Die Bibel

 

Genèse 30:38

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38 Puis il plaça les branches, qu'il avait pelées, dans les auges, dans les abreuvoirs, sous les yeux des brebis qui venaient boire, pour qu'elles entrassent en chaleur en venant boire.

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Arcanes Célestes #4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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Arcanes Célestes #1936

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1936. Retourne vers ta Maîtresse, signifie qu'il remarqua qu'il devait se fier non à lui-même, mais au Vrai intérieur et à l'affection de ce vrai : c'est ce qu'on voit par la signification de la Maîtresse, en ce qu'elle est l'affection du vrai intérieur ; mais il n'est pas possible de décrire ce qui est signifié en particulier par Saraï, par Saraï épouse, et par Saraï maîtresse, parce qu'il n'est pas possible qu'aucune idée la saisisse ; ces significations sont même, comme il a déjà été dit, au-dessus d'un entendement angélique ; ici, il est seulement indiqué comment le Seigneur a pensé au sujet des apparences qui chez Lui ont occupé son premier Rationnel, c'est-à-dire, qu'il a pensé qu'il devait se lier non à ces apparences, mais aux Divins Vrais eux-mêmes, quelque incroyables qu'ils parussent devant ce Rationnel : il en est ainsi de tous les Vrais Divins ; si l'on consulte le Rationnel sur ces vrais, on ne peut jamais les croire, car ils sont au-dessus de tout ce qu'il peut saisir ; soit pour exemple ce vrai que nul homme, nul esprit, nul ange ne vit par soi-même, mais qu'il n'y a que le Seigneur seul qui vive par Lui-Même, et que la vie de l'homme, de l'esprit et de l'ange, est chez eux une apparence de vie ; cela répugne au Rationnel, qui juge d'après les illusions, mais néanmoins c'est ce qu'on doit croire, parce que c'est un Vrai. C'est un Vrai Divin que, dans chaque mot de la Parole, qui semble à l'homme d'un style si simple et si commun, il y a des choses en nombre indéfini, qu'il y en a même plus que n'en renferme le ciel tout entier, et que les arcanes qui y sont contenus peuvent être exposés par le Seigneur devant les anges avec une variété continuelle durant toute l'éternité ; cela est si incroyable pour le Rationnel, qu'il ne veut jamais y ajouter aucune foi ; mais toujours est-il que c'est un Vrai. C'est un Vrai Divin que jamais personne n'est récompensé, dans l'autre vie, pour ses bonnes actions, si en elles il a placé le mérité, et s'il les a faites en vue du lucre, de l'honneur et de la réputation ; et que jamais personne n'est puni pour ses mauvaises actions, s'il les a réellement faites pour une bonne fin : ce sont les fins qui sont examinées, les actions en dépendent : cela ne peut pas non plus être cru par le rationnel, mais comme c'est un vrai, on ne doit pas se fier au rationnel qui conclut non d'après les internes, mais d'après les externes. C'est un Vrai Divin que celui qui desire la moindre joie, dans l'autre vie, reçoit du Seigneur la plus grande, et que celui qui désire la plus grande ne possède que la plus petite ; que dans la joie céleste, il n'y a jamais aucune prééminence de l'un sur j'autre, et qu'autant il y a de prééminence, autant il y a d'infernal ; enfin, que dans la gloire céleste il n'y a pas la moindre chose de la gloire mondaine ; toutes ces choses répugnent aussi au Rationnel, mais néanmoins on doit les croire, parce que ce sont des vrais. C'est encore un Vrai Divin qu'on est d'autant plus sage, qu'on croit davantage n'avoir aucune sagesse par soi-même ; et qu'on est d'autant plus insensé qu'on croit d'avantage avoir de la sagesse par soi-même et qu'on s'attribue à soi-même la prudence ; le Rationnel nie cela aussi, parce qu'il pense que ce qui ne vient pas de lui n'est rien : il y a de tels vrais au nombre indéfini ; d'après ceux qui viennent d'être présentés, comme simples exemples, on peut voir qu'on ne doit point se fier au Rationnel, car le Rationnel est dans les illusions et dans les apparences ; aussi rejette-t-il les vrais dépouilles des illusions et des apparences, il les rejette d'autant plus, qu'il est davantage dans l'amour de soi et dans les cupidités de cet amour, ainsi que dans les raisonnements, et dans les principes du faux sur la foi. Voir aussi ce qui a été rapporté, numéro 1911.

  
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