Die Bibel

 

Genèse 29:1

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1 Jacob se mit en marche, et s'en alla au pays des fils de l'Orient.

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Arcanes Célestes #3778

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3778. Et il leur dit : Connaissez-vous Laban fils de Nachor, signifie si en eux est le bien de cette souche : on le voit par la représentation de Laban, en ce qu'il est le bien collatéral d'une souche commune, numéros 3612, 3665 ; et par la représentation de Nachor, en ce qu'il est cette souche commune d'où provient le bien représenté par Laban ; que connaître, dans le sens interne, ce soit provenir de là, cela est évident d'après la série. Il faut dire ici, en peu de mots, ce qu'il en est de la représentation du bien collatéral par Nachor, Béthuel et Laban : Thérach, qui fut père de trois fils, savoir Abram, Nachor et Haran, - Genèse 11:27, - représente la souche commune dont dérivent les Eglises ; Thérach fut lui-même idolâtre, il est vrai, mais les représentatifs regardent la chose et non la personne, voir numéro 1361 ; et comme l'Eglise représentative Juive commençait en Abraham, et était instaurée chez ses descendants nés de Jacob, Thérach et ses trois fils revêtent la représentation des Eglises, Abram revêt la représentation de l'Eglise réelle, telle qu'elle est chez ceux qui ont la Parole ; mais Nachor son frère revêt la représentation de l'Eglise, telle qu'elle est chez les nations qui n'ont pas la Parole ; que l'Eglise du Seigneur soit répandue par toute la terre, et qu'elle soit aussi parmi les nations qui vivent dans la charité, cela est évident d'après ce qui a été exposé çà et là sur les nations : c'est donc de là que Nachor, son fils Béthuel et son petit-fils Laban, représentent le bien collatéral d'une souche commune, c'est-à-dire, le bien dans lequel sont ceux qui sont de l'Eglise du Seigneur chez les nations : ce bien diffère du bien de la souche commune dans la ligne directe, en ce que ce ne sont pas des vrais réels qui sont conjoints à leur bien, mais que pour la plupart ce sont des apparences externes, appelées illusions des sens, car ils n'ont point la Parole par laquelle ils puissent être illustrés ; à la vérité, le Bien dans son essence est unique, mais il reçoit une qualité des vrais qui y sont implantés, c'est là ce qui fait qu'il varie ; les vrais qui paraissent aux gentils comme vrais, consistent en général en ce qu'ils adorent quelque Dieu, à qui ils demandent leur bien, et à qui ils l'attribuent, et tant qu'ils vivent dans le monde, ils ignorent que ce Dieu est le Seigneur ; et aussi en ce qu'ils adorent leur Dieu sous des images qu'ils regardent comme saintes, et en plusieurs autres pratiques ; mais néanmoins cela n'empêche pas qu'ils ne soient sauvés comme les Chrétiens, pourvu qu'ils vivent dans l'amour pour leur Dieu et dans l'amour envers le prochain ; car de cette manière ils sont dans la faculté de recevoir les vrais intérieurs dans l'autre vie, voir numéros 932, 1032, 1059, 2049, 2051, 2284, , 2861, 2863, 3263 : par là on voit clairement ce qui est entendu par le bien collatéral d'une souche commune ; que Nachor représente ceux qui hors de l'Église sont dans la fraternité d'après le bien, on le voit numéros 2863, 2864, 2868 ; on a vu aussi que Béthuel représente le bien des nations de la première Classe, numéros 2865, 3665 ; et que Laban représente l'affection du bien externe ou corporel, et proprement le bien collatéral d'une souche commune, numéros , 3665 : Voici ce qu'il en est de ce bien, c'est qu'avant tout il sert à l'homme comme moyen de s'acquérir le bien spirituel, car il est externe-corporel, et vient des apparences externes, qui sont en elles-mêmes des illusions des sens ; dans le second âge de l'enfance l'homme ne reconnaît pour vrai et pour bien rien autre chose, et quoiqu'on lui enseigne ce que c'est que le bien et le vrai internes, il n'en a toujours d'autre idée qu'une idée corporelle ; et comme telle est la première idée, c'est pour cela qu'un tel bien et un tel vrai sont le premier moyen par lequel les vrais et les biens intérieurs sont introduits ; c'est cet arcane qui est représenté ici par Jacob et Laban.

  
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Arcanes Célestes #1032

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1032. Ces mots : Et j'établis mon alliance avec vous, signifient la présence du Seigneur chez tous ceux qui ont la charité ; et cela se rapporte à ceux qui sortent de l'arche, et à toute bête féroce de la terre, c'est-à-dire, aux hommes au dedans de l'Eglise et aux hommes au dehors de l'Eglise : on le voit d'après ce qui vient d'être dit. Le Seigneur contracte aussi alliance, ou se conjoint par la charité, avec ceux qui sont au dehors de l'Eglise et qui sont appelés les nations ; voici ce qui se passe à ce sujet : l'homme de l'Eglise pense que tous ceux qui sont au dehors de l'Eglise, et qu'on nomme les nations, ne peuvent être sauvés, parce qu'ils n'ont aucune des connaissances de la foi, par conséquent aucune idée du Seigneur : il dit que sans la foi et sans la connaissance du Seigneur, il n'y a point de salut ; ainsi il damne tous ceux qui sont hors de l'Eglise. Bien plus, beaucoup de personnes de cette opinion, parmi celles qui ont une doctrine, et même parmi celles qui sont dans une hérésie, pensent que tous ceux qui ne sont pas dans leur doctrine ou dans leur hérésie, c'est-à-dire, que tous ceux qui n'ont pas les mêmes sentiments qu'elles, ne peuvent être sauvés ; cependant il en est tout autrement. Le Seigneur exerce sa Miséricorde envers tout le genre humain, et il veut sauver et attirer à lui tous ceux qui sont dans l'univers. La Miséricorde du Seigneur est infinie ; elle ne veut point se borner au petit nombre d'hommes qui sont dans l'Eglise, mais elle s'étend sur tous les hommes qui sont sur le globe ; ce n'est pas leur faute s'ils sont nés hors de l'Eglise et par conséquent dans l'ignorance de la foi ; et personne n'est damné pour ne pas avoir la foi dans le Seigneur, quand il ne Le connaît pas. Quel est l'homme, ayant des pensées justes, qui puisse dire que la plus grande partie du genre humain doit périr de la mort éternelle, parce qu'elle n'est pas née en Europe, où, relativement parlant, le nombre des habitants est bien petit ? Et quel est l'homme, ayant des pensées justes, qui puisse croire que le Seigneur laisserait naître un si grand multitude d'hommes pour qu'elle périt de la mort éternelle ? Cela serait en opposition avec la Divinité, et en opposition avec la Miséricorde. Mais en outre, ceux qui sont hors de l'Eglise, et qu'on appelle les nations, ont une vie beaucoup plus régulier que ceux qui sont dans l'Eglise, et ils embrassent beaucoup plus facilement la doctrine de la vraie foi ; c'est ce qu'on peut voir d'une manière plus évidente par les Ames dans, l'autre vie : c'est du monde soi-disant chrétien que viennent les esprits les plus méchants ; ils ont une haine mortelle contre le prochain, une haine mortelle contre la Seigneur ; ils ont surpassé, dans leurs adultères tous ceux qui sont sur le globe. Il n'en est pas deuxième des autres parties de la terre ; car un grand nombre de ceux qui ont adoré des idoles sont d'un tel caractère qu'ils ont en horreur les haines et les adultères, et craignent les Chrétiens en raison de ce que ceux-ci se livrent à ces passions et de ce qu'ils veulent tourmenter quiconque est en relation avec eux. Bien plus, les gentils sont tels que quand les Anges les instruisent sur les vérités de la foi, et leur enseignent que le Seigneur gouverne l'univers, ils écoutent volontiers, se pénètrent facilement de la foi, et rejettent en conséquence leurs idoles. C'est pourquoi les gentils qui ont eu une vie régulière, et qui ont été dans la charité mutuelle et dans l'innocence, sont régénérés dans l'autre vie. Quand ils vivent dans le monde, le Seigneur est présent chez eux dans la charité et dans l'innocence ; car point de charité, point d'innocence qui ne procède du Seigneur. Le Seigneur leur donne aussi la conscience de ce qui est droit et bien selon leur religion, et dans cette conscience il insinue l'innocence et la charité ; et lorsque l'innocence et la charité sont dans leur conscience, ils se laissent facilement pénétrer du vrai de la foi procédant du bien. C'est là ce que le Seigneur a dit lui-même dans Luc :

« Quelqu'un dit à Jésus : » Seigneur, est-ce que ceux qui sont sauvés sont en petit nombre ? » Lui-Même leur dit : Vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les Prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous serez jeté dehors. Et il en viendra de l'Orient et de l'Occident, du Septentrion et du Midi, qui seront à table dans le Royaume de Dieu ; et voici, ce sont les derniers qui seront les premiers, et ce sont les premiers qui seront les derniers. » - Luc 13:23, 28-29, 30.

Par Abraham, Isaac et Jacob, on entend ici tous ceux qui sont dans l'amour, comme on l'a expliqué précédemment.

  
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