Die Bibel

 

Genèse 24:62

Lernen

       

62 Cependant Isaac était revenu du puits de Lachaï-roï, et il habitait dans le pays du midi.

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3033

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

3033. Garde-toi d'y ramener mon fils, signifie qu'elle ne pourrait jamais être conjointe : on le voit par ce qui vient d'être dit, numéro 3031, où a été expliqué ce que c'est, dans le sens interne, que de ramener le fils vers la terre d'où Abraham était sorti. Que l'affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ne puisse être conjointe au bien du Rationnel, on peut le voir par ce qui a déjà été dit sur la conjonction du bien et du vrai, ou, ce qui est la même chose, sur le mariage céleste, numéros 2173, 2507, ; que les Anciens aient en conséquence institué un mariage entre l'affection du bien et l'affection du vrai, on le voit numéro 1904 : on voit en outre que le faux ne peut jamais être conjoint avec le bien, ni le vrai avec le mal, parce qu'ils sont d'un caractère opposé, numéros 2388, 2429, 2531 ; et que le bien est insinué dans les connaissances du vrai, comme dans ses vases récipients, et qu'ainsi se fait la conjonction. Numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 1950, 2063, 2189, 2261, 2269, 2428, 2434, 2697. Qu'il ne puisse y avoir aucune conjonction du faux avec le bien, ni du vrai avec le mal, mais qu'il y ait seulement conjonction du faux avec le mal et du vrai avec le bien, c'est ce qu'il m'a été donné de percevoir ad vivum ; et j'ai perçu que cela se passe ainsi : quand l'homme a l'affection du bien, c'est-à-dire quand il veut le bien de tout son cœur, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, son bon vouloir influe alors dans son penser, et là il s'applique et s'adjoint aux pensées qui y sont, comme à ses vases récipients, et par cette conjonction il l'excite à penser, à vouloir et à agir ainsi ; c'est comme une greffe du bien dans les vrais ou dans les connaissances du vrai ; mais quand l'homme a, non pas l'affection du bien mais l'affection du mal, c'est-à-dire quand il veut le mal, par exemple, quand il croit bien tout ce qui est pour soi, pour devenir grand et riche, ainsi pour jouir de l'honneur et des richesses, et que c'est là sa fin, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, alors pareillement son vouloir influe dans son penser, et y excite des connaissances qui paraissent comme le vrai, et le pousse ainsi à penser, à vouloir et à faire ; et cela, en appliquant en mauvaise part les connaissances et en considérant certaines choses communes, qu'il a tirées du sens littéral de la Parole ou d'une autre science, comme applicables en tout sens ; c'est ainsi que le mal est accouplé au faux, car alors le vrai qui s'y trouve est privé de toute essence du vrai : de tels gens dans l'autre vie, quoique dans la vie du corps ils aient paru plus instruits que les autres, sont plus stupides que les autres, et autant ils sont dans la persuasion d'être dans le vrai, autant ils introduisent de ténèbres chez les autres ; de tels esprits ont été pendant quelque temps chez moi, mais ils n'étaient susceptibles d'aucune affection du bien d'après le vrai, de quelque manière qu'on leur rappelât dans le mental les vrais qu'ils avaient connus dans la vie du corps, car il y avait chez eux le mal avec lequel les vrais n'ont pu être conjoints : ceux-ci ne peuvent pas non plus se trouver dans la compagnie des bons, mais s'il y a chez eux quelque chose du bien naturel, ils sont dévastés jusqu'à ce qu'ils ne sachent plus rien du vrai, et alors dans le bien qui reste il est insinué quelque chose du vrai, autant que la petite quantité de bien qui reste peut en contenir. Ceux, au contraire, qui ont été de tout cœur dans l'affection du bien sont susceptibles de recevoir tout vrai, selon la quantité et la qualité du bien qui a été chez eux.

  
/ 10837  
  

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #2261

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

2261. Si je trouve en Sodome cinquante justes, signifie si les vrais sont pleins de biens : cela est évident par la signification de cinquante, en ce que c'est le plein ; et par la signification du milieu de la ville, en ce que c'est intérieurement dans le vrai, ou dans le vrai ; Voir ci-dessus numéro 2252, car ce sont les mêmes paroles. On peut croire qu'il est impossible que l'homme ne soit pas sauvé si les vrais sont pleins de biens ; mais il faut qu'on sache que chez l'homme les vrais sont en très petit nombre, et que, lorsqu'il y en a, ils n'ont aucune vie, à moins que les biens ne soient en eux ; et que si les biens sont en eux, l'homme est sauvé, mais par la Miséricorde ; car les vrais, ainsi qu'il a été dit, sont en très petit nombre chez l'homme, et les biens qui sont en eux ont leur qualité selon les vrais et selon la vie de l'homme. Les vrais considérés en eux-mêmes ne donnent pas la vie, ce sont les biens qui la donnent. Les vrais sont seulement des récipients de la vie, c'est-à-dire du bien ; c'est pourquoi nul homme ne peut jamais dire que par les vrais, ou, selon le langage ordinaire, par la foi seule il puisse être sauvé, si le bien n'est pas dans les vrais qui appartiennent à la foi. Le bien qui doit être dans ces vrais, c'est le bien de la charité. Par conséquent la foi elle-même, dans le sens interne, n'est autre chose que la charité, comme il a été montré ci-dessus, numéro 2231. Quant à ce qu'on dit que la reconnaissance du vrai est la foi qui sauve, il faut savoir que chez ceux qui vivent dans les choses contraires à la charité, il ne peut jamais y avoir reconnaissance, mais il y a une sorte de persuasion à laquelle est adjointe la vie de l'amour de soi ou du monde. Ainsi, dans cette reconnaissance, il n'y a pas la vie de la foi qui est celle de la charité ; les hommes les plus méchants, poussés par l'amour de soi et du monde, ou par le désir de briller au-dessus des autres en intelligence et en sagesse, comme on dit, et d'acquérir ainsi honneurs, réputation et richesses, peuvent s'emparer des vrais de la foi et les confirmer par bien des moyens, mais toujours est-il que chez eux ces vrais sont morts. La vie du vrai, par conséquent la vie de la foi vient uniquement du Seigneur, qui est la vie elle-même ; la vie du Seigneur est la Miséricorde qui appartient à l'amour envers le genre humain. Ils ne peuvent rien avoir de la vie du Seigneur ceux qui, bien qu'ils professent les vrais de la foi, méprisent les autres en les comparant à eux-mêmes, et qui, lorsqu'on touche à leur vie d'amour de soi et du monde, haïssent le prochain et perçoivent du plaisir quand il perd ses richesses, son honneur, sa réputation et sa vie ; mais voici ce qui se passe au sujet des vrais de la foi, c'est que par eux l'homme est régénéré, car ils sont les vases mêmes récipients du bien. L'état de béatitude et de félicité après la mort est donc tel que sont les vrais, tel que sont les biens dans les vrais, tel qu'est la conjonction, et par suite tel qu'est la faculté qu'ont les vrais d'être perfectionnés dans l'autre vie.

  
/ 10837