Die Bibel

 

Genèse 31:49

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49 On l'appelle aussi Mitspa, parce que Laban dit: Que l'Eternel veille sur toi et sur moi, quand nous nous serons l'un et l'autre perdus de vue.

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Arcanes Célestes #4063

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4063. Il entendit les paroles des fils de Laban, disant, signifie les vrais du bien signifié par Laban, tels qu'ils étaient respectivement au bien acquis par suite dans le Naturel par le Seigneur ; On le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623, 3337 ; et par la représentation de Laban, en ce qu'il est le bien collatéral de la souche commune, numéro 3612, 3665, 3778, ainsi ce bien qui sert à introduire les biens et les vrais réels, numéro 3974, 3982, 3986 (fin). ; ici qui a servi, car il s'agit de sa séparation ; Jacob entendit les paroles, enveloppe dans le sens interne tels qu'ils étaient respectivement au bien acquis dans le Naturel par le Seigneur, comme on peut le voir par ce qui suit, car c'étaient des paroles d'indignation, et ils disaient que Jacob avait pris tout ce qui était à leur père, et Jacob vit que les faces de Laban n'étaient pas comme avant-hier ; que Jacob représente le Naturel du Seigneur, et dans le Chapitre précédent le bien du vrai dans ce naturel, on le voit numéro 3659, 3669, 3677, 3775, 3829, 4009. Ce qu'il en est du bien signifié par Laban respectivement au bien du vrai qui est représenté par Jacob, on peut le voir d'après ce qui a été dit et expliqué dans le Chapitre précédent ; cela peut être illustré davantage par les états de la régénération de l'homme, dont il s'agit aussi ici dans le sens représentatif : Quand l'homme est régénéré, il est tenu par le Seigneur dans un certain bien moyen ; ce bien sert à introduire les biens et les vrais réels, mais après que ces biens et ces vrais ont été introduits, il en est alors séparé ; quiconque a quelque connaissance de la régénération et de l'homme nouveau, peut comprendre que l'homme nouveau est absolument autre que le vieil homme ; en effet, l'homme nouveau est dans l'affection des choses spirituelles et célestes, car ces choses font ses plaisirs et ses béatitudes, mais le vieil homme est dans les affections des choses mondaines et terrestres, et ces choses font ses plaisirs et ses charmes ; l'homme nouveau regarde donc les fins dans le ciel, tandis que le vieil homme regarde les uns dans le monde ; de là il est bien évident que l'homme nouveau est tout autre que le vieil homme et tout différent. Pour que l'homme soit conduit de l'état du vieil homme dans l'état de l'homme nouveau, les concupiscences du monde doivent être dépouillées, et les affections du ciel doivent être revêtues ; cela se fait par d'innombrables moyens qui sont connus du Seigneur Seul, et dont plusieurs aussi sont connus des Anges d'après le Seigneur, mais l'homme en connaît peu s'il en connaît ; et néanmoins tous et chacun de ces moyens ont été manifestés dans le sens interne de la Parole ; c'est pourquoi, quand l'homme de vieil homme devient homme nouveau, , c'est-à-dire, quand l'homme est régénéré, cela se fait non pas en un moment, comme quelques-uns le croient, mais en plusieurs années, et même pendant toute la vie de l'homme jusqu'à son dernier instant ; en effet, il faut que ses concupiscences soient extirpées, que les affections célestes soient insinuées, et que l'homme soit gratifié d'une vie qu'il n'a point eue auparavant, et dont il a même auparavant à peine eu quelque connaissance ; puis donc que les états de sa vie doivent subir de si grands changements, il est absolument impossible qu'il ne soit pas tenu longtemps dans un certain bien moyen, savoir, dans un bien qui participe autant des affections du monde que des affections du ciel, et s'il n'est pas tenu dans ce bien moyen, il n'admet jamais les biens et les vrais célestes ; c'est ce bien, savoir, le bien moyen, qui est signifié par Laban et par son troupeau ; toutefois, l'homme n'est tenu dans ce bien moyeu que pendant le temps nécessaire pour qu'il serve à cet usage, mais quand ce bien a servi, il est séparé ; c'est de cette séparation qu'il s'agit dans ce Chapitre : qu'il y ait un bien moyen, et qu'après avoir servi à l'usage il soit séparé, c'est ce qui peut être illustré par les changements d'état que chaque homme subit depuis l'enfance jusqu'à la vieillesse ; il est bien connu que autre est l'état de l'homme dans son enfance, autre dans le second âge de son enfance, autre dans sa jeunesse, autre dans son âge adulte, et autre dans sa vieillesse ; il est de même bien connu que l'homme dépouille l'état de l'enfance avec ses jouets, quand il passe dans l'état du second âge de l'enfance ; qu'il dépouille l'état du second âge de l'enfance, quand il passe dans l'état de la jeunesse ; et aussi celui-ci, quand il passe dans l'état de l'âge adulte ; et enfin celui-ci, quand il passe dans l'état de la vieillesse ; et si l'homme réfléchit, il peut connaître aussi que chaque âge à ses plaisirs, et que c'est par eux qu'il est successivement introduit dans ceux qui appartiennent à l'âge suivant, et que ces plaisirs lui ont servi pour y parvenir et arriver enfin au plaisir de l'intelligence et de la sagesse dans l'Age sénile ; par là on voit clairement que les plaisirs antérieurs sont toujours abandonnés quand un nouvel état de vie est revêtu ; mais cette comparaison peut seulement servir à faire connaître qu'il y a des plaisirs moyens, et que ces plaisirs sont abandonnés, quand l'homme entre dans l'état suivant ; mais quand l'homme est régénéré, son état devient entièrement autre que le pr@©cédent, et il est conduit à ce nouvel état par le Seigneur, non d'une manière naturelle, mais d'une manière surnaturelle ; et personne ne parvient à cet état que par des moyens de régénération, auxquels pourvoit le Seigneur Seul, ainsi par le bien moyen, dont il a été parlé ; et quand l'homme a été conduit à cet état, au point d'avoir pour fin non plus les choses mondaines, terrestres et corporelles, mais celles qui appartiennent au ciel, alors ce bien moyen est séparé ; avoir pour fin une chose, c'est l'aimer plus que toute autre.

  
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Arcanes Célestes #3974

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3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
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