Die Bibel

 

Genèse 1:21

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21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.

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Arcanes Célestes #3235

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3235. Abraham ajouta et prit une femme, signifie le second état du Seigneur qu'Abraham représente ; Abraham et Sarah ont représenté le Seigneur quant au Divin céleste, Abraham et Kéturah L'ont représenté quant au Divin Spirituel : on le voit d'après ce qui a été dit et montré jusqu'à présent touchant Abraham et son Epouse Sarah, et d'après ce qui est rapporté ici d'Abraham et de Kéturah : mais comme il est dit qu'Abraham représente ici le second état du Seigneur, et qu'Abraham et Sarah ont représenté le Seigneur quant au Divin céleste, et qu'Abraham et Kéturah L'ont représenté quant au Divin Spirituel, il faut qu'on sache ce que c'est que le Divin céleste et ce que c'est que le Divin Spirituel : le Divin céleste et le Divin Spirituel sont considérés relativement à ceux qui reçoivent le Divin du Seigneur, car le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de celui qui reçoit, comme on peut le voir d'après ce qui a été dit numéros 1838, 1861 ; et cela est clairement manifesté en ce que le Seigneur apparaît autrement aux célestes, et autrement aux spirituels, car aux célestes il apparaît comme Soleil et aux spirituels comme Lune, numéros 1529, 1520, 1531, 1838 ; le Seigneur apparaît comme Soleil aux Célestes, parce qu'ils sont dans l'amour céleste, c'est-à-dire, dans l'amour pour le Seigneur, et comme Lune aux Spirituels, parce qu'ils sont dans l'amour spirituel, c'est-à-dire, dans la charité envers le prochain ; la différence est comme celle qui existe entre la lumière du soleil pendant le jour et la lumière de la lune pendant la nuit, et comme celle qui existe entre la chaleur de l'une et de l'autre, et dont résultent les germinations : c'est là ce qui a été entendu dans le Premier Chapitre de la Genèse par ces paroles :

« Et Dieu fit deux grands Luminaires, un Luminaire grand pour dominer de jour, et un Luminaire moindre pour dominer de nuit. » - Vers. 16.

En général le Royaume du Seigneur est céleste et est spirituel, c'est-à-dire qu'il se compose de Célestes et de Spirituels ; et comme le Divin du Seigneur apparaît aux Célestes comme céleste, et aux Spirituels comme spirituel, c'est de là qu'il est dit qu'Abraham et Sarah ont représenté le Seigneur quant au Divin céleste, et qu'Abraham et Kéturah L'ont représenté quant au Divin spirituel. Mais comme il est à peine quelqu'un qui sache ce que c'est que le Céleste et ce que c'est que le Spirituel, et qui sont ceux qu'on nomme les célestes et ceux qu'on nomme les spirituels, on peut voir ce qui a déjà été dit et montré sur ce sujet, savoir : ce que c'est que le céleste, et ce que c'est que le Spirituel, numéros 1155, 1577, 1824, 2048, 2184, 2227, 3507 ; qui sont ceux qu'on nomme les Célestes et qui sont ceux qu'on nomme les spirituels, numéros 2088, 2669, 2708, 2715 ; que l'homme Céleste est la ressemblance du Seigneur et fait le bien d'après l'amour, et que l'homme spirituel est l'image du Seigneur et fait le bien d'après la foi, numéros 50, 51, 52, 1013 ; que les Célestes perçoivent le vrai d'après le bien, et ne raisonnent jamais sur le vrai, numéros 202, 337, 607, 895, 1121, 2715 ; que chez l'homme céleste le bien est semé dans sa partie volontaire, mais chez l'homme spirituel, dans sa partie intellectuelle ; et que c'est dans cette partie qu'une nouvelle volonté est créée chez les Spirituels, numéros 863, 875, 895, 897, 927, 1023, 1043, 1044, 2256 ; que les Célestes voient d'après le bien même des choses indéfinies, mais que les Spirituels, parce qu'ils raisonnent pour savoir si telle chose est ou n'est pas, ne peuvent parvenir au premier terme de la lumière des célestes, numéro 2718 ; que les Spirituels sont relativement dans l'obscur, numéros 1043, 2708, 2715 ; que le Seigneur est venu dans le monde pour sauver les Spirituels, numéros 2661, 2726, 2833, 2834.

  
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Arcanes Célestes #2715

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2715. Il y a ici deux arcanes : l'un, que le Bien de l'homme spirituel est relativement obscur ; l'autre, que ce bien obscur est éclairé par le Divin Humain du Seigneur. Quant au premier arcane, que le Bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, on eu trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus, numéro 2708, sur l'état de l'homme Spirituel relativement à l'état de l'homme céleste ; c'est ce qu'on voit clairement par la comparaison de ces deux états : chez les célestes, le bien lui-même a été implanté dans leur partie volontaire, et de là la lumière leur vient dans la partie intellectuelle, Voir numéros 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 2124, 2256 ; c'est la partie volontaire qui vit principalement chez l'homme, et c'est par elle que vit la partie intellectuelle ; puis donc que le volontaire chez l'homme spirituel a été tellement perdu qu'il n'est que le mal, et que cependant le mal influe sans cesse et continuellement de ce volontaire dans sa partie intellectuelle ou dans sa pensée, il est évident que le bien y est obscurci relativement : de là vient que les Spirituels n'ont pas l'amour pour le Seigneur comme les Célestes, et que par conséquent ils n'ont point l'humiliation qui est essentielle dans tout culte, et par laquelle le bien peut influer du Seigneur ; car le cœur enflé d'orgueil ne reçoit nullement, mais c'est le cœur humble qui reçoit : les Spirituels n'ont pas non plus l'amour envers le prochain comme les Célestes, car l'amour de soi et du monde influe continuellement de leur partie volontaire, et obscurcit le bien de cet amour ; ce que chacun, s'il réfléchit, peut même voir clairement, en ce que, quand il fait du bien à quelqu'un, c'est pour une fin dans le monde ; ainsi, quoiqu'il ne le manifeste point, toujours est-il qu'il pense à une récompense, soit de la part de ceux auxquels il fait du bien, soit de la part du Seigneur dans l'autre vie, en sorte que son bien est toujours souillé par le méritoire ; et encore en ce que, quand il a fait quelque bien, s'il peut le rappeler et ainsi se préférer aux autres, il est dans le plaisir de sa vie ; les Célestes, au contraire, aiment le prochain plus qu'eux-mêmes ; ils ne pensent jamais à la récompense, et ne se préfèrent aux autres en en aucune manière. En outre, le bien chez les Spirituels, est obscurci par les persuasifs provenant de différents principes qui ont aussi leur origine dans l'amour de soi et du monde : on voit numéros 2682, 2689 (fin), quel est le persuasif, même celui de la foi ; il provient aussi de l'influx du mal par leur partie volontaire. Outre cela, on peut voir que le bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, en ce que ce n'est point, comme les Célestes, par quelque perception qu'il connaît ce que c'est que le vrai, mais c'est par l'instruction qu'il reçoit des parents et des maîtres, ainsi que par la doctrine dans laquelle il est né ; et quand il y ajoute quelque chose de soi-même et par la pensée, pour l'ordinaire le sensuel et ses illusions ainsi que le rationnel et ses apparences ont le dessus, et font qu'il peut à peine reconnaître quelque vrai pur, tel que les Célestes le reconnaissent ; toujours est-il cependant que c'est dans ces sortes de vrais que le Seigneur implante le bien, quoique ce soient des vrais illusoires ou des apparences du vrai ; mais le bien, recevant sa qualité des vrais auxquels il est conjoint, devient par la obscur ; il en est de cela comme de la lumière du soleil quand elle influe dans les objets, la qualité des objets qui reçoivent fait que la lumière s'y présente sous une apparence de couleur, belle si la qualité de la forme et de la réception est convenable et correspondante, laide si la qualité de la forme et de la réception n'est ni convenable ni par conséquent correspondante ; c'est ainsi que le bien lui-même est qualifié selon le vrai. On en trouve encore une preuve, en ce que l'homme spirituel ne sait pas ce que c'est que le mal ; à peine croit-il qu'il existe d'autres maux que ceux qui sont contre les préceptes du décalogue ; mais les maux de l'affection et de la pensée, qui sont innombrables, il ne les connaît pas, il n'y réfléchit pas et ne les appelle pas des maux ; les plaisirs des cupidités et des voluptés, quels qu'ils soient, il ne les considère pas autrement que comme des biens ; et les plaisirs mêmes de l'amour de soi, il les recherche, les approuve et les excuse, ne sachant pas que ce sont ces plaisirs qui affectent son esprit, et qu'il devient absolument tel dans l'autre vie. On en trouve pareillement une preuve, en ce que, quoique dans la Parole il s'agisse à peine d'autre chose que du bien de l'amour pour le Seigneur et de l'amour envers le prochain, l'homme spirituel ne sait pas cependant que le bien est l'essentiel de la foi, ni même ce que c'est que l'amour et la charité dans leur essence ; et quant à ce qu'il connaît de la foi, qu'il fait essentielle, il disserte toujours pour s'assurer s'il en est ainsi, à moins qu'il n'ait été confirmé par une longue période de sa vie, ce que ne font jamais les Célestes, car ils connaissent et perçoivent que telle chose est de telle manière ; de là le Seigneur a dit dans Matthieu :

« Que votre discours soit oui, oui, non, non. Ce qui est en sus de cela vient du malin. » - Matthieu 5:37.

En effet, les Célestes sont dans le vrai même, sur lequel discutent les spirituels pour savoir s'il est ainsi ; par conséquent les célestes, étant dans le vrai même, peuvent de là voir les choses en nombre indéfini qui appartiennent à ce vrai, et voir ainsi par la lumière presque tout le ciel, tandis que les spirituels, discutant pour savoir si le vrai est le vrai, ne peuvent pendant ce temps-là arriver à la première limite de la lumière des célestes, ni à plus forte raison rien voir par la lumière des célestes.

  
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