Die Bibel

 

Genèse 24:23

Lernen

       

23 Et il dit: De qui es-tu fille? dis-le moi, je te prie. Y a-t-il dans la maison de ton père de la place pour passer la nuit?

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3033

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

3033. Garde-toi d'y ramener mon fils, signifie qu'elle ne pourrait jamais être conjointe : on le voit par ce qui vient d'être dit, numéro 3031, où a été expliqué ce que c'est, dans le sens interne, que de ramener le fils vers la terre d'où Abraham était sorti. Que l'affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ne puisse être conjointe au bien du Rationnel, on peut le voir par ce qui a déjà été dit sur la conjonction du bien et du vrai, ou, ce qui est la même chose, sur le mariage céleste, numéros 2173, 2507, ; que les Anciens aient en conséquence institué un mariage entre l'affection du bien et l'affection du vrai, on le voit numéro 1904 : on voit en outre que le faux ne peut jamais être conjoint avec le bien, ni le vrai avec le mal, parce qu'ils sont d'un caractère opposé, numéros 2388, 2429, 2531 ; et que le bien est insinué dans les connaissances du vrai, comme dans ses vases récipients, et qu'ainsi se fait la conjonction. Numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 1950, 2063, 2189, 2261, 2269, 2428, 2434, 2697. Qu'il ne puisse y avoir aucune conjonction du faux avec le bien, ni du vrai avec le mal, mais qu'il y ait seulement conjonction du faux avec le mal et du vrai avec le bien, c'est ce qu'il m'a été donné de percevoir ad vivum ; et j'ai perçu que cela se passe ainsi : quand l'homme a l'affection du bien, c'est-à-dire quand il veut le bien de tout son cœur, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, son bon vouloir influe alors dans son penser, et là il s'applique et s'adjoint aux pensées qui y sont, comme à ses vases récipients, et par cette conjonction il l'excite à penser, à vouloir et à agir ainsi ; c'est comme une greffe du bien dans les vrais ou dans les connaissances du vrai ; mais quand l'homme a, non pas l'affection du bien mais l'affection du mal, c'est-à-dire quand il veut le mal, par exemple, quand il croit bien tout ce qui est pour soi, pour devenir grand et riche, ainsi pour jouir de l'honneur et des richesses, et que c'est là sa fin, dès qu'il lui faut penser quelque chose qu'il doit vouloir et faire, alors pareillement son vouloir influe dans son penser, et y excite des connaissances qui paraissent comme le vrai, et le pousse ainsi à penser, à vouloir et à faire ; et cela, en appliquant en mauvaise part les connaissances et en considérant certaines choses communes, qu'il a tirées du sens littéral de la Parole ou d'une autre science, comme applicables en tout sens ; c'est ainsi que le mal est accouplé au faux, car alors le vrai qui s'y trouve est privé de toute essence du vrai : de tels gens dans l'autre vie, quoique dans la vie du corps ils aient paru plus instruits que les autres, sont plus stupides que les autres, et autant ils sont dans la persuasion d'être dans le vrai, autant ils introduisent de ténèbres chez les autres ; de tels esprits ont été pendant quelque temps chez moi, mais ils n'étaient susceptibles d'aucune affection du bien d'après le vrai, de quelque manière qu'on leur rappelât dans le mental les vrais qu'ils avaient connus dans la vie du corps, car il y avait chez eux le mal avec lequel les vrais n'ont pu être conjoints : ceux-ci ne peuvent pas non plus se trouver dans la compagnie des bons, mais s'il y a chez eux quelque chose du bien naturel, ils sont dévastés jusqu'à ce qu'ils ne sachent plus rien du vrai, et alors dans le bien qui reste il est insinué quelque chose du vrai, autant que la petite quantité de bien qui reste peut en contenir. Ceux, au contraire, qui ont été de tout cœur dans l'affection du bien sont susceptibles de recevoir tout vrai, selon la quantité et la qualité du bien qui a été chez eux.

  
/ 10837  
  

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #2531

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

2531. C'est pourquoi je ne t'ai pas permis de la toucher, signifie que le rationnel n'a été nullement consulté : on le voit par la signification de permettre de toucher, en ce que c'est consulter, de même que ci-dessus s'approcher d'elle, Vers. 4, numéro 2519 ; et par la signification de Sarah comme sœur, qui ici est elle, en ce qu'elle est le rationnel, numéros 1495, 2508. Afin que l'on connaisse mieux comment il arrive à l'égard de la doctrine de la foi, qu'elle est spirituelle procédant d'une origine céleste, il faut qu'on sache que cette doctrine est le Vrai Divin procédant du Bien Divin, qu'ainsi elle est en tout Divine : ce qui est Divin est incompréhensible, parce que c'est au-dessus de tout entendement, même angélique ; mais toujours est-il que ce Divin, qui en soi est incompréhensible, peut, par le Divin Humain du Seigneur, influer dans le rationnel de l'homme ; et quand il influe dans son rationnel, il y est reçu selon les vrais qui y sont, ainsi de différentes manières et autrement chez l'un que chez l'autre : c'est pourquoi plus les vrais qui sont chez l'homme sont réels, plus parfaitement aussi est reçu le Divin qui influe, et plus l'entendement de l'homme est illustré. Dans la Parole du Seigneur sont les Vrais mêmes ; mais dans son sens littéral sont les Vrais, qui ont été proportionnés à la conception de ceux qui sont dans le culte externe, tandis que dans son sens interne sont les vrais, qui ont été proportionnés pour ceux qui sont hommes internes, lesquels sont angéliques, savoir quant à la doctrine et en même temps quant à la vie ; leur rationnel en est illustré à un tel point, que l'illustration est comparée à la splendeur des étoiles et du soleil, - Daniel 12:3. Matthieu 13:43.

On voit par là combien il est important que les Vrais intérieurs soient connus et soient reçus ; ces vrais peuvent, à la vérité, être connus, mais ils ne peuvent jamais être reçus que par ceux qui sont dans l'amour ou dans la foi pour le Seigneur ; en effet, de même que le Seigneur est le Divin Bien, de même il est le Divin Vrai, par conséquent il est la Doctrine elle-même, car tout ce qui est dans la Doctrine de la vraie foi regarde le Seigneur, regarde même le Royaume céleste et l'Eglise, ainsi que toutes les choses qui appartiennent au Royaume céleste et à l'Eglise. Mais ces choses appartiennent toutes au Seigneur, et sont des fins intermédiaires par lesquelles on a en vue la fin dernière, c'est-à-dire le Seigneur. Que le Seigneur soit la Doctrine elle-même quant au vrai au bien, et par conséquent celui qui seul doit être considéré dans la doctrine, c'est ce qu'il enseigne Lui-Même dans Jean :

« Jésus dit : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » - Jean 14:6-7.

Là, le Chemin est la doctrine ; la Vérité, tout ce qui appartient à doctrine ; la Vie, le bien même qui est la vie du vrai. Il enseigne aussi, dans Jean que c'est l'amour ou la foi en Lui qui reçoit :

« Les siens ne L'ont point reçu, mais à tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné le pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son Nom, qui sont nés non de sangs, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » - Jean 1:11-12, 13.

Ils sont nés de Dieu ceux qui sont dans l'amour et par suite dans la foi.

  
/ 10837