Die Bibel

 

Genèse 29:31

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31 L'Eternel vit que Léa n'était pas aimée; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3768

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3768. Car de ce puits ils abreuvaient les troupeaux, signifie que de là provenait la science, à savoir, de la Parole : on le voit par la signification du puits, en ce qu'il est la Parole, numéro 3765 ; par la signification d'abreuver, ou de faire boire, en ce que c'est instruire, numéro 3069 ; et par la signification des troupeaux, en ce qu'ils sont la science des doctrinaux, numéro 3767 : d'après cela il est évident que ces mots, de ce puits ils abreuvaient les troupeaux, signifient que la science des doctrinaux du bien et du vrai provenait de la Parole. Dans ce qui suit sur Jacob, dans le sens suprême, il s'agit du Seigneur, de quelle manière Lui-Même a rendu Divin son Naturel, et dans ce Chapitre il est question de l'initiation ; mais, dans le sens interne représentatif, il s'agit de ceux qui sont régénérés, de quelle manière le Seigneur renouvelle leur homme naturel, et dans ce Chapitre il est question de l'initiation ; il s'agit donc ici de la Parole et de la doctrine qui en est tirée, car c'est par la doctrine tirée de la Parole qu'il y a initiation et régénération : et comme c'est là ce qui est signifié par le puits et par les trois troupeaux de menu bétail, voilà pourquoi ces détails sont historiquement rapportés ; si ces détails n'avaient pas ces significations, ils seraient de trop peu d'importance pour être rapportés dans la Parole Divine ; ce qu'ils enveloppent, on peut le voir, c'est que toute science et toute doctrine du bien et du vrai provient de la Parole : l'homme Naturel, il est vrai, peut savoir et aussi percevoir ce que c'est que le bien et le vrai, mais seulement le bien et le vrai naturels, et le bien et le vrai civils ; quant au bien et au vrai spirituels, il ne le peut ; cela doit venir de la révélation, par conséquent de la Parole ; par exemple ; L'homme peut savoir, d'après le rationnel qui est donné à chacun, qu'il faut aimer le prochain et qu'il faut adorer Dieu, mais ce n'est que d'après la Parole qu'il peut savoir comment on doit aimer le prochain, et comment on doit adorer Dieu, par conséquent ce que c'est que le bien et le vrai spirituels ; ce n'est non plus que d'après la Parole qu'il peut savoir que c'est le bien même qui est le prochain, par conséquent que ce sont ceux qui sont dans le bien, et cela selon le bien dans lequel ils sont ; et que si le bien est le prochain, c'est parce que le Seigneur est dans le bien, et qu'ainsi on aime le Seigneur en aimant le bien : pareillement, ceux qui n'ont pas la Parole ne peuvent pas non plus savoir que tout bien procède du Seigneur, que le bien influe chez l'homme et y produit l'affection du bien, et que cette affection est appelée charité ; ceux qui n'ont pas la Parole ne peuvent pas non plus savoir qui est le Dieu de l'univers, ils ignorent que c'est le Seigneur, et cependant l'intime de l'affection ou de la charité, par conséquent l'intime du bien, doit avoir en vue le Seigneur ; d'après cela, il est bien évident que ce n'est que d'après la Parole qu'on peut savoir ce que c'est que le bien spirituel : quant aux gentils, tant qu'ils sont dans le monde, ils ne le savent pas, il est vrai, mais toujours est-il que, lorsqu'ils vivent entre eux dans une mutuelle charité, ils sont par là dans la faculté de pouvoir, dans l'autre vie, être instruits de ces vérités, et même ils les reçoivent facilement et en sont facilement imbus, comme on le voit numéros .

  
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