Die Bibel

 

Genèse 31:22

Lernen

       

22 Le troisième jour, on annonça à Laban que Jacob s'était enfui.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #4073

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

4073. Et envoya Jacob, et il appela Rachel et Léa au champ vers son troupeau, signifie l'adjonction des affections du vrai par le bien entendu maintenant par Jacob, et l'application alors qu'il se retirerait ; on le voit par la représentation de Jacob, en ce qu'il est le bien du naturel, ainsi qu'il a déjà été souvent dit ; et par la représentation de Rachel et de Léa, en ce qu'elles sont les affections du vrai adjointes à ce bien, Rachel l'affection du vrai intérieur, et Léa l'affection du vrai externe, numéro 3758, 3782, 3793, 3819 ; qu'envoyer vers elles, et les appeler au champ vers son troupeau, ce soit se les adjoindre, cela est évident ; le champ signifie les choses qui appartiennent au bien, et où est le bien, numéro 2971, 3196, ; et le troupeau signifie les biens mêmes et les vrais mêmes, qui ont maintenant été acquis, et auxquels les affections du vrai entendues par Rachel et Léa seraient appliquées, quand il se retirerait : Jacob, dans ce Chapitre, représente le bien du Naturel, en ce qu'il s'approchait de plus près vers la conjonction avec le Divin, numéro 4069, parce qu'il était dans la disposition de se séparer, et dans la séparation d'avec le bien signifié par Laban, voir sur Jacob numéro 3775 ; en effet, les représentations sont en rapport avec les changements d'état quant au bien et an vrai, et les changements d'état sont en rapport avec les changements des esprits et des anges qui sont dans tel bien et tel vrai, selon ce qui a déjà été dit numéro 4067 : quand les sociétés d'esprits et d'anges qui sont dans le bien moyen se retirent, alors arrivent de nouvelles sociétés qui sont dans un bien plus parfait ; l'état de l'homme est entièrement en rapport avec les sociétés des esprits et des anges au milieu desquels il est, il a une semblable volonté et une semblable pensée ; mais les changements de son état se font tout-à-fait autrement, quand lui-même attire à soi ces sociétés ou quand lui-même s'adjoint à elles, et autrement quand ces sociétés lui sont adjointes par le Seigneur ; quand lui-même s'adjoint à elles, il est dans le mal ; mais quand elles lui sont adjointes par le Seigneur, il est dans le bien ; quand il est dans le bien, alors par ces sociétés influe un bien qui est propre à servir à la réformation de sa vie : ce qui est dit ici, dans le sens interne, sur le bien représenté par Jacob, sur les affections du vrai, qui sont Rachel et Léa, et sur l'application de ces affections lorsqu'il se retirerait d'avec ce bien signifié par Laban, est absolument en rapport d'une manière frappante (ad vivum) avec les sociétés et les changements de sociétés ; par-là les Anges perçoivent les états qui sont chez l'homme, ainsi ses biens et ses vrais tels qu'ils sont, par conséquent des choses innombrables, qui se présentent à l'homme à peine comme un seul commun ; il en résulte que les Anges sont dans les causes elles-mêmes, car les sociétés voient et perçoivent les causes, mais que l'homme est dans les effets et ne voit point les causes ; seulement il peut les percevoir obscurément par quelques changements d'état qui proviennent de là ; et il ne perçoit rien quant au bien et au vrai, à moins que le Seigneur ne l'illustre par les Anges.

  
/ 10837