« Moi, (je suis) Dieu (El) même dès (tout) jour, Moi-Même, et personne de ma main ne retirera ; je fais, et qui y retouchera ! » , .

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Jérémie :

« Le Dieu (El) grand, puissant, dont le nom (est) Jéhovah des armées » Jérémie 32:18.

Dans 2 Samuel :

« Avec mon Dieu (El) je franchirai la muraille, Dieu (El), intègre (est) Sa voie ; le discours de Jéhovah (est) pur : qui (est) Dieu (El), hormis Jéhovah ? qui (est) un rocher, hormis notre Dieu (Elohim), Dieu (El) de mon refuge en force. » 2 Samuel 22:30, 31, 32, 33.

Dans Moïse :

« Dieu (El) n'est point un homme pour mentir, ni un fils de l'homme pour se repentir. Aurait-il dit, et ne ferait-il point ? ou aurait-il parlé, et ne ratifierait-il point ? Il les a tirés d'Egypte ; comme les forces de la licorne il est pour lui ; en ce temps-là il sera dit à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu (El) ! » Nombres 23:19, 21, 22, 23.

Là, dans le sens interne, il s'agit de la puissance et du vrai : et dans le Même :

« Dieu (El), qui l'a tiré de l'Egypte, (sera) comme les forces de la licorne pour lui ; il consumera les nations ses ennemies, et leurs os il brisera, et leurs traits il rompra. » Nombres 24:8 ; les cornes et les forces de la licorne signifient la puissance du vrai d'après le bien, voir numéro 2832 : sans parler de bien d'autres passages. Comme dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, il en est de même des expressions Dieu et Dieux, qui sont employées quand il s'agit du faux et de la puissance d'après le faux ; comme dans Ézéchiel :

« Ils lui parleront, les Dieux (Elim) des forts au milieu de l'enfer, » Ézéchiel 32:21.

Dans Ésaïe :

« Vous qui vous êtes échauffés pour des Dieux (Elim) sous tout arbre verdoyant. » Ésaïe 57:5.

Là, les Dieux sont dits d'après les faux : pareillement ailleurs.

  
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