Die Bibel

 

Genèse 24:43

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43 voici, je me tiens près de la source d'eau, et que la jeune fille qui sortira pour puiser, à qui je dirai: Laisse-moi boire, je te prie, un peu d'eau de ta cruche,

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Arcanes Célestes #3033

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3033. Garde-toi d'y ramener mon fils, signifie qu'elle ne pourrait jamais être conjointe : on le voit par ce qui vient d'être dit, numéro 3031, où a été expliqué ce que c'est, dans le sens interne, que de ramener le fils vers la terre d'où Abraham était sorti. Que l'affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ne puisse être conjointe au bien du Rationnel, on peut le voir par ce qui a déjà été dit sur la conjonction du bien et du vrai, ou, ce qui est la même chose, sur le mariage céleste, numéros 2173, 2507, ; que les Anciens aient en conséquence institué un mariage entre l'affection du bien et l'affection du vrai, on le voit numéro 1904 : on voit en outre que le faux ne peut jamais être conjoint avec le bien, ni le vrai avec le mal, parce qu'ils sont d'un caractère opposé, numéros 2388, 2429, 2531 ; et que le bien est insinué dans les connaissances du vrai, comme dans ses vases récipients, et qu'ainsi se fait la conjonction. Numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 1950, 2063, 2189, 2261, 2269, 2428, 2434, 2697. Qu'il ne puisse y avoir aucune conjonction du faux avec le bien, ni du vrai avec le mal, mais qu'il y ait seulement conjonction du faux avec le mal et du vrai avec le bien, c'est ce qu'il m'a été donné de percevoir ad vivum ; et j'ai perçu que cela se passe ainsi : quand l'homme a l'affection du bien, c'est-à-dire quand il veut le bien de tout son cœur, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, son bon vouloir influe alors dans son penser, et là il s'applique et s'adjoint aux pensées qui y sont, comme à ses vases récipients, et par cette conjonction il l'excite à penser, à vouloir et à agir ainsi ; c'est comme une greffe du bien dans les vrais ou dans les connaissances du vrai ; mais quand l'homme a, non pas l'affection du bien mais l'affection du mal, c'est-à-dire quand il veut le mal, par exemple, quand il croit bien tout ce qui est pour soi, pour devenir grand et riche, ainsi pour jouir de l'honneur et des richesses, et que c'est là sa fin, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, alors pareillement son vouloir influe dans son penser, et y excite des connaissances qui paraissent comme le vrai, et le pousse ainsi à penser, à vouloir et à faire ; et cela, en appliquant en mauvaise part les connaissances et en considérant certaines choses communes, qu'il a tirées du sens littéral de la Parole ou d'une autre science, comme applicables en tout sens ; c'est ainsi que le mal est accouplé au faux, car alors le vrai qui s'y trouve est privé de toute essence du vrai : de tels gens dans l'autre vie, quoique dans la vie du corps ils aient paru plus instruits que les autres, sont plus stupides que les autres, et autant ils sont dans la persuasion d'être dans le vrai, autant ils introduisent de ténèbres chez les autres ; de tels esprits ont été pendant quelque temps chez moi, mais ils n'étaient susceptibles d'aucune affection du bien d'après le vrai, de quelque manière qu'on leur rappelât dans le mental les vrais qu'ils avaient connus dans la vie du corps, car il y avait chez eux le mal avec lequel les vrais n'ont pu être conjoints : ceux-ci ne peuvent pas non plus se trouver dans la compagnie des bons, mais s'il y a chez eux quelque chose du bien naturel, ils sont dévastés jusqu'à ce qu'ils ne sachent plus rien du vrai, et alors dans le bien qui reste il est insinué quelque chose du vrai, autant que la petite quantité de bien qui reste peut en contenir. Ceux, au contraire, qui ont été de tout cœur dans l'affection du bien sont susceptibles de recevoir tout vrai, selon la quantité et la qualité du bien qui a été chez eux.

  
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Arcanes Célestes #2388

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2388. As-tu encore quelqu'un ici ? Ton gendre, et tes fils et tes filles, et quiconque est à toi dans la ville, fais-les sortir de ce lieu, signifie que tous ceux qui sont dans le bien de la charité, et toutes les choses qui appartiennent à ce bien seraient sauvés, et aussi ceux qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignaient du mal : on en trouve la preuve dans la signification des gendres, des fils, des filles de la ville et du lieu, ainsi qu'il va être expliqué. Que ceux qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignent du mal, sont sauvés, voici comment : Les vrais de la foi sont les vases mêmes qui reçoivent le bien, numéros 1900, 2063, 2261, 2269 ; et ils reçoivent le bien en tant que l'homme s'éloigne du mal ; car le bien influe continuellement du Seigneur, mais c'est le mal de la vie qui empêche qu'il ne soit reçu dans les vrais qui sont chez l'homme dans sa mémoire ou dans sa science ; d'après cela, autant l'homme s'éloigne du mal, autant le bien entre et s'attache à ses vrais ; alors le vrai de la foi devient chez lui le bien de la foi : l'homme peut bien savoir le vrai, même le confesser de quelque motif mondain, et même aussi être persuadé que c'est le vrai, mais toujours est-il que ce vrai ne vit pas, tant qu'il est dans la vie du mal, car un tel homme est comme un arbre avec des feuilles et point de fruits ; et ce vrai est comme la lumière absolument privée de la chaleur, telle qu'elle est dans la saison de l'hiver, où rien ne croît ; mais quand la chaleur y est jointe, la lumière devient telle qu'elle est dans la saison du printemps, où tout croit, le vrai, dans la Parole, est comparé à la lumière et appelé lumière ; mais la chaleur (le bien) est comparé à l'amour (à la chaleur) et appelé aussi chaleur spirituelle ; dans l'autre vie, le vrai se manifeste par la lumière, et le bien par la chaleur ; mais le vrai sans le bien se manifeste par une lumière froide, et avec le bien, par une lumière semblable à celle du printemps ; on voit par là ce que c'est que le vrai de la foi sans le bien de la charité ; voilà pourquoi les gendres et les fils, par lesquels sont signifiés de tels vrais, n'ont pas été sauvés, tandis que Loth et les filles l'ont été. Comme il est dit ici que ceux aussi qui sont dans le vrai de la foi, s'ils s'éloignent du mal, sont sauvés, il faut qu'on sache que ce sont ceux qui professent la foi, et ne pensent rien au sujet de la charité, par la raison qu'ils ont été ainsi instruits et qu'ils ignorent ce que c'est que la charité, pensant qu'elle consiste seulement à donner aux autres de ce qui est à soi et à avoir pitié de chacun ; et aussi parce qu'ils ignorent ce que c'est que le prochain envers qui la charité doit être exercée, pensant que cette expression renferme en général tous les hommes sans presque aucune différence, et néanmoins ceux-là vivent dans la vie de la charité envers le prochain, parce qu'ils sont dans la vie du bien ; il ne leur est en rien nuisible de professer la foi, avec les autres, car la charité est dans leur foi ; la charité, en effet, signifie tout bien de la vie en général et en particulier ; c'est pourquoi dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ce que c'est que la charité et ce que c'est que le prochain.

  
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