Die Bibel

 

Genèse 24:7

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7 L'Eternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré, en disant: Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi; et c'est de là que tu prendras une femme pour mon fils.

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Arcanes Célestes #3033

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3033. Garde-toi d'y ramener mon fils, signifie qu'elle ne pourrait jamais être conjointe : on le voit par ce qui vient d'être dit, numéro 3031, où a été expliqué ce que c'est, dans le sens interne, que de ramener le fils vers la terre d'où Abraham était sorti. Que l'affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ne puisse être conjointe au bien du Rationnel, on peut le voir par ce qui a déjà été dit sur la conjonction du bien et du vrai, ou, ce qui est la même chose, sur le mariage céleste, numéros 2173, 2507, ; que les Anciens aient en conséquence institué un mariage entre l'affection du bien et l'affection du vrai, on le voit numéro 1904 : on voit en outre que le faux ne peut jamais être conjoint avec le bien, ni le vrai avec le mal, parce qu'ils sont d'un caractère opposé, numéros 2388, 2429, 2531 ; et que le bien est insinué dans les connaissances du vrai, comme dans ses vases récipients, et qu'ainsi se fait la conjonction. Numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 1950, 2063, 2189, 2261, 2269, 2428, 2434, 2697. Qu'il ne puisse y avoir aucune conjonction du faux avec le bien, ni du vrai avec le mal, mais qu'il y ait seulement conjonction du faux avec le mal et du vrai avec le bien, c'est ce qu'il m'a été donné de percevoir ad vivum ; et j'ai perçu que cela se passe ainsi : quand l'homme a l'affection du bien, c'est-à-dire quand il veut le bien de tout son cœur, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, son bon vouloir influe alors dans son penser, et là il s'applique et s'adjoint aux pensées qui y sont, comme à ses vases récipients, et par cette conjonction il l'excite à penser, à vouloir et à agir ainsi ; c'est comme une greffe du bien dans les vrais ou dans les connaissances du vrai ; mais quand l'homme a, non pas l'affection du bien mais l'affection du mal, c'est-à-dire quand il veut le mal, par exemple, quand il croit bien tout ce qui est pour soi, pour devenir grand et riche, ainsi pour jouir de l'honneur et des richesses, et que c'est là sa fin, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, alors pareillement son vouloir influe dans son penser, et y excite des connaissances qui paraissent comme le vrai, et le pousse ainsi à penser, à vouloir et à faire ; et cela, en appliquant en mauvaise part les connaissances et en considérant certaines choses communes, qu'il a tirées du sens littéral de la Parole ou d'une autre science, comme applicables en tout sens ; c'est ainsi que le mal est accouplé au faux, car alors le vrai qui s'y trouve est privé de toute essence du vrai : de tels gens dans l'autre vie, quoique dans la vie du corps ils aient paru plus instruits que les autres, sont plus stupides que les autres, et autant ils sont dans la persuasion d'être dans le vrai, autant ils introduisent de ténèbres chez les autres ; de tels esprits ont été pendant quelque temps chez moi, mais ils n'étaient susceptibles d'aucune affection du bien d'après le vrai, de quelque manière qu'on leur rappelât dans le mental les vrais qu'ils avaient connus dans la vie du corps, car il y avait chez eux le mal avec lequel les vrais n'ont pu être conjoints : ceux-ci ne peuvent pas non plus se trouver dans la compagnie des bons, mais s'il y a chez eux quelque chose du bien naturel, ils sont dévastés jusqu'à ce qu'ils ne sachent plus rien du vrai, et alors dans le bien qui reste il est insinué quelque chose du vrai, autant que la petite quantité de bien qui reste peut en contenir. Ceux, au contraire, qui ont été de tout cœur dans l'affection du bien sont susceptibles de recevoir tout vrai, selon la quantité et la qualité du bien qui a été chez eux.

  
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Arcanes Célestes #1904

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1904. Saraï, épouse d'Abram prit, signifie l'affection du vrai, laquelle, dans le sens réel, est Saraï épouse : On en trouve la preuve dans la signification de Saraï, en ce qu'elle est le Vrai adjoint au bien, et dans la signification de l'épouse, en ce qu'elle est l'affection, ainsi qu'il a déjà été dit numéros 915, 1468. Il y a deux affections distinctes entre elles, l'affection du bien et l'affection du vrai ; lorsque l'homme est régénéré, l'affection du vrai précède, car il est affecté du vrai pour le bien ; mais lorsqu'il a été régénéré, c'est l'affection du bien qui précèdent c'est d'après le bien qu'il est affecté du vrai ; l'affection du bien appartient à la volonté, l'affection du vrai appartient à l'entendement. Les très-anciens instituèrent comme un mariage entre les deux affections ; le Bien, ou l'amour du bien, ils l'appelaient homme comme mari ; le Vrai ou l'amour du vrai, ils l'appelaient comme épouse ; la comparaison du bien et du vrai avec le mariage, tire son origine du Mariage céleste. Le Bien et le Vrai, considérés en eux-mêmes, n'ont aucune vie, mais ils tirent la vie de l'amour ou de l'affection, ils sont seulement les instruments de la vie ; aussi tel est l'amour qui affecte le bien et le vrai, telle est la vie, car le tout de la vie appartient à l'amour ou à l'affection : c'est de là que Saraï épouse signifie, dans le sens réel, l'affection du vrai, et ici, parce que l'intellectuel désirait le rationnel comme enfant, et que c'est au désir ou à l'affection de parler, c'est pour cela que dans ce Verset il est dit expressément :

« Saraï épouse d'Abram, donna à Abram son mari, expression qu'il eut été inutile de répéter, car en elles-mêmes elles seraient surabondantes, si elles ne renfermaient pas de telles choses dans le Sens interne. Le Vrai intellectuel est distingué du Vrai rationnel, et celui-ci l'est du vrai scientifique, comme, sont distingués entre eux l'Interne, l'Intermédiaire et l'Externe ; le Vrai intellectuel est interne, le Vrai rationnel est intermédiaire, le Vrai scientifique est externe ; ils sont entre eux très-distincts, parce que l'un est l'intérieur de l'autre : chez tout homme, le Vrai intellectuel, qui est interne ou dans son intime, appartient non à l'homme, mais au Seigneur chez l'homme ; de là le Seigneur influe dans le Rationnel, ou pour la première fois le Vrai se montre comme appartenant à l'homme, et par le rationnel dans le scientifique ; il est évident d'après cela que l'homme ne peut jamais penser comme par lui-même d'après le Vrai intellectuel, mais qu'il le peut d'après le Vrai rationnel et le Vrai scientifique, parce que ceux-ci se montrent comme lui appartenant. Le Seigneur Seul, quand il a vécu dans le monde, a pensé d'après le Vrai intellectuel, parce que ce Vrai était son Divin conjoint au Bien, ou le Divin Spirituel conjoint au Divin céleste ; en cela, le Seigneur a été distingué de tout autre homme ; penser d'après le Divin comme par Soi, n'appartient jamais à l'homme, et ne peut avoir lieu dans l'homme, excepté dans Celui qui a été conçu de Jéhovah. Comme c'est d'après le Vrai intellectuel, c'est-à-dire, d'après l'amour OU l'affection du Vrai intellectuel, que le Seigneur a pensé, c'est aussi d'après ce vrai qu'il a désiré le Rationnel ; c'est de là qu'il est dit ici, que Saraï épouse d'Abram, par laquelle on entend l'affection du Vrai intellectuel, prit Hagar l'Egyptienne et la donna à Abram son mari à lui pour femme. Tous les autres arcanes, qui sont renfermés ici, ne peuvent être ni développés, ni expliqués de manière à pouvoir être compris, parce que l'homme est dans une très profonde obscurité, et n'a même aucune idée au sujet de ses Internes ; en effet, il place dans le Scientifique, non seulement le Rationnel, mais encore l'Intellectuel, et ne sait pas qu'ils sont distincts, et même tellement distincts que l'intellectuel peut être donné sans le rationnel, comme aussi le rationnel qui provient de l'intellectuel peut être donné sans le scientifique, ce qui ne saurait paraître que comme un paradoxe à ceux qui sont dans les scientifiques, et cependant c'est la vérité ; mais il ne peut pas être donné que quelqu'un soit dans le Vrai scientifique, savoir, dans son affection et dans sa foi, s'il n'est pas dans le Vrai rationnel, dans lequel et par lequel le Seigneur influe par le Vrai intellectuel. Ces arcanes ne se manifestent à l'homme que dans l'autre vie.

  
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