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Genèse 26:13

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13 Cet homme devint riche, et il alla s'enrichissant de plus en plus, jusqu'à ce qu'il devint fort riche.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3412

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3412. Tous les puits qu'avaient creusés les serviteurs de son père, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins les bouchèrent, signifie que ceux qui sont dans la science des connaissances voulaient ne pas savoir les vrais intérieurs qui procèdent du Divin ; ainsi, ils les oblitérèrent : on le voit par la signification des puits, en ce que ce sont les vrais, numéros 2702, 3096, ici, les vrais intérieurs qui procèdent du Divin, parce que les puits, par lesquels les vrais sont signifiés, sont dits avoir été creusés par les serviteurs de son père dans les jours d'Abraham son père, car Abraham représente le Divin même du Seigneur, numéros 2011, 2833, 2836, 3251, 3305f. ; par la signification de boucher, en ce que c'est vouloir ne pas savoir, et ainsi oblitérer ; et par la représentation des Philistins, en ce que ce sont ceux qui sont dans la seule science des connaissances, numéros 1197, 1198. Il s'agit maintenant des apparences du vrai d'un degré inférieur, dans lesquelles peuvent être ceux qui sont dans la science des connaissances, et ici elles sont entendues par les Philistins. Voici ce qu'il en est des Vrais intérieurs qui procèdent du Divin et sont oblitérés par ceux qui sont appelés Philistins.

Dans l'Église Ancienne et depuis on a appelé Philistins ceux qui se sont peu appliqués à la vie, mais beaucoup à la doctrine, et ont par la suite du temps rejeté aussi les choses qui appartiennent à la vie, et reconnu pour l'essentiel de l'Eglise celles qui appartiennent à la foi qu'ils ont séparée d'avec la vie ; par conséquent ceux qui ont regardé comme rien les doctrinaux de la charité, lesquels, dans l'Ancienne Église, étaient le tout de la doctrine, et ainsi les oblitéraient, tandis qu'ils ont vanté à leur place les doctrinaux de la foi et ont mis en eux toute la religion ; et parce qu'ils se sont ainsi retirés de la vie qui appartient à la charité, ou de la charité qui appartient à la vie, ils ont, de préférence aux autres été appelés incirconcis ; car les incirconcis signifiaient tous ceux qui n'ont point été dans la charité, de quelque manière qu'ils eussent été dans les doctrinaux, numéro 2049f. : de tels hommes, qui se sont retirés de la charité, se sont éloignés aussi de la sagesse et de l'intelligence, car personne ne peut sentir ni comprendre ce que c'est que le vrai, à moins qu'il ne soit dans le bien, c'est-à-dire, dans la charité ; en effet, tout vrai vient du bien et regarde le bien ; ceux donc qui sont sans le bien ne peuvent comprendre le vrai et ne veulent pas même le savoir : chez de tels esprits, dans l'autre vie, quand ils sont loin du ciel, il apparaît parfois une lumière de neige, mais cette lumière est comme la lumière de l'hiver, qui étant privée de chaleur ne fait rien fructifier ; c'est pourquoi aussi, lorsque de tels esprits s'approchent vers le ciel, leur lumière se changent en de pures ténèbres, et leur mental en des choses semblables, c'est-à-dire, en stupeur. D'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant voir ce que c'est que : ceux qui sont dans la seule science des connaissances voulaient ne pas savoir les vrais intérieurs qui procèdent du Divin, et ainsi ils les oblitérèrent.

  
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