Die Bibel

 

Genèse 31:6

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6 Vous savez vous-mêmes que j'ai servi votre père de tout mon pouvoir.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #4190

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4190. Et prit Jacob une pierre et il la dressa en statue, signifie un tel vrai et le culte qui en provient : on le voit par la signification de la pierre, en ce qu'elle est le vrai, numéro 643, 1298, 3720 ; et par la signification de la statue, en ce qu'elle est le culte qui provient de là ou du vrai, numéro 3727 ; de là il est évident que ces paroles signifient un tel vrai et le culte qui en provient ; il est dit un tel vrai, c'est-à-dire, un vrai tel qu'il est chez les nations ; en effet, quoique les nations ne sachent rien sur la Parole, ni par conséquent rien sur le Seigneur, néanmoins elles ont des vrais externes tels qu'en ont les Chrétiens ; par exemple, qu'il faut adorer saintement une Divinité, observer des fêtes, honorer ses parents, ne point voler, ne point commettre adultère, ne point tuer, et ne point convoiter non plus ce qui appartient à autrui ; elles ont donc des vrais tels que sont ceux du décalogue, qui servent aussi de règles au dedans de l'Eglise ; ceux d'entre eux qui sont sages, observent ces vrais non seulement dans la forme externe, mais même dans la forme interne, car ils pensent que de telles choses sont non seulement contre leur religiosité, mais encore contre le bien commun, ainsi contre le devoir interne imposé à l'homme, et par conséquent contre la charité, quoiqu'ils ne sachent pas ce que c'est que la foi ; il y a chez eux dans l'obscur une sorte de conscience, contre laquelle ils ne veulent pas agir, et même contre laquelle quelques-uns ne peuvent pas agir ; par là on peut voir que le Seigneur gouverne leurs intérieurs, qui sont dans l'obscur, et qu'ainsi il leur donne la faculté de recevoir les vrais intérieurs, qu'ils reçoivent aussi dans l'autre vie ; voir ce qui a été dit des nations, numéro . Il m'a été donné quelquefois de parler avec des Chrétiens dans l'autre vie sur l'état et le sort des nations hors de l'Église, et de leur dire qu'elles reçoivent les vrais et les biens de la foi plus facilement que les Chrétiens qui n'ont pas vécu selon les préceptes du Seigneur ; et que les Chrétiens pensent avec inhumanité sur les nations, savoir, que tous ceux qui sont hors de l'Église sont damnés, et cela d'après un canon reçu, que hors du Seigneur il n'y a point de salut ; que cela est vrai, mais que les Nations qui ont vécu dans une charité mutuelle et fait le juste et l'équitable d'après une sorte de conscience, reçoivent dans l'autre vie la foi et reconnaissent le Seigneur plus facilement que ceux qui étaient au dedans de l'Église et n'ont pas vécu dans une telle charité ; que les Chrétiens sont dans le faux, en ce qu'ils croient que le ciel est pour eux seuls parce qu'ils ont le Livre de la Parole, écrit sur le panier, mais non dans les cœurs, et en ce qu'ils connaissent le Seigneur mais ne Le croient point Divin quant à l'Humain, et ne Le reconnaissent même que comme un homme ordinaire quant à sa seconde Essence qu'ils appellent nature Humaine, et en conséquence ne l'adorent même pas, quand ils sont livrés à eux-mêmes et à leurs pensées ; et qu'ainsi ce sont eux qui sont hors du Seigneur, et pour qui il n'y a point de salut.

  
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